Jeudi 21 septembre 2023 À voir
★★★☆☆Les Feuilles mortes
Dans la nuit d’Helsinki, le hasard fait se croiser Ansa et Holappa, deux célibataires (...)
Le cinéma fait résonner la danse
Pour la seconde fois, Des Arts// Des Cinés propose une résonance Danse et Cinéma à la Biennale de la danse lyonnaise, qui viendra, à travers des projections, des ateliers, des performances, des échanges avec les artistes, planter de petites graines sur le sol stéphanois. Cela permettra d'éclairer le talent de Thierry Malandain d'un jour nouveau et de faire découvrir des artistes prometteurs comme Jean-Camille Goimard qui allie danse, photo argentique et vidéo et Jelena Kostić dont la danse puissante est fortement engagée autour des questions de société.
Résonance Biennale de la danse par DesArts//DesCinés, du 25/09 au 09/10, dans divers lieux à Saint-Étienne
La Belle et la Bête ou la dualité des choses
« L'homme n'est ni ange ni bête» a dit Pascal. Ce thème de la dualité corps et esprit, instinct animal et beauté spirituelle, inscrit au cœur du célébrissime conte La Belle et la Bête immortalisé par Cocteau, a inspiré le talentueux chorégraphe Thierry Malandain dont l'extrême sensibilité se manifeste dans un ballet au style néo-classique très raffiné porté par la musique de Tchaïkovski, celle de la 6e Symphonie, dite " la pathétique ". Un ballet enchanteur porté par la virtuosité d'une formidable compagnie de vingt-deux danseurs.
La Belle et la Bête, lundi 26 et mardi 27 septembre à 20h, à l'Opéra de Saint-Étienne
Restons vigilants
C'est un lieu commun de dire que l'histoire se répète. L'historien Philippe Blom, dans l'essai sur lequel s'appuie Alain Platel dans sa création Nicht Schlafen, établit un parallèle entre notre temps et le début du siècle précédent, qui verra l'escalade vers les deux guerres mondiales. Le regard aiguisé que porte Alain Platel sur cette époque que reflète la musique de Mahler dont il s'empare, est source d'une création au style éclectique, populaire et engagé, qui s'annonce comme l'un des moments forts de cette saison.
Nicht schlafen, vendredi 30 septembre à 20h à la Comédie de Saint-Étienne
Danser la rue au Cotton Club
Dans son spectacle d'ouverture du prestigieux festival Suresnes cités danse, Andrew Skeels restitue l'ambiance magique des mythiques Cotton club et Savoy Ballroom du Harlem des années 20-30. Loin d'une reconstitution littérale, il a marqué de son sceau une chorégraphie éclectique, inventive, nourrie d'influences contemporaines et classiques mais aussi de hip-hop. Sept interprètes à l'énergie fonceuse nous offrent une succession de tableaux dont certains comme la pyramide où des visages s'imbriquent et se désolidarisent, signent le génie du chorégraphe. Antoine Hervé, au talent époustouflant, a su restituer l'ambiance sonore de l'époque en réorchestrant des standards des musiciens de génie que furent des Cab Calloway, Count Basie, Duke Ellington Armstrong..
Street Dance Club, jeudi 17 novembre à 20h au Théâtre du Parc
Léo ou le monde à l'envers
Quatre murs de couleur, une ampoule électrique, et Léo, confiné dans une pièce exiguë avec pour seule compagnie une petite valise. Quelles possibilités s'offrent à lui ? S'échapper en volant comme Icare s'évadant du Dédale par les airs ? Transformer cet univers morne en un terrain de jeux insolite ? Tel Fred Astaire dansant sur les murs et au plafond, Léo se lance à l'assaut des murs, reste suspendu en l'air, tient dos au mur à un mètre du sol, s'affranchissant des lois de la pesanteur. Ce formidable solo d'acrobate qui mêle cirque, danse, cinéma, déroute, provoque rire et ravissement et également touche beaucoup.
Léo de Tobias Wegner, jeudi 15 décembre à 20h30 au Théâtre des Pénitents (Montbrison) et le samedi 17 décembre à 20h30 à l'Échappée (Sorbiers)
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