Oh my godness


Le Collectif Coin porte un nom qui nous le rend immédiatement sympathique. Sans même savoir de quoi il est capable, on l'aime ce collectif. Et puis en plus, on les connaît ses ambitions : œuvrer pour la régénération artistique de notre cité grenobloise par des moyens qui emportent notre adhésion, en revendiquant d'être un « projet artistique grenoblois attaché à la création et la diffusion d'œuvres transdisciplinaires ». Il ne chôme pas ce mois-ci, avec l'exposition « L'illusion de… » au Centre d'Art Bastille (dont on reparlera) qui commence vendredi à 18h, et un concert organisé à peu près au même endroit le dimanche. Les Texans de Oh no Oh my viendront à l'occasion flatter notre goût folk avide de renouveau avec leur indie rock volontairement sucré, enjoué, voire béat. De « Be a star » à « Walk in the park », les titres que l'on a pu écouter sur leur Myspace nous ont charmés d'une manière égale. Adoubé par la référence Pitchfork dès son premier album en 2006, le groupe défend désormais un nouvel opus, présenté à la fois comme plus triste et plus « extatique » : heureux d'être heureux en somme, espérons que ce sentiment soit contagieux. L'orientation plus sombre de ce dernier album, que le groupe considère assez naïvement comme « une juxtaposition de « ma vie est finie » et de « ma vie commence juste » », nous intrigue et reste pour l'instant un mystère. Alors, pour la seule et unique fois et en nous excusant d'avance pour la référence déprimante, nous vous disons : vivement dimanche ! LGOh No Oh My
Dimanche 6 février à 16h30 à la Salle Dutrievoz à la Bastille.


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Parce que c’est un peu compliqué…