GLOSSAIRE / Si la Spré et la Sacem travaillent sur le même domaine d’action (celui de la « propriété intellectuelle »), elles restent néanmoins indépendantes l’une de l’autre.
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La Spré (Société pour la perception de la rémunération équitable) : Elle contribue « à l'équilibre des métiers de la musique » dixit son site internet. Elle a des représentants régionaux qui parcourent le territoire. Elle est cogérée par quatre sociétés (deux pour les artistes, deux pour les producteurs) qui « répartissent ces droits directement aux artistes-interprètes et aux producteurs sur la base des relevés de diffusion fournis par les chaînes de télévision et les radios ou par sondage pour les autres diffuseurs de musique ». Pour les hôtels, restaurants, cafés, salons de coiffure, magasins, cinémas, parcs de stationnement… et autres 150 000 manifestations occasionnelles (bals, kermesses, banquets...), la Spré a mandaté la Sacem pour effectuer la collecte des fonds (le réseau de cette dernière étant beaucoup plus fourni). Ces lieux dits sonorisés (les discothèques ne sont pas comprises) sont à l’origine d’un quart des sommes collectées annuellement (20 millions d’euros en 2009, contre 10 pour les discothèques, 28 pour les radios, et 16 pour les télévisions). Cette question de la hausse des tarifs de la Spré a déjà fait l’objet de polémique avec les coiffeurs (notamment alsaciens, le mouvement étant parti de cette région), contestant eux aussi l’augmentation de la taxe.
La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) : Comme son nom l’indique, elle s’occupe quant à elle des auteurs et compositeurs (la Spré est pour les interprètes et producteurs). « Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur en France et de les redistribuer aux créateurs français et du monde entier. » À ce jour, aucune augmentation des droits Sacem n’est prévue, les deux organismes étant indépendants l’un de l’autre.
