Reggae soldiers


Cette semaine, d'aucuns fêteront le trentième anniversaire de la mort du pape du reggae : Bob Marley. A l'époque éclipsée par l'accession à la présidence de la République de Mitterrand, on ne doute pas qu'elle donnera lieu cette année à moult blind-test et hommages en tous genres.

Et, tiens, avec le mois de mai vient à Grenoble le temps du festival Magicbus. Onze ans que l'association Dynamusic garde le cap et s'acharne à faire découvrir au public – déjà submergé de propositions – les « talents des musiques actuelles grenobloises » et, Grenoble étant ce qu'elle est, il s'avère qu'une moitié de la programmation évolue dans la sphère du rouge-jaune-vert, celle du son roots et du revival hippie sans cesse renouvelé. Pour les amateurs, c'est vendredi que tout se joue.

Pour les moins amateurs, la soirée du samedi sera nettement plus diversifiée : avec la new wave de Sly & the Gayz, que l'on commence à cerner, l'electro hip-hop de Beat torrent (ils sont déjà passés ? oui, mais les gens les aiment bien alors…), le hip-hop de Lexicon (que des oreilles averties apprécient à grands cris), ou bien encore le punk hip-hop des Chevals hongrois (groupe un peu fou à la faute d'orthographe éhontée et au son mystérieusement foutraque dont les titres rivalisent de vulgarité). Et, attention, festival éco-citoyen à mort : ennemis des toilettes sèches, des éco-gobelets, des cendriers de poche et de tout ce qui commence par « éco » s'abstenir. LG

Magicbus

Ven 20 et sam 21 mai dès 19h40 devant EVE (campus)


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Cannes, jour 2. We need to talk about Gus.