Cabaret frappé – jour 1 : Cody ChesnuTT est grand !


Le Cabaret frappé a inauguré sa quinzième édition ce lundi 22 juillet, à 19h, au Jardin de Ville et sous la pluie. Mais c'est véritablement Cody ChesnuTT, prodige de la soul, qui a lancé les hostilités vers 22h. Casque militaire, poing en l'air, il tordait le micro de sa musique vive. Une musique de combat – Cody ChesnuTT le revendique. Celui qui est arrivé après la vague soul américaine (celle qui prit fin autour des années 80 et qui donna ensuite des styles complètement nouveaux avec Michael Jackon, Barry White & co), a quitté la scène musicale après un franc succès en 2002. Jusqu'à ce retour éclatant, avec l'album Landing on a Hundred sorti l'an passé.

Sur scène, Cody ChesnuTT, c'est une fusion soul-rock qui l'incite à épouser sa guitare et le public. Une sorte de Marvin Gaye réincarné, porté par des musiciens grandioses. Il y a un air de gospel, et puis il y a cette intention d'élever les consciences par et pour la musique, de la rendre contagieuse. Tellement contagieuse qu'il chercha pendant tout son show à faire corps avec le public. Presque embarrassant quand il descendit dans la fosse se déhancher au milieu de spectateurs assez sages.

Avant Cody

Pour être exhaustif sur cette première soirée, le Cabaret frappé a donc débuté à 19h, avec le concert gratuit des Grenoblois du Big Ukulele Syndicate et leur cabaret populaire fait de reprises allant de Police à Cure, en passant par Presley, Nirvana, Winehouse et même La Chanson de Prévert de Gainsbourg. Sympathique.

Et dans le chapiteau, pour le concert payant à partir de 21h, la Canadienne exilée en France Mélissa Laveaux (en première partie de Cody ChesnuTT donc) a fait le job comme on dit, avec bonne humeur et un style musical agréable bien qu'assez convenu – de la pop aux accents world et rock. Pourquoi pas.

Rendez-vous ce mardi pour la deuxième soirée, avec notamment les très attendus Fauve.

Eloi Weiss (avec Aurélien Martinez)


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