La biennale Cinéduc revient cette année, avec comme thématique « Réinventer, au cinéma ». OK. Mais au fait, Cinéduc, c'est quoi ? Ni plus ni moins qu'un condensé de cinéma et d'éducation avec l'idée « d'un apprentissage populaire par le septième art, à destination des jeunes mais avec la volonté de toucher tous les publics, quel que soit le milieu » comme l'explique Monique Vuaillat, initiatrice du projet depuis 2006.
Pour sa cinquième édition, la manifestation reprend la même formule : des ateliers, des projections précédées de présentations par un professionnel ainsi que des conférences. Un programme dense, comme les années précédentes, avec cependant moins de films à l'affiche en 2014, les subventions ayant diminué.
Une situation compliquée qui n'empêche pas l'équipe de conserver qualité et popularité dans le choix des séances. Avec « Réinventer, au cinéma », deux grands axes se dégagent : analyser les nouvelles mutations cinématographiques et critiquer les enjeux sociopolitiques de certains pays. Une programmation presque éclatée (Laetitia Masson, Michel Gondry, George A. Romero, Quentin Tarantino...) mais dont la cohérence s'affiche en filigrane, et dont la mission principale est de contribuer « à développer la culture cinématographique, selon un choix politique et social ». Charline Corubolo
5e Biennale Cinéduc, du mardi 18 au dimanche 23 février, à Grenoble et alentours. Analyse de la programmation la semaine prochaine dans nos colonnes.