De grands spectacles à Fourvière-sur-Scène

Les Nuits de Fourvière, ce ne sont pas que des concerts. La preuve.


Pour la première fois de son histoire, le festival lyonnais des Nuits de Fourvière ne s'est pas ouvert avec du théâtre,  mais avec les circassiens québecois des 7 doigts de la main. Cependant, cette année, la programmation en arts vivants est d'une densité exceptionnelle sans négliger la qualité, loin de là.

En cette fin juin, c'est le Britannique Simon McBurney qui montera sur la scène du Radiant (Caluire) avec The Encounter pour rendre compte d'un voyage en Amazonie avec images – il est un orfèvre de la vidéo – et du son (à écouter au casque !). En même temps, c'est Bob Wilson qui sera à la Maison de la danse (Lyon 8e) avec un hommage à Baryshnikov d'après le journal de Nijinski. Pour ces Letter to a man, il s'est entouré de la chorégraphe Lucinda Childs et ilsigne une fois de plus la mise en scène, la scénographie et des lumières au cordeau (avec Baryshnikov lui-même).

Gratuitement, dans différents endroits du 5e arrondissement, Gwenaël Morin fera entendre les Sophocle (Ajax, Œdipe roi et Electre) dans le plus grand dépouillement (le texte, juste le texte) et aux Subsistances, les belges de la Comp. Marius reviendront avec des classiques (la trilogie Marius, Fanny et César), repas compris.

Enfin, dans le grand parc de Lacroix-Laval, à Marcy-l'Étoile, il se passera tous les soirs quelque chose sous l'un ou plusieurs des trois chapiteaux installés : des bals parfois mais aussi des spectacles de cirque. Quatre sont programmés dont le très délicat Petit théâtre de gestes par la compagnie Bêtes de foire (deux anciens membres de Plume) ou le féerique Obludarium des Frères Forman (photo), déjà passé par la MC2 il y a quelque temps.

Les Nuits de Fourvière
À Lyon (Rhône) jusqu'au samedi 30 juillet


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