L'an passé, Christophe Honoré jetait son dévolu sur deux classiques de la Comtesse de Ségur pour une surprenante adaptation à destination des enfants autant que des adultes… Un récit d'apprentissage triste, perclus de déréliction voire de maltraitance, mais d'une étonnante facture vintage.
Vendredi 7 juillet à Saint-Martin-d'Uriage (dans le parc)
Une adaptation animée du fameux bouquin de Saint-Exupéry qui avait divisé notre rédaction lors de sa sortie en 2015. Mais une adaptation qui reste agréable à suivre, le réalisateur Mark Osborne ayant imaginé une histoire dans l'histoire – une petite fille, en faisant la connaissance de son aviateur farfelu de voisin, va redécouvrir ce qu'est l'imagination et le rêve. Du coup on la « suit » comme le chante Camille dans la sympathique chanson accompagnant le film.
Vendredi 7 juillet à Échirolles (quartier de La Luire)
Transformer une réflexion sur le deuil de l'enfance, l'entrée dans l'adolescence et la naissance de la complexité émotionnelle en un récit d'aventures se déroulant dans le cerveau d'une fille de onze ans : voilà ce que Pixar et Pete Docter ont fait en 2015. Et c'est un chef-d'œuvre éblouissant d'intelligence, d'invention et de poésie, qu'on vous invite à découvrir si ça ne l'a pas déjà été fait !
Samedi 8 juillet à Voreppe (parc Lefrançois)
Mardi 11 juillet à Voiron (cour de l'école Jean Moulin)
Jeudi 13 juillet à Grenoble (quartier Mistral – Le Plateau)
Un road movie dans une voiture bricolée avec deux ados en marge de la jeunesse versaillaise : en 2015, Michel Gondry signait un film simple et très personnel, qui carbure à l'humour et à la nostalgie.
Jeudi 13 juillet à Grenoble (la Bifurk)
Voilà un conte d'animation sans parole sorti l'an passé qui mérite encore de faire parler de lui : aussi limpide que la ligne claire de son trait, il célèbre la magie de la vie — cette histoire dont on connaît l'issue, mais dont les rebondissements ne cessent de nous surprendre… Un véritable bijou.
Mercredi 19 juillet à Pinsot (Espace Chardon)
Déjà cuisiné à toutes les sauces visuelles, le roman montagnard de Johanna Spyri a fait l'objet l'an passé d'une nouvelle adaptation au bon lait de l'alpage. Face à ce rendu classique et plutôt respectueux du texte original, on a vite été attendris par les cavalcades pastorales de la gamine, l'absence de mièvrerie et la reconstitution soignée. Sympatoche.
Mercredi 19 juillet à Saint-Égrève (parc de la Mairie)
Pourquoi se priver l'été venu de cette adaptation de 2005 par Tim Burton d'un classique de la littérature enfantine, tout en décors de guingois et personnages loufoques, dont un magistral Johnny Depp en Willy Wonka. Oui, pourquoi ?
Jeudi 20 juillet à Échirolles (au centre-ville)
En 2015, les studios Aardman se sont transcendés avec cette adaptation des aventures de Shaun, dont Mark Burton et Richard Starzac respectent les partis pris initiaux (gags burlesques, rythme trépidant et pas une ligne de dialogue) en y ajoutant un esprit anar réjouissant. On adore.
Jeudi 27 juillet à Grenoble (parc de la Villeneuve)
Aux origines, une belle histoire qui donne naissance à un film joliment ourlé. Good Luck Algeria (2016) s'inspire ainsi des rocambolesques péripéties du frère du réalisateur, un Rhônalpin désireux de concourir pour les JO et "promené" par les responsables de la fédération algérienne de ski, moins intéressés par l'athlète que par l'aubaine d'une subvention à détourner – des notables ici moqués avec causticité.
Lundi 31 juillet à Saint-Martin-d'Hères (quartier Paul Bert)
Quête initiatique d'une jeune aristocrate russe traquant au pôle Nord l'honneur bafoué de son grand-père, cette élégante première œuvre d'animation sortie en 2016 se double d'une somptueuse aventure graphique. Et révèle un auteur à suivre : Rémi Chayé.
Jeudi 13 juillet à Barraux
Vendredi 21 juillet à Saint-Vincent-de-Mercuze
Vendredi 28 juillet à Crêts en Belledonne
Jeudi 3 août à Saint-Martin-d'Hères (place Karl Marx)
Samedi 12 août à Saint-Bernard-du-Touvet
Samedi 19 août à Voreppe (parc de la médiathèque Stravinski)
Démarrant comme un huis clos timide et recroquevillé (un homme tombe amoureux d'une femme maître-nageuse), ce film sorti en 2016, après la mort de sa réalisatrice Solveig Anspach, se déploie au contact de l'eau pour gagner les rives de l'Islande et celles de la comédie romantique – ou plutôt de la romance comique. Assumant sa naïveté comme une douceur, il semble prôner l'utopie du coup de foudre et la persévérance des idéalistes.
Lundi 21 août à Saint-Martin-d'Hères (quartier Henri Wallon)
Entre dérision et dénonciation, François Ruffin, journaliste devenu député en juin, démonte la mécanique d'enrichissement de Bernard Arnault et obtient du milliardaire qu'il dédommage secrètement une famille nordiste au bord de la ruine. Une réussite qui lui a valu le César du meilleur film documentaire en février.
Samedi 26 août à Sainte-Marie-d'Alloix
Portraitiste aussi rigoureux que sensible, Philippe Faucon raconte le quotidien d'une femme de ménage ne parlant pas le français, mais qui trouve dans l'écriture le moyen d'exprimer des années de non-dit. Du cinéma pur et sans manière, qui récolta le César du meilleur film en 2016.
Mercredi 30 août à Fontaine (parc Jean Moulin)
De ce Bon Gros Géant de l'écrivain britannique Roald Dahl, Spielberg en a tiré en 2016 une œuvre conventionnelle au début, qui s'envole et s'anime dans sa seconde moitié, lorsqu'entre majestueusement en scène une Reine d'Angleterre à la cocasserie insoupçonnée.
Jeudi 31 août à Saint-Martin-d'Hères (parc Pré-Ruffier)