Hip-hop don't stop festival : « Montrer toute la diversité de la danse hip-hop »


Lancement mardi 6 février de la deuxième édition du Hip-hop don't stop festival organisé par la compagnie martinéroise Citadanse et la salle l'Heure bleue, elle aussi martinéroise. Pourtant, nouveauté cette année, la manifestation ne débutera pas à Saint-Martin-d'Hères mais à Seyssinet-Pariset, à l'Ilyade plus précisément, avec la reprise du très bon spectacle Têtes d'affiche de Bouba Landrille Tchouda. Avec ce festival dont il est parrain, le chorégraphe veut « montrer toute la diversité et l'évolution de la danse hip-hop d'aujourd'hui » comme il l'a déclaré lors de la conférence de presse de présentation.

C'est justement, semble t-il, l'un des objectifs du programme Trois solos prévu le jeudi 8 février à l'Heure bleue (retour à Saint-Martin-d'Hères donc). Lors de cette soirée, trois artistes se succéderont : Fred Bendongué, « l'un des pionniers de la danse hip-hop qui rendra hommage aux musiciens embarqués malgré eux dans la guerre de 14-18 » ; Antoinette Gomis, qui se fera la porte-parole « de la femme noire dans la société occidentale » ; et Aurélien Kairo, qui « s'inspire de Charlie Chaplin pour une prestation fantaisiste et burlesque ».

Au programme également l'excellente compagnie Stylistik (photo) le vendredi 9, et des battles le samedi 10 lors desquelles se défieront huit groupes de hip-hop français. Le reste du week-end, des ateliers, des masterclass et une conférence seront proposés au public afin de prolonger l'échange.

Hip-hop don't stop festival
À Saint-Martin-d'Hères et à Seyssinet-Pariset du mardi 6 au dimanche 11 février


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