Trois RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine : Avatism au Club Transbo, Le Loup au Terminal et Seth Troxler au Sucre. Benjamin Mialot
25.04 Avatism + Clockwork
«Italians do it better» affirmait un t-shirt porté par Madonna dans le clip de Papa Don't Preach (1986), avant que le label Troubleman Unlimited Records ne lui emboîte le pas en nommant ainsi sa division dance. Que font-ils mieux que les autres ? Mieux vaut sans doute ne pas le savoir. En tout cas, en ce moment, ils se débrouillent pas mal question techno, comme le laissent entendre certaines productions estampillées Life and Death (représenté lors de cette soirée au Club Transbo par Clockwork) et, surtout, le premier album d'Avatism, petit bijou de minimalisme électro-organique et contemplatif à la Trentemøller.
26.04 99
Sur le premier album de Hold Youth, à paraître le 1er mai, figure un morceau de hip hop instrumental intitulé Les Enfants du soleil. Les Enfants de la lune aurait été plus approprié tant il sonne nocturne et vulnérableavec son sample vocal diaphane et son beat clapotant. Le reste du disque, bien que placé sous le patronage de J Dilla, fait plutôt dans le groove façon Theo Parrish et dans la microhouse à la Berlinoise, et il est tout bonnement excellent. Suffisamment même, pour qu'on vous envoie au Terminal alors que seule une moitié de ce duo parisien s'y produira. En l'occurrence le dénommé Le Loup.
27.04 Reality
Les dimanches à Bamako c'est, selon Amadou et Mariam – qui, il n'est pas inutile de le rappeler, sont à la musique malienne ce qu'un featuring de Gilbert Montagné chez Les Musclés serait à la française - jour de mariage. Au Sucre aussi, puisque le prochain verra le pointilleux et néanmoins facétieux Seth Troxler, co-fondateur du label Visionquest, célébrer les noces de la house et de la techno avec un des sets sinueux et lunatiques dont il a le secret depuis maintenant douze ans. En même temps, quand on est né à Kalamazoo, ville quasi-équidistante de Chicago et Detroit, c'est le minimum.