Bis repetita


Si vous les avez raté, un rattrapage s'impose. D'abord Bigre! (Croix-Rousse, 29 septembre au 3 octobre), hilarante comédie sans paroles sur l'ultra moderne solitude.

Au même endroit Jean Lacornerie reprend ce qui est (avec Roméo et Juliette) sa comédie musicale la plus aboutie, Mesdames de la Halle (11 au 28 décembre).

De son côté, au milieu d'une saison presque entièrement dédiée au langage, le TNP fait place aux délicats balbutiements de En courant, dormez par Olivier Maurin (6 au 15 avril), alors que la Renaissance reprend la foutraque Visite de la vieille dame (23 au 25 mars) de Thomas Poulard.

Autre découverte de l'an passé, le Chant d'hiver de Sighicelli, voyage musical aussi pointu qu'émouvant en Antarctique sera à l'espace Albert Camus de Bron (15 décembre).

Les stars aussi referont un tour, en l'occurrence à Villefranche. Ainsi d'Emmanuel Devos dans la très vivace adaptation de Platonov (1er et 2 décembre) par le collectif Les Possédés et de Béatrice Dalle, Lucrèce Borgia vampirique d'un David Bobée trop excessif (2 et 3 février).

Enfin, même si la mairie de Saint-Priest intervient désormais dans la programmation de Théo Argence,  force est de constater que figurent de très bons crus, comme Terre rouge (13 novembre), plongée sensorielle entre Afrique et Occident par Aristide Tarnaga, le Scapin décapant de Laurent Brethome (10 et 11 décembre), Mon traître où Emmanuel Meirieu fait surgir les fantômes de Sorj Chalandon (29 janvier) et enfin Yaël Tautavel (2 mars), la plus belle réalisation de Nino D'Introna.

Et puisqu'il est question d'enfance, ne pas manquer non plus Hôtel Paradiso des formidables allemands masqués de la Familie Flöz (La Mouche,  8 mars).


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