Ciné O'clock, 22e prise


Malgré le Brexit, les relations entre la France et l'Angleterre se portent à merveille du côté de Villeurbanne. Durant une semaine, le festival Ciné O'Clock se révèle une Arche de Noé jouissive pour tous les amoureux des cinémas britannique et irlandais. 
 
La programmation embrasse un large spectre de 21 œuvres : les spectateurs pourront rattraper les films d'hier et d'aujourd'hui. De la Palme d'Or de Ken Loach (Moi, Daniel Blake) à la petite pépite bis Les Daleks envahissent la Terre, le festival propose de revoir ou découvrir tout ce que l'Irlande et l'Angleterre peuvent offrir d'aussi fou que solennel, d'aussi connu qu'oublié, d'aussi vieux que récent.
 
Pour ceux qui voudront se replonger dans l'année écoulée, ou s'évader dans les années 1980, le quatrième long-métrage de John Carney, Sing Street, authentique coming-of-age movie désenchanté s'accompagne le 13 février d'un concert du groupe J&V ainsi qu'un quiz sur le temps des eighties.
 
Outre sa généreuse démarche cinéphile, Ciné O'Clock demeure un moment de rencontres et de partage à échelle humaine, en compagnie d'invités venus de tous horizons : universitaires tels que John Hughes (non, pas le défunt réalisateur) pour présenter Room de Lenny Abrahamson, responsables du milieu associatif avec Zéro Déchet Lyon pour Trashed de Candida Brady ou journalistes, à l'image d'Alain Carrazé et Romain Nigita pour décrire l'univers SF de Gordon Flemyng. 
 
Point d'orgue de la semaine, la clôture s'effectuera autour de l'avant-première du très attendu Trainspotting 2 de Danny Boyle, histoire de s'envoyer en l'air sans contrevenir à la loi.
 
Ciné O'Clock
Au Zola du samedi 11 au dimanche 19 février


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