Cinq expos à voir en janvier

Une sélection qui vous emmène ce mois-ci au Sénégal aussi bien qu'à Ménilmontant, aux frontières des objets ou dans de beaux drapés...


Brousse

Né à Podor sur les rives du fleuve Sénégal, Oumar Ly (1943-2016) restera toute sa vie durant attaché à sa région. Et, pendant une cinquantaine d'années, il y photographiera ses concitoyens en pleine brousse ou dans son studio à Podor, suivant avec attention les modes et les évolutions de sa société. La galerie Regard Sud lui consacre une prometteuse exposition monographique.

À la galerie Regard Sud du 16 janvier au 14 mars


Draperies

Depuis la Renaissance au moins, le drapé est à la fois un défi technique et un objet de fascination esthétique. Le Musée des Beaux-Arts lui consacre toute une ambitieuse exposition, déclinant ce motif de la Renaissance à nos jours. Avec pour point d'orgue des dessins de Dürer, Michel-Ange, Poussin, ou Ingres, et les œuvres plus inattendues de Georges Grosz, Fernand Léger, Alain Fleischer, ou même des photographies de Man Ray, Francesca Woodman et de Mathieu Pernot...

Au Musée des Beaux-Arts jusqu'au 8 mars


Ménilmontant

Chanté par Trenet, Maurice Chevallier et même Camille, Ménilmontant est un ancien quartier très populaire de Paris situé dans le 20e arrondissement. Le photographe Philippe Durand s'y est promené en 2015 pour réaliser d'étranges photographies avec une double exposition : deux images sur la même surface. Une double vision du quartier mythique qu'il expose actuellement à Lyon.

Au Bleu du Ciel jusqu'au 29 février


Seuils

Jeune artiste né en 1991 et diplômé de l'école des beaux-arts de Saint-Étienne, Vincent Gernot présente sa première exposition personnelle à Lyon. À partir d'objets, d'espaces d'exposition, ou bien d'une simple feuille de papier, le plasticien titille, explore, transgresse les notions de seuil, de limite, de frontière... Poétique et subversif !

À la BF15 jusqu'au 25 janvier 2020


Lugdunum

La galerie Slika présente une exposition monographique consacrée à l'artiste italien 108 Nero. Figure du post-graffitisme, 108 Nero compose aujourd'hui des peintures abstraites, pétries d'inspirations ésotériques et spirituelles. Pour son exposition lyonnaise, il a voulu rendre hommage au dieu celte Lug, celui-là même qui a donné le nom de Lugdunum à la ville pendant l'Antiquité.

À la galerie Slika du 9 janvier au 15 février


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