Jusqu'au 23 juillet
Obey, pour certains, c'est une marque, pour d'autres c'est du vandalisme, pour les derniers carrément le néant de référence. Obey, c'est en fait le visage d'André The Giant, catcheur français, et la démarche artistique de Shepard Fairey, street artist américain. Exposé à Spacejunk dans le cadre du Street Art Fest, il dévoile des œuvres engagées envers l'environnement, pour une plongée colorée dans l'art sérigraphique.
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Jusqu'au 30 juillet
Le groupe d'artistes allemands Interduck investit le couvent Saint-Cécile des éditions Glénat et s'amuse avec l'histoire de l'art en glissant des canards dans des tableaux de maîtres scrupuleusement (et parfaitement) reproduits. On se retrouve alors, par exemple, face à une Joconde avec un bec… En découle une exposition ludique et plaisante, ce qui n'est déjà pas si mal.
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Jusqu'au 31 juillet
Si les montagnes qui encerclent Grenoble vous lassent, rendez-vous au Musée de Grenoble pour pénétrer dans la nature séduisante mais désenchantée de l'artiste espagnole Cristina Iglesias. Questionnant l'architecture grâce à la sculpture, elle crée un nouvel environnement fait de puits, de labyrinthes et de moucharabiés, où l'eau, toujours, guide le parcours.
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Jusqu'au 28 août
Apprin, prénommé Jospeh, n'était pas seulement greffier au XIXe siècle, c'était aussi un photographe amateur à l'œil aiguisé qui a su capter la vie iséroise de son temps avec une certaine modernité. Découvert récemment par Jean-Louis Roux, critique d'art grenoblois, l'ensemble s'expose au Musée de l'Ancien Évêché tel un miroir, en noir et blanc et vieux de 100 ans, de notre cuvette adorée.
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Jusqu'au 4 septembre
Abolir la distance entre l'art, le visiteur et le lieu d'exposition, tel est le dessein de la dernière proposition du Magasin. Pensé comme une expérience ludique, le parcours est ponctué d'œuvres privilégiant l'échange et la manipulation par le jeu, pour faire de l'art contemporain un espace quotidien évolutif. Ou comment briser les rapports élitistes, et pas seulement la glace.
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Tout l'été
Si vous avez besoin d'échapper à la chaleur étouffante de l'été, les solutions sont multiples : il y a les salles climatisées des cinémas, les rayons glaces des supermarchés et l'échappée inuite en plein Nunavik, au Musée dauphinois. Glissade sur la banquise dans la région de l'Arctique, grand ours blanc impérial et harpons pour la pêche givrée, cette exposition est aussi glacée qu'un Mister Freeze.
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Tout l'été
Ce qui est sûr, c'est qu'au Musée dauphinois, ils aiment nous faire voyager ; et pour cela ils n'hésitent pas à sortir les roulottes des placards. Par une scénographie encore une fois foisonnante et immersive, l'exposition nous plonge en plein univers tsigane avec des photographies et des témoignages pour tenter de répondre à la question énoncée dans le titre.
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Tout l'été
Évoquer l'absence n'est jamais chose aisée, pourtant, le photographe argentin Gustavo Germano y arrive avec finesse et émotion. S'intéressant aux « disparitions forcées » perpétrées lors des dictatures argentine et brésilienne, il reproduit des clichés de famille vieux de 30-40 ans. La mise en perspective des deux photographies crée un parallèle troublant, rappelant l'importance du travail de mémoire. À découvrir au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère.
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Tout l'été
On ne sait pas encore si on trouve ça normal, mais ce qui est sûr, c'est que cette proposition sous forme de double exposition est amusante, tout en étant inquiétante. Inquiétante par sa dimension intelligence artificielle façon Steven Spielberg à la Casemate, amusante au Muséum avec ces animaux tout droit sortis d'un Tim Burton. Il ne manquerait plus que Scully et Mulder débarquent pour compléter le tableau.
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Tout l'été
Paysage, en veux-tu en voilà : le Musée Géo-Charles propose lui aussi sa vision sur cette question en art. Mettant en parallèle des peintres de renom tels que Corot ou Courbet, et des artistes contemporains comme Jean-Marc Rochette et Michel Frère, l'exposition tend à dévoiler les différentes représentations de la nature en art. Si pour la pertinence scénographique, on repassera, un détour est recommandé ne serait-ce que pour la toile de Courbet et les peintures de Rochette.
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