Festival du film court de Villeurbanne : les sélections en ligne

La majeure partie des films sélectionnés au festival du film court de Villeurbanne a été dévoilée. Au milieu d'une cuvée toujours aussi fournie en jeunes talents, le très attendu "L'amour bègue", nouveau film du franco-polonais Jan Czarlewski, déjà présenté à Clermont-Ferrand.

Ca y est, les sélections du festival du film court de Villeurbanne ont été annoncées. Nous n’avons pas encore le programme détaillé, il manque notamment les séances hors compétition, mais les films retenus en compétitions européenne et numérique « images virtuelles » sont listés sur la page facebook du festival.

On notera d’ores et déjà quelques noms connus dans les heureux élus. Comme prévu, le nouveau film de Christophe Loizillon est au rendez-vous. Nous y trouvons aussi Braise de Hugo Frassetto, produit par les excellents Films du Nord d’Arnaud Demuynck, qui ont déjà fourni un nombre certain de très bons films dans l’histoire du festival, comme Le portefeuille de Vincent Bierrewaerts en 2003 (Prix G.R.A.C en compétition européenne) ou Signes de vie, d’Arnaud Demuynck lui-même, en compétition française et francophone en 2004.

Nous trouvons également en compétition le prometteur jeune réalisateur franco-polonais Jan Czarlewski. Après, plusieurs films réalisés dans le cadre de ses études à l’ECAL (Ecole Cantonale d’Art de Lausanne) en Suisse, voici son film de fin d’études, L’amour bègue.

Nous ne l’avons pas encore vu, mais nous avons eu l’occasion de voir L’ambassadeur & moi, qu’il a réalisé en 2011 dans le cadre d’un programme documentaire de l’ECAL. Cette autofiction raconte sa relation avec son père, diplomate et héros démocrate polonais. Du fait des hautes fonctions et de l’aura de son père, Jan ne l’a que peu connu, ou en n’a que peu voulu le connaître. Il tente de rattraper cela en allant le filmer pendant une semaine à Bruxelles, dans l’exercice de ses fonctions. Tantôt ouvert à discuter avec son fils, tantôt ailleurs car absorbé par son travail et tantôt énervé par la caméra dérangeante de son fils, le père ambassadeur se montre dans son quotidien, simplement.

Le film se finit magnifiquement avec un retournement inattendu qui transperce le dispositif classique d’autofiction familiale mis en place par le jeune réalisateur pour nous toucher d’une émotion universelle. Son père lui reproche de ne s’intéresser à lui que comme sujet de son film, et se plaint de n’avoir vu qu’une caméra et non un fils pendant une semaine. Cette mise en abime inattendue nous touche de manière subtile.

Nul doute que ce documentaire en a touché plus d’un, vu qu’il a notamment reçu le Léopard d’Or du meilleur film suisse au festival de Locarno en 2011.

Son nouveau court, L’amour bègue est une fiction auréolée de nombreux passages en festivals, notamment en compétition internationale au festival de Clermont-Ferrand.

En attendant de le découvrir, on s’impatiente de découvrir les détails du reste de la programmation, notamment le programme « Shorts on the rock » à la croisée du cinéma et de la musique, thème cher à l’équipe du Zola.

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