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CINEMA par Christophe Chabert le Vendredi 1 février 2013 | L’héroïsme d’un pilote d’avion est remis en cause lorsqu’on découvre ses penchants pour la boisson et les stupéfiants. Délaissant ses expérimentations (...)
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En 2008, Matt Reeves électrochoquait le principe du film catastrophe apocalyptique en hybridant faux found footage et monstres exterminateurs dans Cloverfield, une expérience de cinéma aussi accomplie du point de vue théorique que spectaculaire. Ni suite, ni spin-off classique, 10 Cloverfield Lane s’inscrit dans sa lignée en combinant atmosphère de fin du monde, huis clos sartrien avec potentiel(s) psychopathe(s)… et monstres exterminateurs. Producteur des deux volets, J.J. Abrams pourrait lancer une franchise en s’attaquant ensuite au mélo, à la comédie musicale, au polar : tout peut convenir, du moment que l’on ajoute “Cloverfield” dans le titre et intègre des monstres en codicille !
Si Cloverfield montrait une fiesta virant au massacre, puis au survival, 10 Cloverfield Lane démarre privé de toute insouciance par une rupture pour se précipiter, très vite, dans le confinement subi d’un bunker et sa promiscuité. C’est que les temps ont changé : l’inquiétude et la paranoïa règnent. Plus pressante, la menace n’est plus le seul fait d’entités étrangères ; elle émane aussi de bon gros rednecks se révélant immédiatement plus dangereux munis d’une arme que des cohortes d’aliens. Fustigeant le repli sur soi, l’isolationnisme égoïste, le film de Dan Trachtenberg (aidé par Damien Chazelle au scénario) montre comme toujours le triomphe d’une union sur l’ennemi extérieur ET intérieur ; très étonnamment, il fait de l’alcool un atout précieux dans la lutte — y a-t-il là-dessous une allusion plus sibylline que le tee-shirt arboré par Michelle, l’héroïne : “Paris je t’aime“ ?
Comportant une fraction dérisoire d’effets spéciaux, 10 Cloverfield Lane présente parfois dans son minimalisme des relents shyamalesques. Et s’il joue sur la tension, il vaut surtout pour l’exercice logique auquel il soumet le spectateur, aussi perdu que Michelle, et donc conduit à reconsidérer ses certitudes sur la sincérité de ses deux vis-à-vis. Au fait, comment sait-on qu’un menteur dit la vérité ? Jusqu’à preuve du contraire, on ne le sait pas. VR
En 2008, Matt Reeves électrochoquait le principe du film catastrophe apocalyptique en hybridant faux found footage et monstres exterminateurs dans Cloverfield, une expérience de cinéma aussi accomplie du point de vue théorique que spectaculaire. Ni suite, ni spin-off classique, 10 Cloverfield Lane s’inscrit dans sa lignée en combinant atmosphère de fin du monde, huis clos sartrien avec potentiel(s) psychopathe(s)… et monstres exterminateurs. Producteur des deux volets, J.J. Abrams pourrait lancer une franchise en s’attaquant ensuite au mélo, à la comédie musicale, au polar : tout peut convenir, du moment que l’on ajoute “Cloverfield” dans le titre et intègre des monstres en codicille !
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De Dan Trachtenberg ( ÉU, 1h45) avec Mary Elizabeth Winstead, John Goodman...
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Une jeune femme se réveille dans une cave après un accident de voiture. Ne sachant pas comment elle a atterri dans cet endroit, elle pense tout d'abord avoir été kidnappée. Son gardien tente de la rassurer en lui disant qu'il lui a sauvé la vie. En l'absence de certitude, elle décide de s'échapper...
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