Crise sanitaire / Emmanuel Macron l'a annoncé mercredi 14 octobre, en début de soirée : pour réduire la nouvelle propagation du coronavirus, un couvre-feu sera instauré dans huit métropoles, dont celle de Grenoble, dès samedi 17. Plus question de rigoler !
Il faut toujours se méfier des rumeurs. Ironie de notre sort collectif par temps de pandémie, celle qui courait depuis quelques jours était fondée : comme le président de la République l'a confirmé, l'aggravation récente de la situation sanitaire en France conduit aujourd'hui l'exécutif à renforcer les mesures restrictives déjà en vigueur. Grenoble et son agglo sont directement concernées : un couvre-feu y sera instauré à partir de samedi 17, comme à Paris, en Île-de-France et dans sept autres métropoles. Cela signifie concrètement que la population sera contrainte de rester confinée tous les jours, week-ends compris, à partir de 21h et jusqu'à 6h, et pour au moins quatre semaines. Cette période pourrait même être prolongée jusqu'au 1er décembre prochain, si le Parlement y consent. Un scénario de mauvais polar, dont on se serait volontiers passé après toutes les galères des mois écoulés.
Par exception au principe général, une attestation sera nécessaire pour circuler durant ces horaires. Le chef de l'État a évoqué la situation de « celles et ceux qui rentrent du travail après 21 heures, travaillent de nuit ou travaillent plus tard ». Il a parlé d'autorisations « pour celles et ceux qui ont des urgences, par exemple sanitaires » et évoqué « une stricte limitation aux bonnes raisons ». Les contrevenants, eux, s'exposent à une amende de 135 euros, portée à 1 500 euros en cas de récidive. Il est évident que ce nouveau tour de vis va avoir d'importantes conséquences sur la vie locale et en particulier dans le secteur culturel. Dès lors, l'équipe du Petit Bulletin est à pied d'œuvre et vous informera au plus vite des probables annulations ou reports d'événements et spectacles prévus ces prochaines semaines.