Vendredi 12 avril 2024 Le musicien Marc Loopuyt propose 24 concerts-dialogues entre son târ arménien et le chant des oiseaux dans les espaces verts de la métropole. Une expérience magnétique.
Musique expérimentale et folk bruitiste / Cette semaine le Périscope consacre deux nuits à la rencontre entre sons chtoniens (relatifs aux divinités infernales) et traditionnels, provenant d’un passé ancestral.
En connivence avec Carton Records, le jeudi 14 et le vendredi 15 mars le Périscope propose un voyage dans les abysses sonores. À la découverte de secrets et imaginaires de l’histoire folklorique et musicale.
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Perturber l’oubli
Sous la bannière significative Tempêtes, l’exigeant lieu de recherches sonores situé « derrière les voûtes », accueille Bégayer, dont l’ensemble croise chanson française, bruitisme et sons électroniques afin de donner un refuge aux « sans-folklores ».
Évohé Bègue, sorti le 11 mars sur Murailles Music, marque l’étape essentielle d’un parcours radical. Le titre, évoquant l’évohé, un cri poussé par les Bacchants et les Bacchantes pour invoquer Dionysos, indique une voie jouissive prête à accueillir la contamination entre des bandes d’orchestres nigérianes Ogene, des musiques populaires italiennes, des patterns répétitifs et de l'improvisation pure.
La soirée de jeudi sera complétée par l’univers de Gilles Poizat, membre actuel de l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp. Croisant bugle, voix et synthétiseur modulaire, le musicien dessine des paysages sonores fluctuants et ensorcelants où le jazz expérimental se dépose sur une vivifiante électronique interactive.
Percuter l’existant
Avec l’Ensemble Nist-Nah, le projet de l’australien Will Guthrie, c’est un monde aux sonorités inquiétantes qui va s’emparer de la scène du Périscope. Huit musiciens sur scène se confrontent avec les percussions, la batterie et le gamelan (l’instrument traditionnel des musiques indonésiennes) pour établir une communication profonde avec les vibrations terriennes et cosmiques, à la croisée entre musique concrète, improvisation et un minimalisme empreint de spiritualité.
Il faudra fermer les yeux pour pouvoir plonger correctement dans le cœur de la proposition esthétique de Bâton XXL, le projet du percussionniste Romain Simon. Son univers tribal et hypnotique s’approche de l’expérience de la transe en se positionnant à la frontière entre onirisme et cauchemar : une épreuve liminaire ouvrant sur un état extatique.
Tempêtes #5 : Bégayer + Gilles Poizat / Tempêtes #6 : Ensemble Nist-Nah + Bâton XXL
Au Périscope le jeudi 14 mars et le vendredi 15 mars
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