Printemps, été, automne, hiver...
De Kim Ki-Duk (2003)
Notre avis : Esthète prolifique, le Coréen Kim Ki-duk brille par l’imprévisibilité de ses films et sa liberté de ton. Volontiers dérangeant, sensuel ou érotique, il ose parfois toucher à ce territoire des plus intimes qu’est celui de la poésie. Dans ce film de 2003, il a créé cinq fois de suite l’équivalent cinématographique du haïku, faisant de son œuvre une manière de recueil contemplatif et vivant, vibrant comme le vent dans les arbres ou les ondes à la surface de l’eau.