Joueurs, Mao II, Les Noms
De Don DeLillo, adaptation et ms Julien Gosselin
Notre avis : Qui n’a pas encore vu le travail du metteur en scène Julien Gosselin doit réparer son erreur. Un jeune trentenaire qui, depuis une demi-douzaine d’années, élabore un théâtre à l’ambition folle en portant sur le plateau de grands récits romanesques. Après Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq et 2666 de Roberto Bolaño, il s’est confronté cette fois à trois textes de l’États-unien Don DeLillo qui brassent des questions très larges et contemporaines – capitalisme, terrorisme, individualisme… En découle un spectacle-fleuve de presque 10 heures dans lequel on se perd souvent mais qui dégage une immense force tant narrative que plastique.