Liberté, je crie ton nom avec Jose & the Wastemen et leurs potes

« Keep on Rockin' in the Free world ». Derrière ce refrain-mantra aux allures de cri révolutionnaire, on trouve, point n'est besoin d'être un exégète du personnage, ce bon vieux et néanmoins inaltérable Neil Young. Mais pas le "loner" bucolique d'Harvest, pour ne citer que la plus fulgurante de ses cathédrale folk-acoustique ; non, le Neil Young du tout électrique, celui là-même dont on dit qu'il a, si ce n'est contribué à inventer le grunge, du moins inspiré la plupart de ses porte-drapeaux.

Il faut ainsi se souvenir de cet incroyable featuring opéré lors du rappel d'un concert canadien de Pearl Jam (qui joua sur le Mirror Ball du Canadien) pour une interminable reprise-bœuf du morceau du même nom, Rockin' in the free world (paru sur l'album Freedom), où d'un coup toute la liberté du monde semblait nous exploser à la tronche à coups de riffs, tandis que ce bon Eddie Vedder fracassait un à un tous les tambourins qui lui tombaient sous la main.

C'est visiblement l'esprit invoqué par cette soirée à l'Ampérage s'inspirant du titre emblématique de Young. Faire péter les décibels et les coutures avec des spécialistes du craquage de slip rock. À commencer par les velus Jose & the Wastemen, autoproclamé meilleur groupe du monde de Grenoble, (p)artisans d'un garage rock parfaitement dessalé, mais également le duo stoner parisien Get out to die. Deux groupes, parmi les autres invités de Jose, parfaitement dans l'esprit pour rocker le monde libre. Tremble Kim Jong-Un !

Keep On Rockin’ In The Free World Party
À l'Ampérage samedi 9 décembre à 20h