Édito du n°915 - mercredi 8 janvier - Petit Bulletin Grenoble
On terminait le dernier édito de l’année en citant le sympathique morceau (un brin guimauve) Happy de Pharrell Williams. La troisième chanson la plus diffusée le soir du nouvel an selon les statistiques très personnelles du service de musique en ligne Spotify. De la "feel good music" comme on dit dans la langue de Shakespeare, facile à écouter et qui donne instantanément le sourire – pour peu que l’on adhère à l’esthétique bien sûr !
Tout ça pour dire qu’en ce début d’année 2014, nous aussi, on participe à cet élan collectif de bonheur en se lançant dans le "feel good journalism". Explication : en 2013 à Grenoble, niveau culture, on a entre autres beaucoup parlé de ce qui n’allait pas dans le monde de la nuit, les soucis de fermeture tardive de l’Ampérage cristallisant les mécontentements. C’est un sujet (on revient dessus avec une interview de Jérôme Safar), mais qui ne doit pas jeter à lui seul un voile sur l’ensemble du secteur.
Car finalement, en analysant tout ça à tête reposée, on se rend compte que la vie nocturne s’est grandement développée ces dernières années à Grenoble, en gagnant en plus en diversité. Ce qui méritait donc bien un dossier positif qui remonte le moral et ouvre de belles perspectives. Plus que d’apprendre que les deux morceaux qui ont battu Pharrell Williams, toujours selon le très subjectif Spotify, sont le Happy New Year d’Abba (logique) et Les Sardines de Patrick Sébastien !
