Les municipales, côté culture

Édito du n°924 - mercredi 19 mars - Petit Bulletin Grenoble

Dimanche, c’est le premier tour des élections municipales. Même si, au Petit Bulletin, on n’est calés ni en politique politicienne, ni en économie, ni en faits divers, on ne pouvait bien sûr pas passer à côté du sujet – c’est un peu le Festival de Cannes de la politique locale. Prudents, on a opté pour l’angle culture, qui est celui que l’on maîtrise le mieux, et qui en plus n’est pas le plus inintéressant, non ?

Armés de notre valeureux dictaphone plus habitué aux élucubrations d’artistes perchés qu’aux propos cravatés, on espérait trouver des candidats passionnés par la question, ayant des analyses pointues et innovantes. "Boule noire" comme on dirait dans Motus : ça n’a pas été tout à fait ça !

Hormis Jérôme Safar, ancien adjoint à la culture du maire sortant Michel Destot, qui forcément connaît son sujet sur le bout des doigts, on a eu droit à beaucoup de phrases passe-partout du type "la culture, c’est bien" et de remarques assez générales centrées sur quelques domaines (surtout le spectacle vivant, un peu la musique, pas du tout les arts plastiques...).

Moralité : un candidat est comme un journaliste du PB, pas calé dans tous les domaines ! On attend donc le résultat des élections pour découvrir le nouvel adjoint qui portera la politique culturelle de la Ville de Grenoble, et qui remplacera Éliane Baracetti (qui part du coup diriger le Grand Angle de Voiron – elle est très calée en spectacle vivant, oui). D’ici là, on peut toujours aller voir le dernier Dupieux au cinéma ; qui lui se permet le luxe d’être calé et en ciné, et en musique.

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