Édito du n°925 - mercredi 26 mars - Petit Bulletin Grenoble
Dimanche soir, pour vivre le premier tour des municipales, il ne fallait pas être devant sa télé – soirée assez planplan, avec en local France 3 qui rend l’antenne alors que l’on n’a pas encore les résultats de Grenoble ! Pas sur certains sites d’info grenoblois non plus, qui ne répondaient tout simplement plus – Le Dauphiné libéré et Grenews ont été victimes de « surcharge de connexions ». Encore moins aux QG de campagne des candidats, avec forcément une vision partielle de la situation.
Non, dimanche soir, "the place to be" était Twitter. C’est sur ce réseau social de microblogging, où l’on s’exprime par des messages publics de maximum 140 caractères, que les infos tombaient, distillées par tout un tas de monde – notamment un bon nombre de journalistes, dont ceux privés de leur site web.
Il y avait un côté vertigineux, captivant et passionnant à suivre l’avancée de la situation en temps réel, à voir les résultats parvenir petit à petit (« sur 36% des bulletins dépouillés », « sur 43% », « sur 77% »...) ; et c’est là du coup qu’une partie du grand public a vu se profiler ce « coup de tonnerre » (Le Dauphiné libéré), voire ce « séisme politique » (Métronews) que fut l’arrivée en tête de l’écologiste Éric Piolle devant le PS Jérôme Safar. Pendant qu’ailleurs, il fallait aller à la pêche aux infos avec les moyens du bord : « qui a des nouvelles pour Grenoble ? » est une demande que l’on a souvent vu passer par texto ou sur Facebook.
Alors merci à ceux qui ont transformé notre soirée en épisode de 24 heures chrono, et rendez-vous dimanche prochain sur Twitter pour la saison 2 !
