Quand le rock électro prend le dessus, AaRON à la Belle Electrique

"We are equals", voilà qui sonne l'arrivée sur scène du fabuleux duo AaRON. Le jeudi 3 mars au soir à la Belle Electrique, le groupe a créé une forte complicité avec son public.

Le jeudi 3 mars s’est présenté à la Belle Electrique AaRON, le duo de musiciens et chanteurs qui eu un grand succès en 2006 avec sa fameuse musique pop U-Turn, thème principal du film Je vais bien, ne t’en fais pas. Mais depuis cette époque, le duo semble avoir découvert un nouveau genre musical plus attractif.

Un duo surprenant

Evoquons d’abord le lieu du concert, la Belle Electrique. Une salle très moderne et architecturalement surprenante qui cumule tous les ingrédients propices à un bon concert : grand jeu de lumière, bonne sonorité, proximité avec les musiciens. Une salle très convenable pour ses capacités à accueillir ses artistes !

Après la première partie réalisée par le groupe Scampi, l’arrivée du groupe accompagné par deux autres musiciens soulève les acclamations des spectateurs, et laisse place au début du concert avec Magnetic Road, qui symbolise bien le genre rock électro du duo.

Musiques assez douces vocalement avec la voix masculine du chanteur Simon Buret, mais accompagnée par des instrumentales puissantes, le duo nous entraîne dans une ambiance inhabituelle qui amène à une vision nouvelle de la musique. Cet environnement est soutenu par les jeux de lumières divers et variés, passant de grands flashs blancs à une petite lumière de fond qui ne laisse apercevoir que l’ombre des artistes, mais également par le titre des chansons, passant de We cut the night à Invisible Stains. Simon nous livre également entre quelques chansons des paroles de l’ordre de « Carpe Diem », de « vis pour toi et non pour les autres». Enfin, un discours d’un homme qui a compris la vie !

Quand vient l’interprétation d’U-Turn, le public prend vraiment conscience de la nouvelle facette du duo. Alors que la musique originale plutôt pop avait pour accompagnement majeur un piano, leur interprétation sur scène est bien plus « électronisée », laissant place à des petites vocalises prenantes du chanteur.

Pour finir le concert en beauté, les deux artistes reviennent sur scène après les acclamations habituelles des spectateurs pour interpréter une dernière musique avec une simple guitare classique et la voix, sans micro ni ampli. Une façon bien à eux de saluer et de créer un lien de complicité avec le public.

Une première partie bien intégrée dans l'ambiance

La première partie, présentée par Scampi, le duo du genre trip-hop, nous a plongés dès le début dans l’atmosphère enivrante de percussions. Les instruments à sonorité électro et les paroles lancées dans l’air par une voix si particulière rappelant la chanteuse Lykke Li rendent cette prestation musicale très appréciable. La jeune chanteuse qui a pourtant l'air d'une habituée de la scène saisit le cœur du public pendant son temps de prestation et adoucit l’ambiance grâce à des instruments majoritairement à corde : ukulélé, guzheng (instrument chinois à sonorité douce). Le jeune batteur, quant à lui, fait vibrer la salle et accompagne sa partenaire avec une voix grave. Excellente concordance !

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