Samuel Churin, les intermittents et « l'immense victoire »

Édito du n°1015 - mercredi 18 mai - Petit Bulletin Grenoble

« C'est historique. » La ministre de la culture Audrey Azoulay est contente et elle le fait savoir. Le 28 avril dernier, un accord a ainsi été conclu entre les syndicats et les employeurs du monde du spectacle concernant le régime d'assurance chômage des intermittents – les fameuses annexes 8 et 10 de l’Unédic. « Treize ans de combats, de luttes acharnées à décrypter, expliquer, convaincre. C’est une immense victoire » s’est réjoui sur Facebook Samuel Churin, porte-parole de la Coordination des intermittents et précaires. Reste que l’accord doit encore être validé par les partenaires sociaux au niveau interprofessionnel, ce qui n’est pas forcément gagné vu les positions du Medef.

Mais au fait, pourquoi ce point précis cristallise-t-il autant de passions, tout le monde semblant avoir un avis – si possible le plus tranché possible – sur la question ? Peut-être parce qu’en cette période dite de crise, certains pensent (inconsciemment ?) que quelqu’un qui a déjà la chance d’avoir un métier dans lequel il s’épanouit ne devrait pas en plus se la ramener, même pour préserver des droits loin d’être abusifs…

Pour bien comprendre, il faut écouter les bonnes personnes parler de ce régime source de nombreux fantasmes et contrevérités – sur son coût, son bien-fondé… Samuel Churin est justement l’un de ceux qui a les arguments les plus solides et les plus sensés. Sa longue interview accordée le 12 mai à France Inter le prouve. On vous recommande de l’écouter en podcast pour votre prochain dîner en ville.

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