Grenoble, « c’est beau la vie » et notre niaiserie

Édito du n°1034 - mercredi 23 novembre - Petit Bulletin Grenoble

« Que c’est beau, c’est beau la vie » chantait en 1963 Isabelle Aubret sur une musique de Jean Ferrat – oui, nous somme très datés dans nos références. Et elle n’avait pas forcément tort, même si l’époque ambiante est plus au déclinisme résigné qu’au positivisme à tout-va. C’est en parlant de manière informelle la semaine dernière avec la nouvelle directrice du centre national d’art contemporain le Magasin (qui, promis, nous accordera bientôt une interview) qu’a une nouvelle fois résonné en nous l’air de Ferrat, Béatrice Josse étant impressionnée par la curiosité et l’ouverture des Grenoblois – bon, en même temps, faut dire qu’elle vient de Metz (pique gratuite).

Car oui : si nous faisons souvent des éditos grincheux, si nous constatons chaque semaine le malaise dans une partie du milieu culturel local, si l’emploi systématique du mot élitisme comme insulte par beaucoup de décideurs nous inquiète, tout n’est pas si noir à Grenoble et dans l’agglo. Voire, peut-être même, mieux qu’ailleurs – le nombre de salles est impressionnant, la qualité des acteurs locaux remarquable, l’appétence culturelle du public forte…

« J’aime Paris au mois de mai » chanta un jour Isabelle Aubret (sur des mots d’Aznavour). Nous, on aime Grenoble tous les mois de l’année. Et même si c’est niais, ça fait du bien de se le rappeler de temps en temps.

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