Gloire à Vincent Delerm

Édito du n°1131 - mercredi 24 avril 2019 - Petit Bulletin Grenoble

Alors que Claude Lelouch est annoncé au Festival de Cannes (hors compétition) le mois prochain avec son film Les Plus belles années d'une vie (soit, une cinquantaine d’années plus tard, une sorte de suite de son succès Un homme et une femme, Palme d’or en 1966), il faut réécouter le sublime Deauville sans Trintignant de Vincent Delerm sorti en 2002 sur son premier album. Un morceau piano-voix "delermien" au possible qui se termine par un monologue de Jean-Louis Trintignant tiré justement d’Un homme et une femme.

Puis, pendant que nous y sommes (oui, c’était juste une accroche actu cette histoire de Lelouch), il faut réécouter tout Vincent Delerm, pour se remémorer une évidence qu’il est bon de rappeler de temps en temps (surtout que beaucoup semblent l’oublier avec les ans) : l’auteur des Piqûres d’araignée (son plus bel album) est l’un des grands artistes français de ce début de siècle.

Un homme trop souvent résumé à sa tendance (passée) au name dropping ou à sa voix si particulière (qu’il a pourtant travaillée : « quand j'entends ma voix d'avant, j'entends Laurent Gerra » avait-il déclaré il y a quelques années en interview – oui, Vincent Delerm est quelqu’un de très drôle, notamment sur scène), qui construit pourtant depuis presque vingt ans une œuvre singulière façon peintre impressionniste ou poète introspectif.

Voilà, nous avions juste envie d’écrire ça, pour le plaisir. Et il n’y a jamais de mal à se faire plaisir, si ?

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