Philippe Mouillon, de Paysage > Paysages : « Réinvestir le local »
ACTUS le Mardi 27 septembre 2016 | par Aurélien Martinez
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Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Grenoble
À travers la marche, l’artiste Mathias Poisson éprouve le territoire pour une expérience artistique polymorphe dans laquelle la représentation a posteriori de la promenade est intrinsèquement liée à la mémoire sensitive du corps dans l’espace parcouru. Une démarche du ressenti où se mêlent crayonnés, photographies et performances retraçant la déambulation réalisée par l’artiste, seul ou en groupe.
Le plasticien, performeur et dessinateur élabore ainsi des cartographies urbaines faites de rencontres, d’objets glanés et d’impressions corporelles retranscrits dans des cartes subjectives se dévoilant actuellement dans l’architecture déambulatoire du centre d’art le Vog. Des Graphies du déplacement présentées en deux temps afin d’offrir une réalité in situ de l’environnement : actuellement et jusqu’au 2 mars, l’exposition propose une sélection d’œuvres antérieures parcourant diverses villes du globe pour une mise en marche au cœur de la cartographie subjective de l’artiste. Le reste du mois de mars s’intéressera ensuite aux terres environnantes avec des cartes récemment réalisées en Isère sur invitation de la manifestation Paysage > Paysages, projet culturel porté par le Département et présenté comme « un événement culturel inédit, le temps d'une saison, incitant à renouveler notre regard sur le paysage, notre premier patrimoine commun ».
ACTUS le Mardi 27 septembre 2016 | par Aurélien Martinez
Pour cette première immersion au cœur de la marche, le choix d’œuvres de Mathias Poisson autour de la « cartographie subjective » dessine une nouvelle géographie, de Marseille à Istanbul en passant par Lurs (Alpes-de-Haute-Provence). Une exploration personnelle des lieux dont le découpage ne se fait plus par frontière urbaine mais par impressions mémorielles du corps lors du déplacement.
L’exposition élabore alors un parcours particulier aux diverses entrées : récoltes d’objets présentées en série telle une découverte archéologique, dessins déployés dans l’espace esquissant une balade chorégraphiée, croquis sensitifs d’une ville devenue organes, portraits photographiques de personnes croisées… Autant d’éléments qui rendent compte de la pluralité du paysage urbain, dans sa matérialité construite comme dans sa chair humaine, par le prisme d’un langage plastique propre à Mathias Poisson.
Panorama de rentrée culturelle le Mardi 9 janvier 2018 | par Charline Corubolo
Des marches dessinées qui ébauchent au fil du temps des cartes subjectives pour un réseau déambulatoire imaginaire. Car les trajets des lieux visités font l’objet de retranscription de mémoire dans l’atelier de l’artiste, une fois la promenade terminée. Autant de variations qui font du travail de Mathias Poisson une forme d’anthropologie artistique des interactions humaines, l’artiste devenant archéologue urbain qui interprète des quartiers dans leur physionomie mais aussi les raconte à travers les personnes qui les habitent et traversent.
Le corps en mouvement devient GPS aléatoire d’un espace guidé par la sensation, d’où la subjectivité territoriale, mais demeure une forme d’investigation sociologique par l’expérience performée. Mathias Poisson questionne ainsi l’architecture de la ville, la place du corps mais aussi la nature même de l’art et sa représentation dans l’espace publique, pour une confrontation entre les différentes entités qui composent le mouvement et une étude des individualités qui habitent l’espace du mouvement.
Graphies du déplacement
Au Vog Fontaine jusqu’au samedi 31 mars. Jusqu’au 2 mars : choix d’œuvres de Mathias Poisson autour de la cartographie subjective ; du 7 au 31 mars : exposition de cartes récentes réalisées en Isère (vernissage le 7 mars à 18h30)
Paysage > Paysages
Dans toute l’Isère jusqu’au 20 mars
Programme complet sur www.paysage-paysages.fr
À travers la marche, l’artiste Mathias Poisson éprouve le territoire pour une expérience artistique polymorphe dans laquelle la représentation a posteriori de la promenade est intrinsèquement liée à la mémoire sensitive du corps dans l’espace parcouru. Une démarche du ressenti où se mêlent crayonnés, photographies et performances retraçant la déambulation réalisée par l’artiste, seul ou en groupe.
Le plasticien, performeur et dessinateur élabore ainsi des cartographies urbaines faites de rencontres, d’objets glanés et d’impressions corporelles retranscrits dans des cartes subjectives se dévoilant actuellement dans l’architecture déambulatoire du centre d’art le Vog. Des Graphies du déplacement présentées en deux temps afin d’offrir une réalité in situ de l’environnement : actuellement et jusqu’au 2 mars, l’exposition propose une sélection d’œuvres antérieures parcourant diverses villes du globe pour une mise en marche au cœur de la cartographie subjective de l’artiste. Le reste du mois de mars s’intéressera ensuite aux terres environnantes avec des cartes récemment réalisées en Isère sur invitation de la manifestation Paysage > Paysages, projet culturel porté par le Département et présenté comme « un événement culturel inédit, le temps d'une saison, incitant à renouveler notre regard sur le paysage, notre premier patrimoine commun ».
ACTUS le Mardi 27 septembre 2016 | par Aurélien Martinez
Pour cette première immersion au cœur de la marche, le choix d’œuvres de Mathias Poisson autour de la « cartographie subjective » dessine une nouvelle géographie, de Marseille à Istanbul en passant par Lurs (Alpes-de-Haute-Provence). Une exploration personnelle des lieux dont le découpage ne se fait plus par frontière urbaine mais par impressions mémorielles du corps lors du déplacement.
L’exposition élabore alors un parcours particulier aux diverses entrées : récoltes d’objets présentées en série telle une découverte archéologique, dessins déployés dans l’espace esquissant une balade chorégraphiée, croquis sensitifs d’une ville devenue organes, portraits photographiques de personnes croisées… Autant d’éléments qui rendent compte de la pluralité du paysage urbain, dans sa matérialité construite comme dans sa chair humaine, par le prisme d’un langage plastique propre à Mathias Poisson.
Des marches dessinées qui ébauchent au fil du temps des cartes subjectives pour un réseau déambulatoire imaginaire. Car les trajets des lieux visités font l’objet de retranscription de mémoire dans l’atelier de l’artiste, une fois la promenade terminée. Autant de variations qui font du travail de Mathias Poisson une forme d’anthropologie artistique des interactions humaines, l’artiste devenant archéologue urbain qui interprète des quartiers dans leur physionomie mais aussi les raconte à travers les personnes qui les habitent et traversent.
Panorama de rentrée culturelle le Mardi 9 janvier 2018 | par Charline Corubolo
Le corps en mouvement devient GPS aléatoire d’un espace guidé par la sensation, d’où la subjectivité territoriale, mais demeure une forme d’investigation sociologique par l’expérience performée. Mathias Poisson questionne ainsi l’architecture de la ville, la place du corps mais aussi la nature même de l’art et sa représentation dans l’espace publique, pour une confrontation entre les différentes entités qui composent le mouvement et une étude des individualités qui habitent l’espace du mouvement.
Graphies du déplacement
Au Vog Fontaine jusqu’au samedi 31 mars. Jusqu’au 2 mars : choix d’œuvres de Mathias Poisson autour de la cartographie subjective ; du 7 au 31 mars : exposition de cartes récentes réalisées en Isère (vernissage le 7 mars à 18h30)
Paysage > Paysages
Dans toute l’Isère jusqu’au 20 mars
Programme complet sur www.paysage-paysages.fr
Crédit Photo : Charline Corubolo
De Mathias Poisson. Dans le cadre de la saison 2 de Paysage > Paysages Le VOG 10 avenue Aristide Briand Fontaine
ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement
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