Les Barbarins fourchus : « On est des résistants »
ACTUS le Mardi 19 janvier 2016 | par Charline Corubolo
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Tantôt chanteur, poète, écrivain, conteur, illustrateur, céramiste… Pas simple de mettre De Féline (François de son prénom) dans une case tant il est multigenre. Cette fois-ci, le membre fondateur de la compagnie Les Barbarins fourchus, regroupant des artistes de tous bords, se produira en mode musicien à la Salle noire, lieu original du quartier Bouchayer-Viallet que le collectif a repris en 2011. L’artiste de 54 ans, habitué au travail de groupe, livrera alors pour la première fois son album solo High Down Kisses sorti le mois dernier.
« C’est un travail que je n’avais jamais fait ! Avec Les Barbarins, on est toujours très nombreux à prendre des décisions. Là, on était que deux. » En effet, bien que 19 musiciens aient participé à l’album (« des amis issus de différents groupes croisés sur ma route ») et qu’il sera, lors des concerts, accompagné de trois musiciens, côté production, il ne s’est entouré que d’une personne : Guillaume Asseline, producteur multi-instrumentiste.
ACTUS le Mardi 19 janvier 2016 | par Charline Corubolo
Et si cela fait quatre ans que les deux amis ont écrit les premiers textes, l’album n’a vu le jour qu’en 2018. « On voulait faire évoluer les chansons, qu’elles prennent forme petit à petit et surtout ne pas foncer tête baissée. » Avec les moyens du bord (« on a fait ça dans un tout petit studio, chez mon pote Guillaume ») et l’expérience acquise sur le tas.
« Je viens des groupes punk et rock'n'roll mais je n’ai pas de formation musicale. Je ne sais ni lire ni écrire la musique, c’est tout à l’oreille et en discutant avec des artistes. En fait, je dirais que je suis un plasticien de la musique. Je vois la musique comme la peinture, avec différentes couches, des strates, des traits, des couleurs qu’on va agencer, qu’on va modifier d’une certaine manière. C’est ce qu’on fait dans les arrangements par exemple. »
Plasticien de la musique, mais pas que. Le chanteur, à l’origine des œuvres sur les murs de la Salle noire, a également réalisé le graphisme de la pochette de son album. En tout, onze dessins correspondent chacun à une chanson. « Certains font l’ode à la femme, d’autres à l’amour, des thématiques simples mais essentielles que j’aborde dans mes chansons. C’est important pour moi de rendre hommage à l’amour réussi, celui qui nous tient sur nos jambes, mais aussi à l’amour raté. Les textes parlent également de la notion d’animalité que je trouve étroitement liée à l’amour. Car si on pense et réfléchit beaucoup, on est tous des animaux. »
Panorama de rentrée culturelle 2018/2019 le Vendredi 21 septembre 2018 | par La rédaction
Tout cela, De Féline l’évoque sur une musique pop moderne aux accents électro-folk, un brin mélancolique, avec une voix très grave mais tout en douceur. « Je voulais passer par la douceur, sans doute pour aller à l’encontre de notre époque, une époque que l’on perçoit comme étant assez violente... » Par ses musiques, son attitude, son univers, De Féline nous ferait presque penser à un Serge Gainsbourg grenoblois… Même si le chanteur insiste sur l’aspect unique de ses réalisations. « Elles sont très personnelles. Je voulais que ce soit fait avec mes tripes, mes émotions, mon corps, ma voix. Libre à chacun de recevoir cela avec sa propre sensibilité. »
De Féline
À la Salle noire jeudi 18 et vendredi 19 octobre à 20h30
Tantôt chanteur, poète, écrivain, conteur, illustrateur, céramiste… Pas simple de mettre De Féline (François de son prénom) dans une case tant il est multigenre. Cette fois-ci, le membre fondateur de la compagnie Les Barbarins fourchus, regroupant des artistes de tous bords, se produira en mode musicien à la Salle noire, lieu original du quartier Bouchayer-Viallet que le collectif a repris en 2011. L’artiste de 54 ans, habitué au travail de groupe, livrera alors pour la première fois son album solo High Down Kisses sorti le mois dernier.
« C’est un travail que je n’avais jamais fait ! Avec Les Barbarins, on est toujours très nombreux à prendre des décisions. Là, on était que deux. » En effet, bien que 19 musiciens aient participé à l’album (« des amis issus de différents groupes croisés sur ma route ») et qu’il sera, lors des concerts, accompagné de trois musiciens, côté production, il ne s’est entouré que d’une personne : Guillaume Asseline, producteur multi-instrumentiste.
ACTUS le Mardi 19 janvier 2016 | par Charline Corubolo
Et si cela fait quatre ans que les deux amis ont écrit les premiers textes, l’album n’a vu le jour qu’en 2018. « On voulait faire évoluer les chansons, qu’elles prennent forme petit à petit et surtout ne pas foncer tête baissée. » Avec les moyens du bord (« on a fait ça dans un tout petit studio, chez mon pote Guillaume ») et l’expérience acquise sur le tas.
« Je viens des groupes punk et rock'n'roll mais je n’ai pas de formation musicale. Je ne sais ni lire ni écrire la musique, c’est tout à l’oreille et en discutant avec des artistes. En fait, je dirais que je suis un plasticien de la musique. Je vois la musique comme la peinture, avec différentes couches, des strates, des traits, des couleurs qu’on va agencer, qu’on va modifier d’une certaine manière. C’est ce qu’on fait dans les arrangements par exemple. »
Plasticien de la musique, mais pas que. Le chanteur, à l’origine des œuvres sur les murs de la Salle noire, a également réalisé le graphisme de la pochette de son album. En tout, onze dessins correspondent chacun à une chanson. « Certains font l’ode à la femme, d’autres à l’amour, des thématiques simples mais essentielles que j’aborde dans mes chansons. C’est important pour moi de rendre hommage à l’amour réussi, celui qui nous tient sur nos jambes, mais aussi à l’amour raté. Les textes parlent également de la notion d’animalité que je trouve étroitement liée à l’amour. Car si on pense et réfléchit beaucoup, on est tous des animaux. »
Panorama de rentrée culturelle 2018/2019 le Vendredi 21 septembre 2018 | par La rédaction
Tout cela, De Féline l’évoque sur une musique pop moderne aux accents électro-folk, un brin mélancolique, avec une voix très grave mais tout en douceur. « Je voulais passer par la douceur, sans doute pour aller à l’encontre de notre époque, une époque que l’on perçoit comme étant assez violente... » Par ses musiques, son attitude, son univers, De Féline nous ferait presque penser à un Serge Gainsbourg grenoblois… Même si le chanteur insiste sur l’aspect unique de ses réalisations. « Elles sont très personnelles. Je voulais que ce soit fait avec mes tripes, mes émotions, mon corps, ma voix. Libre à chacun de recevoir cela avec sa propre sensibilité. »
De Féline
À la Salle noire jeudi 18 et vendredi 19 octobre à 20h30
Crédit Photo : Les Barbarins Fourchus
Par la Cie Barbarins Fourchus Musée de l'Ancien Évêché 2 rue Très-Cloîtres Grenoble
ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement
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