Etant donné que la biennale de la danse est un marqueur fort de l’identité de Lyon, nous, les étudiants du D.U. ASCIE (arts de la scène, cultures de l’image et de l’espace) sont allés à l’Opéra de Lyon pour deux spectacles afin de mieux comprendre l’esprit de la danse contemporaine.
Création 2016 : un message sur le féminisme
Le premier spectacle est absolument abstrait. Tous les danseurs étaient en gris. Derrière eux, il y avait un mur de ballons blancs. Avec la lumière faible, la musique forte, les projections des corps et les épanchements des danseurs, on voyait une dance violente et libre.
Marina Mascarell, metteur en scène a exprimé son idée: « je veux que mes pièces délivrent un message. » On a reçu deux messages de ce spectacle – le féminisme et le conflit entre les individus et la société. Les ballons, l’habillement tous signifient les corps féminins, et on peut entendre les histoires de souffrance sur les problèmes que les danseurs ont rencontrés, surtout à cause de la discrimination sexuelle ou la condition sociale. Les figures peuvent aussi montrer l’insatisfaction et la résistance des jeunes individus.
Turning : simple mais aussi signifiant
Cependant, la deuxième danse était toute différente. Alessandro Sciarroni a choisi l’action de tourner comme l’action principale dans cette pièce, car elle lui fait penser à tout l’univers.《Tourner est une action archétypale, qui vous reconnecte à tout l’univers, au sang que l’on a dans les veines, à l’infiniment petit comme à l’infiniment grand. 》a-t-il dit. Pendant le spectacle, tous les danseurs ont tourné régulièrement dans leur voie circulaire. Avec la gradation de la musique, les gestes des danseurs ont changé subtilement.Chacun a tourné à son propre rythme, mais en général les rythmes étaient pareils.
Après avoir vu ce spectacle, chacun d’entre nous a eu son propre idée. Certains pensent que les danseurs sont comme des toupies. D’autres croient qu’ils sont comme les planètes qui n’arrêtent pas de tourner. Il semble qu’ils suivent des règles invisibles dans l’univers. Ces règles existent aussi dans la nature, dans la société et dans l’humanité, lesquelles on doit suivre. Il y en a quelques-uns qui trouvent la danse un peu triste et solitaire, car les danseurs sont occupés à tourner dans leur propre voie et ils ne contactent pas les autres.
