Édito du n°1010 - mercredi 6 avril - Petit Bulletin Grenoble
Journalistiquement parlant, c’est passionnant. Car quoi que l’on pense de l’équipe municipale aux commandes de la mairie depuis 2014, il se passe des choses en ce moment à Grenoble – chaque conseil municipal est une véritable pièce de théâtre et même la plus petite réunion publique voit des représentants de tous les groupes politiques débarquer comme si l’enjeu était capital (le mois dernier par exemple quand l’union de quartier Berriat recevait Éric Piolle et plusieurs élus de la Ville). La presse nationale commence du coup à s’intéresser au cas de la seule ville française de plus de 100 000 habitants dirigée par un maire écolo – « Éric Piolle va-t-il trop loin ? » se demande Le Point de la semaine dernière, assurant que « sa révolution urbaine multiplie les mécontents ».
Sur le fond, c’est une autre histoire, et notamment dans le domaine culturel qui nous concerne : on les voit et on les écoute souvent ces acteurs culturels dubitatifs voire inquiets par la politique de la municipalité et ses choix jugés arbitraires. On se dirige de plus en plus vers un dialogue de sourds comme on avait pu le constater en septembre lors du dernier Chantier des cultures.
On a donc profité de ce numéro double pour publier une longue interview du maire et de son adjointe aux cultures dans le but d’essayer de comprendre ce qui les anime. Comme on dit souvent sur les réseaux sociaux, on « pose ça là ». Chacun en fera ce que bon lui semble.
