"Ah bon, il n'y a pas que la presse parisienne qui fait ça ?"

Édito du n°1077 - mercredi 6 décembre 2017 - Petit Bulletin Grenoble

Ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles, et ça surprend toujours certains interlocuteurs quand nous annonçons que oui, nous autres simples journalistes d’un canard de province, nous n’écrivons que sur ce que nous défendons. Et, surtout, ce que nous avons vu ou écouté en amont.

Oui, l’un de nos journalistes (celui qui écrit ces lignes d’ailleurs – quelle mise en abyme vertigineuse) a bel et bien vu le spectacle de Dorothée Munyaneza en une du PB de la semaine. C’était même, pour vous raconter sa vie, cet été au Festival d’Avignon où il passe chaque année plus d’une semaine pour ingurgiter une demi-douzaine de pièces par jour (quelle abnégation).

Continuons : l’un de nos journalistes a bien lu le dernier ouvrage d’Éric Vuillard (L’Ordre du jour), et même pas mal de ses précédents, pour faire son portrait avant sa venue à Grenoble. Une autre encore passe bien sa vie dans les musées et les galeries pour en rapporter le meilleur, tout comme un autre préfère, lui, s’avachir quotidiennement dans une salle de cinéma (ou rencontrer Nathalie Baye).

Voilà donc une partie de notre boulot hebdomadaire (il reste tout un tas d’autres choses que nous vous épargnons) : une évidence pour pas mal de nos lecteurs et lectrices fidèles certes, mais vu les remarques étonnées (ou condescendantes, au choix) que nous récoltons encore parfois ("ah bon, il n’y a pas que la presse parisienne qui fait ça ?"), autant l’écrire afin d'expulser notre aigreur une bonne fois pour toute et après on n’en parle plus. Bisous tendresse.

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X