Édito du n°1090 - mercredi 28 mars 2018 - Petit Bulletin Grenoble
Allez, remettons-en une dernière couche comme l’exposition finit ce vendredi 30 mars : vraiment, Pop music 1967-2017, graphisme et musique est à voir absolument. Que celles et ceux qui n’ont donc pas encore pris le temps de se rendre au Centre du graphisme d’Échirolles libèrent une heure ou deux de leur emploi du temps des prochains jours afin de découvrir ce panorama subjectif sur 50 ans de musique pop.
Une exposition vertigineuse par la somme de matériaux collectés (quelque 1300 pochettes de vinyles et de disques classées par période et réparties dans trois salles) qui permet de croiser des têtes connues (les Beatles, Nina Hagen, Blondie, Michael Jackson, Michel Polnareff, Franz Ferdinand, Beyoncé, Camille…) comme de découvrir des noms à côté desquels on a pu passer – personne n’est parfait. Et, pourquoi pas, de se faire un petit blind test, comme ça, juste pour le plaisir, grâce à la bande-son diffusée dans la première salle – le premier ou la première qui se place devant la pochette de l’artiste dont on entend le morceau a gagné.
Le Centre du graphisme d’Échirolles, qui organise notamment tous les deux ans son fameux Mois du graphisme, n’est pas forcément le lieu d’exposition le plus connu de l’agglo, ni le plus grand, ni le plus prolifique… Mais avec cette proposition, il prouve une fois de plus que sa pertinence tant en local qu’en national vaut celle des grandes institutions. Alors bravo à lui et, surtout, à celles et ceux qui le pilotent.
