Édito du n°1118 - mercredi 9 janvier 2019 - Petit Bulletin Grenoble
C’est l’une des plus grandes injustices de notre société contemporaine – au moins. Un état de fait révoltant sur lequel personne ne semble avoir prise, comme si rien ne pouvait le contrecarrer. Certains imaginent même ce phénomène cataclysmique se renforcer avec le temps et la partie déjà perdue. Démoralisant, notamment pour celles et ceux qui se battent quotidiennement afin que les choses changent.
Oui, le spectacle vivant a très mauvaise presse chez beaucoup qui ne voient en lui qu’ennui poli assuré, voire charabia incompréhensible destiné à un public adepte du branlage de nouille. Pourtant, ces reproches qui lui sont souvent adressés (avec d’autres, mais nous n’allons pas nous lancer ici dans un inventaire à la Prévert), sont souvent faux pour qui le connaît un peu. Et qui sait se retrouver dans ses vastes contrées il est vrai, on veut bien le concéder, parfois pas très lisibles.
Ce panorama de mi-saison est donc là pour vous guider vers les propositions qui nous semblent les plus fortes, les plus originales, les plus riches en émotions… Spoiler : ça commence dans quelques jours à la MC2 avec la pièce Fúria de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, une véritable claque. Et ça continuera les prochains mois ; alors on se croisera souvent dans les salles de spectacle, hein ?
