Mardi 17 octobre 2017 Créature folk aux blessures incurables, l'étrange Micah P. Hinson revient avec...Presents the Holy Strangers, "opéra folk moderne" sur le thème de la guerre aux airs de requiem dépouillé à la beauté spectrale. Moment de grâce suspendue en...
Gai comme un P. Hinson
Par Christophe Chabert
Publié Mercredi 8 avril 2009 - 1855 lectures
Musique / En trois albums essentiels, le jeune Texan Micah P. Hinson, armé de sa voix de vieux bluesman et d’un lyrisme fulgurant, a déballé ses tripes, inventé le gospel rock et mis de la tristesse dans la country music. Christophe Chabert
Troisième disque, troisième formation : cette fois, c’est le Red light orchestra qui l’accompagne, et Hinson semble se rapprocher de ses racines texanes en revisitant ouvertement la musique country. Plus de cordes, moins de piano, et surtout une mélancolie nouvelle, qui vient colmater la brèche ouverte par la colère des deux premiers albums. Car Micah P. Hinson semble aller vers la sagesse, comme Clint Eastwood dans son sublime Gran Torino, et cette rédemption typiquement américaine se traduit chez lui par des chansons apaisées, toujours à fleur de peau mais moins la fleur au fusil. Presque fleur bleue, même : sur les clichés qui illustrent l’album (signés Hinson, très bon photographe aussi !), la femme de sa vie lui sert de modèle. L’amour triomphe toujours, dit-on… À écouter les chansons de Micah P. Hinson, on serait prêt à le croire !Micah P. Hinson
Au Sonic, lundi 20 avril
«Micah P. Hinson and the red light orchestra» (Full time hobby / PIAS)
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