Baiser Mortel // The perfect kiss - New Order
The perfect kiss, ou «Le baiser parfait», est l’un des plus grands tubes de New Order. Bernard Sumner, Peter Hook, Stephen Morris, les trois fondateurs, avait tourné une page à fin tragique, celle de Joy Division. Ian Curtis s’était suicidé. Ils prennent le virage 80 avec dextérité et adopte Gillian Girbert. C’est le début d’une nouvelle histoire.
The perfect kiss est leur première composition à être intégrée à un album studio et à être produit en tant que single (on s’en fout mais ça fait une bonne entrée en matière). Elle demeure aujourd’hui l’une des chansons favorites des plus grands fans (j’assume parfaitement ce statut). Pourtant à sa sortie, elle ne connut pas le succès escompté. Les responsables marketing ont été montrés du doigt.
L’attrait de cette chanson, au-delà de son énergie incroyable, consiste en l’utilisation de sons singuliers et novateurs. Ce qui contribuera, encore un peu plus, à la démultiplication croissante des sons utilisés dans la composition musicale. Ainsi, dans le morceau, on peut déceler un effet de coassement sur les sons des synthés ou le bêlement d’un mouton à la fin du morceau, signes explicites d’un amour sans limites pour les animaux.
«La baiser parfait» n’est autre que celui de la mort (je suis le genre de personne qui raconte la fin des histoires). C’est la narration de la balade de deux amis accompagnés d’un flingue et d’un inévitable accident. C’est l’histoire de remords et de pensées coquines, “Tonight I should have stayed at home. Playing with my pleasure zone”. C’est l’histoire d’une réflexion solitaire, dans la nuit noire.
Le clip a été dirigé par Jonathan Demme, filmant le studio de fond en comble. Chercher les références à Joy Division est un jeu plutôt amusant (un indice : deux minimum). A danser et redanser.
Prochainement : Thieves Like Us
