Un rap simple, basique mais pas dénué d'intérêt. Orelsan s'est imposé logiquement comme un artiste populaire, une valeur sûre en l'espace d'une décade et de trois albums à l'esthétique totalement maîtrisée. Tout cela malgré les polémiques récurrentes liées à la Saint-Valentin... Orelsan est bel et bien sorti de sa chambre d'ado il y a bien longtemps et préfère squatter de plus grands espaces et les scènes des festivals. En ouvrant davantage son travail au grand public que n'ont pu le faire nombre de rappeurs et avec un background social à mille lieux des clichés du genre - fils de professeurs et ancien élève d'école de commerce -, le Caennais a su fédérer autour de thématiques et gimmicks qui parlent à un très grand nombre tels que les jeux vidéos, Internet, boîtes de nuit, junk food... Si La Fête est finie, elle se poursuit assurément chez Orelsan dont on devrait entendre le flow tout casser pendant encore de nombreuses années.
Orelsan, vendredi 14 juin au Zénith