« Pardonnez mon retard... On va tous mourir ». Parce que le tri sélectif risque de ne pas suffire, la fin de l'espèce humaine est peut-être proche.
Pour ou contre un monde meilleur est un projet fou. Celui d'un feuilleton théâtral, entamé par Benoit Lambert en 1999 pour interroger notre désir de changer le monde. Celui d'une œuvre en 10 tomes, qui dialoguent entre eux par leur thématique en explorant les mutations à l'œuvre dans l'époque contemporaine. Après 20 ans de questionnements sur le capitalisme et l'ultralibéralisme, sur l'idéologie dominante, les aliénations, la liberté, l'égalité, la fraternité, la civilisation, les massacres de masse et j'en passe, l'heure est au dénouement.
Avec Un Monde Meilleur, épilogue, dont il signe également le texte, le metteur en scène et actuel directeur de la Comédie de Saint-Etienne s'enquiert de notre futur, à la lumière de l'histoire de l'espèce humaine. Un ultime volet aussi mordant et cynique, piquant mais drôle que les précédents, construit sur-mesure comme une conférence théâtrale donnée par le brillant Christophe Brault... Pour, peut-être, un constat moins sombre qu'il n'y parait : puisque le monde moderne n'est finalement que bien peu de choses à l'échelle de l'Humanité, ne peut-on pas s'autoriser une lueur d'espoir ?
Un Monde meilleur, épilogue, de Benoit Lambert avec Christophe Brault, du 22 au 26 mars à la Comédie de Saint-Etienne