Dans les coulisses du programme Cunningham #4

Par Cindy Chamblas

Mercredi 23 mars, 14h, je me rends à l’Opéra de Lyon, par l’entrée des artistes, pour la première fois. Nous sommes tous prêts à découvrir l’Opéra et les danseurs : caméra, carnet et appareil photo en main. Nous commençons tout d’abord par descendre visiter la salle où sont stockés tous les décors. De grandes étagères se dressent jusqu’au haut plafond où sont logés tous types d’objets servant pour les décors : un jeu d’échec, des bustes antiques, des valises, des carnets, des lettres… Ça donne envie de fouiller, de toucher à tout, on se retrouve à imaginer des histoires avec tous ces objets cachés dans les entrailles de l’Opéra, qui attendent d’être sortis pour leur moment de gloire.


On remonte ensuite de quelques étages pour découvrir les coulisses, on entend des instruments en fond. À chaque étage, un autre son résonne et on déambule dans les couloirs, entre différentes tenues tout juste repassées, prêtes à être utilisées pour le spectacle du soir même. On change encore d’étage pour découvrir la salle de spectacle. Tout ce qui est créé dans l’Opéra prendra sa finalité ici. Des techniciens préparent la scène pour le spectacle du soir. Il y règne une ambiance sombre et mystérieuse, presque fantastique, où une légère fumée flotte sur le sol.


On monte encore pour arriver dans le lieu que nous attendions tous : la salle de répétition sous le dôme de l’Opéra. On s’installe donc discrètement dans la salle vitrée qui offre une superbe vue sur Lyon. De grands miroirs parent un mur et donne à la pièce une dimension sphérique impressionnante, où se reflètent l’architecture du dôme et la ville en fond. Les danseurs se mettent en place pour un filage de la pièce Made in America. Il n’y a pas de musique, le silence emplit la pièce et seuls les pas des danseurs et les conseils de leur coach résonnent dans la salle. L’ambiance est relaxante et au fil des minutes, les corps s’élancent, se tordent et tournent sur un rythme invisible. Une fois fini, tous les danseurs viennent au centre travailler d’avantages certains mouvements sous les conseils de leur coach. Tout est encore très silencieux, mais il y règne une ambiance amicale, où quelques rires résonnent parfois.


À la fin, deux danseurs prennent le temps de nous voir pour discuter avec nous. Pour eux aussi, cette pièce est déconcertante, ils ne connaissent pas la musique sur laquelle ils vont danser. Mais le métier de danseur semble passionnant, ils ne savent pas de quoi sera fait demain, mais ceci, finalement, n’est pas le plus important lorsque l’on vit de sa passion.

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