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SCENES

Les moments forts de la saison théâtre 2013/2014

Sélection réalisée par Nadja Pobel, Benjamin Mialot et Aurélien Martinez

SCENES

Les moments forts de la saison théâtre 2013/2014

Sélection réalisée par Nadja Pobel, Benjamin Mialot et Aurélien Martinez

Les moments forts de la saison théâtre 2013/2014

par Benjamin Mialot

Mardi 10 septembre 2013
3522
LECTURES

par Benjamin Mialot

Mardi 10 septembre 2013
3522
LECTURES

Regards

Née avec une malformation au visage, Séverine Fontaine a dû composer avec pendant toute son enfance. La jeune femme devenue comédienne a décidé de se nourrir de cette expérience pour livrer ce solo présenté comme «un manifeste pour la différence». Dans une scénographie convoquant une série de lampes, elle joue habilement avec le regard du spectateur. Un spectacle sincère et fort.
Au Centre Albert Camus, Bron, du 1
er au 4 octobre


Le Président

C’est grinçant et marquant comme… du Thomas Bernhard. Michel Raskine a su adapter cet immense dramaturge autrichien avec le fiel nécessaire. Plus d’un an après sa création aux Nuits de Fourvière 2012, sous chapiteau, il nous reste du Président ce décor bleu mat asphyxiant et ces marionnettes incarnant des personnages téléguidés par un couple diabolique et déchiré d’autocrates incarnés par Charlie Nelson et une éternelle Marief Guittier. Comme dans les dictatures, leur pouvoir est aussi effrayant qu’il est minuscule, apeurés qu’ils sont face à la menace anarchiste, retranchés dans leur tour de pacotille. À voir et revoir avant que Marief Guittier ne retrouve Michel Raskine pour sa création de la saison, Le Triomphe de l’amour de Marivaux au TNP (le 29 janvier au 21 février).
Au Théâtre de la Croix-Rousse, du 1er au 11 octobre
Au Théâtre de Villefranche, le 6 novembre


Une saison au Congo

Pour Mai, juin, juillet, ils étaient une cinquantaine sur scène. Dans Une saison au Congo, ils ne sont "que" 37, pour la plupart d'origine africaine. Mais à l'arrivée, le constat est le même : Christian Schiaretti n'est jamais aussi bon que lorsqu'il se confronte à l'Histoire, en l'occurrence à celle du Congo telle que la narra Aimé Césaire, de sa soif d'indépendance à sa gueule de bois au lendemain de l'assassinat de son premier héros national, Patrice Lumumba. Un matériau éminemment politique et poétique, que le directeur du TNP (et ses comédiens, tous plus habités les uns que les autres) transfigure par son amour du verbe et une astuce scénique qu'on ne lui soupçonnait pas.
Au TNP, du 16 au 25 octobre


El Cid !

Au Petit Bulletin, vous l’avez sans doute remarqué, nous avons quelques obsessions. Notamment sur le théâtre dit classique (ou de répertoire), valeur sûre pour les programmateurs désireux de remplir leur salle. Pourquoi pas, mais il faut alors que les metteurs en scène qui s’attaquent à ces textes maintes fois joués en proposent leur vision, dans l’idée mûrement réfléchie, pour ne pas apparaître comme de vils paresseux. Philippe Car, de la compagnie L’Agence de Voyage Imaginaires, a l’intelligence de ceux qui ont compris que le passé pouvait être (une partie de) l’avenir si l’on sait comment le prendre. Molière, Shakespeare, et aujourd’hui Corneille : les plus grands sont passés entre ses mains, pour des spectacles inventifs, généreux, et surtout très drôles. On attend avec impatience son Cid !.
Au Sémaphore, Irigny, les 18 et 19 octobre
Au TNG, du 26 au 29 mars


Avenir radieux, une fission française

Après Elf, la pompe Afrique, spectacle à succès qui porte bien son nom, et avant une troisième création sur l’industrie de l’armement, Nicolas Lambert s’attaque au sujet sensible du nucléaire, et à la construction depuis une soixantaine d’années du mythe qui l’entoure (une énergie propre, sûre, qui permet l’indépendance énergétique...). Sur scène, il incarne tout un tas de personnages, du politicien au directeur de la filière nucléaire française, en passant par le citoyen lambda ou encore le journaliste, pour cerner au plus près son objet d'étude. Le tout en retranscrivant mot à mot les discours des acteurs en présence, issus de coupures de presse, d’archives télévisées, ou encore de verbatims. Deux heures tour à tour drôles, cyniques et acerbes.
Au Théâtre Jean Marais, Saint-Fons, le 22 novembre


André

André Agassi n’aimait pas le tennis. C’est ce qu’il a tenté de faire croire à ceux qui l’ont apprécié sur les courts en dur, en herbe ou terre battue (il a gagné tous les tournois du Grand Chelem) dans sa biographie Life, dont s’est inspirée Marie Rémond pour ce spectacle modeste et diablement réussi. En fait, grimée en champion, la metteur en scène montre surtout l’assujettissement auquel le joueur a été contraint tout petit par son père ex-champion de boxe, puis par Nick Bolletieri, GI déguisé en coach. Ce sont eux et l’entourage mal intentionné d’Agassi que Marie Rémond fustige, rendant le joueur aussi attachant qu’il l'était sur les courts. André où l’art de bricoler un très beau spectacle d’à peine plus d’une heure avec trois chaises, une perruque et une bonne dose de tendre dérision.
À La Mouche, Saint-Genis-Laval, le 29 novembre
Au Radiant-Bellevue, les 3 et 4 décembre


Chocolat, clown nègre

La rencontre improbable entre le texte d’un historien spécialiste des questions d’identité et de minorités, Gérard Noiriel, et un metteur en scène et acteur, Marcel Bozonnet, par ailleurs ex-directeur de la Comédie Française. Ils joignent leurs forces au service du premier artiste noir de la scène française, Rafael, qui à la fin du XIXe siècle a fait la joie des Parisiens et de nombreux artistes - Toulouse-Lautrec l’a peint, les frères Lumière l’ont filmé. Au plateau, c'est la promesse d’un spectacle enlevé et réflexif.
Au TNG (programmation du TNP), du 30 novembre au 1er décembre


Le Crocodile trompeur

C’est du théâtre. Mais aussi un opéra. Du théâtre-opéra ? Sans doute, même si le genre, finalement, on s’en balance. Il faut simplement retenir que ce Crocodile trompeur est à voir. Aux commandes, Jeanne Candel, que l’on croisa dans le collectif La Vie Brève, et Samuel Achache, comédien issu de feu le collectif D’Ores et Déjà – oui, ceux qui livrèrent en 2009 Notre terreur, l’un de nos spectacles préférés du monde entier. Un duo qui a librement revisité le Didon & Énée de Purcell (une bien triste histoire d’amour). Sur scène les acteurs, dont l’inestimable Judith Chemla, sont fabuleux, énergiques à souhait, notamment dans les moments les plus loufoques – ah, la visite d’un corps humain par des médecins so british ! Et quand ils se lancent dans des envolées lyriques, nous restons stupéfaits par leur maîtrise technique. On en reparlera plus longuement en temps voulu.
Au Radiant-Bellevue, les 30 novembre et 1
er décembre
Au Théâtre de la Renaissance, le 16 mai
Au théâtre de Villefranche, les 20 et 21 mai


Perturbation

Attention débarquement de grands metteurs scène européens aux Célestins! Si Ostermeier déçoit un peu avec son premier spectacle en français (Les Revenants), les créations de Luc Bondy et Krystian Lupa sont encore à découvrir. Le premier compte sur Isabelle Huppert, Louis Garrel ou Bulle Ogier pour que la pauvre Dorante franchisse la frontière sociale et se marie à son amoureux, le riche Araminte, dans Les Fausses confidences (du 2 au 12 avril). Le second monte Perturbation, de l’indispensable Thomas Bernhard, avec une des meilleurs actrices françaises, Valérie Dréville. Reste à voir si Lupa et Bondy seront à la hauteur de leur réputation. Ils font, à tout le moins, partie des incontournables de la saison.
Perturbation aux Célestins du 3 au 7 décembre


Les Clowns

Quand des clowns s’ennuient, que font-ils ? Ils s’essaient au théâtre, tout simplement. Et, quitte à y aller franco, autant se confronter au mythique Shakespeare, à ses intrigues à rallonge et ses personnages en veux-tu en-voilà. Le spectacle de François Cervantès est ainsi une subtile mise en abîme orchestrée par trois clowns apprentis comédiens : Boudu, Arletti et Zig. Une création touchante, emplie de poésie et de tendresse, même dans ses moments les plus cavaliers, quand la tension se fait de plus en plus pressante entre les personnages, et où les «salope» fusent à tout va. Immanquable.
Au Théâtre de la Croix-Rousse, du 3 au 7 décembre


La Carriole fantasque de Monsieur Vivaldi

Il y a le théâtre tiré à quatre épingles, où rien ne dépasse. Et puis il y a le théâtre de la jeune compagnie grenobloise Les Gentils, à l'esprit très Do It Yourself. Sur le plateau, ça brasse, ça vit, ça chante, et ça fait beaucoup de bien ! Au TNG, ils dévoileront leur nouveau cabaret déjanté et volontairement désuet, intitulé La Carriole fantasque de Monsieur Vivaldi. Tout un programme.
Au TNG, du 14 au 22 décembre


The Animals and Children Took to the Streets

Grand succès au festival d’Avignon 2012, cette pièce merveilleuse mêlant théâtre, animation et musique live, en anglais surtitré et accessible aux enfants dès 10 ans, déboule enfin chez nous. Elle est signée Suzanne Andrade et conte l’histoire d’une petite fille et de sa maman découvrant, un soir de 1927, un immeuble abandonné dans un quartier pauvre où tout est possible. La scène y est infiniment imagée et emprunte au cinéma, à l’image animée, au théâtre d’ombre, à Méliès, à Keaton et Burton. Splendide !
Au Théâtre de la Renaissance, du 18 au 20 décembre


Mon traître

On a vu naitre Emmanuel Meirieu avec des créations maison à l'Élysée et au Théâtre de la Croix-Rousse à l'époque du regretté Philippe Faure. Hormis quelques écarts du côté des classiques (Sophocle, Shakespeare), il s’est toujours consacré aux contemporains anglo-saxons (Connely, Butterworth, Mamet, Banks), qui l’ont poussé hors de sa ville (créations récentes à Vidy-Lausanne et longues séquences aux Bouffes du Nord parisiennes). Voilà qu’en avril dernier, il adaptait deux romans de Sorj Chalandon, Mon traître et Retour à Killybeg, dans lequel le journaliste et écrivain narre son incroyable histoire de reporter en Irlande du Nord aux côtés de combattants de l’IRA, tout près de leur leader devenu son icône, Tyrone Meehan, qui se révèlera être au service des services secrets anglais - son traître donc. La scénographie est minimale et splendide, l'émotion maximale : Sorj Chalandon, qui s’est volontairement tenu à l’écart de tout ce travail théâtral, ne s’en est pas remis.
Au Radiant-Bellevue, le 11 janvier


Innocence

À force de travailler les textes d’Howard Barker, d’assister à des stages sur son écriture jusqu’à pousser les portes de sa Wrestling School londonienne, Aurélie Pitrat, du collectif nÖjd, a fini par le ramener dans ses bagages. Non seulement le grand dramaturge anglais lui a confié un texte inédit relatant la persécution et la mort de Marie-Antoinette et son fils durant la Révolution de 1789, mais en plus il le mettra lui-même en scène avec son collaborateur Gerrard McArthur.
Aux Célestins (petite salle), du 21 janvier au 1er février


Ekatérina Ivanovna

Après avoir démontré que Shakespeare était soluble dans la culture street le temps d'une très inventive trilogie et mis à jour sa viscérale adaptation du tout premier texte de l'Écossais David Harrower (DesCouteaux dans les poules), David Gauchard, pour sa troisième et dernière année de résidence à Villefranche, s'attaque à Léonid Andreïev. Plus précisément à Ekatérina Ivanovna, texte aussi tragique que critique dans lequel l'auteur russe, à travers le destin d'une femme aisée accusée à tort d'adultère, interrogeait la place de la femme dans la société du début du XXe siècle. Prometteur, d'autant que Gauchard retrouvera pour l'occasion le guitariste Olivier Mellano.
Au Théâtre de Villefranche, les 28 et 29 janvier


Kiss & cry

Kiss & Cry, comme le nom désignant le minuscule coin où les patineurs attendent fébriles les notes des jurés, serrés contre leur coach (souvent une mama russe bien arrondie). Pour autant, point de Gritschuk-Platov rongeant leur frein avant de décrocher l’or olympique ici, mais un spectacle co-signé par le réalisateur de Toto le héros, Jaco van Dormael, et la chorégraphe Michèle Anne de Mey. Au plateau, des manipulateurs-acteurs jouent avec leurs doigts filmés en gros plan. Ce ballet miniature est retransmis sur un écran en fond de scène et entrecoupé de divagations oniriques via un petit train qui, là encore filmé en gros plan, devient une bête humaine. Avec une infinie finesse, se construit sous nos yeux un spectacle atypique.
Aux Célestins, du 29 janvier au 6 février


Un beau matin, Aladin

Voilà un casting comme on en rêve, entre éclectisme et talents purs. Dans Un beau matin, Aladin, le vieux routier Charles Tordjman met en scène le conte des Mille et une nuits avec sa complice et actrice fétiche, la précieuse Agnès Sourdillon, non sans s'entourer de l’un des frères Forman, fils de Miloš, qui signe la scénographie et la création de marionnettes. Nous n’avons pas encore vu le spectacle, créé bientôt dans le cadre de Marseille-Provence 2013, mais nous avons toute confiance en ces artistes réunis pour illuminer les yeux des petits (dès 8 ans) et des plus grands.

Au Théâtre de Villefranche, le 15 février

Au Théâtre de la Renaissance, le 23 mai


End/igné

Combattre la religion qui prend le pas sur le politique, dire et redire au monde que tous les Algériens (comme d’autres habitants du Maghreb) ne sont pas au garde-à-vous devant le Coran. Tel est l'objet de ce solo impeccablement maîtrisé de Azeddine Benamara, dans lequel il incarne les mots de Mustapha Bendofil, romancier, dramaturge et journaliste au quotidien progressiste El Watan. Moussa, préposé à la morgue, veille son ami qui s’est suicidé, désespéré de ne pouvoir être libre de ses mouvements dans son pays. Dans la deuxième partie du spectacle, le comédien devient l’ami et dresse un bilan terrifiant d'une Algérie engoncée dans son immobilisme. End/Igné est constamment à la lisière de la douleur, de la colère et de l’espoir. Mémorable.
Au Théâtre de Vénissieux, vendredi 21 février


Cendrillon

Ce n’est certainement pas très original pour qui nous est fidèle, mais le spectacle que l’on place tout en haut de la liste des conseils de rentrée est signé Joël Pommerat, qui revient à Lyon avec une pièce de son répertoire des contes. Mais attention, il a tant modelé ce Cendrillon à sa convenance que le texte s’est endurci et contemporanéisé. Au final, ce n’est pas que pour les enfants, ça fume, ça jure et ça berce aussi. La jeune fille, rebaptisée Cendrier, n’a pas bien entendu les derniers mots prononcés par sa mère avant de mourir et croit qu’elle doit penser à elle tout le temps. Sa montre à quartz 80’s sonne donc sans cesse sur les notes de «à vous dirais-je maman», et voilà la gamine entravée par cette mémoire à porter, sa marâtre de belle-mère et son père inerte, jusqu’au face-à-face, miraculeux, avec un prince qui n’a rien de charmant, en fait un gosse aussi perdu qu'elle. Quand la salle se rallume, plus de la moitié des spectateurs – et nous avec - sont en larmes. Rarissime.
Au TNP du 13 au 22 mars


Steve V

Déjà deux ans que Steve Jobs est décédé, et, sorti d'un paresseux biopic avec l'attrape-cougars Ashton Kutcher, le visionnaire co-fondateur d'Apple n'a toujours pas eu droit à une canonisation artistique digne de ce nom. Steve V pourrait bien remédier à cela, cet «opéra de chambre» ayant sur le papier tout pour marquer la saison : un parti pris audacieux (le parcours de Jobs y est mis en parallèle avec la belliqueuse accession d'Henri V au trône de France), un passif encourageant (Aucun homme n'est une île et La Nuit les brutes, les deux précédentes collaborations de Fabrice Melquiot et Roland Auzet étaient de belles réussites) et une inconnue (le rappeur Oxmo Puccino, en narrateur shakespearien).
Au Théâtre de la Renaissance, du 14 au 18 mars


En travaux

Succès du Off du Festival d’Avignon 2012, la création de Pauline Sales, auteur et metteur en scène qui sillonne la France, s’arrête dans trois villes de l’agglomération. Résolument contemporaine, l’histoire est celle un homme bien implanté dans sa région et d’une biélorusse émigrée et intérimaire. Leur rencontre et leur découverte se déroulent dans un décor de plus en plus utilisé par le cinéma : un chantier. Dans cet antre peu glamour, Pauline Sales signe un spectacle où les contraires s’attirent autant qu’ils se craignent.
À l’Atrium, Tassin-la-demi-Lune, le 22 avril
Au Centre Théo Argence, Saint-Priest, les 24 et 25 avril
Au Théâtre Jean Marais, Saint-Fons, le 26 avril


Karamazov

L’un des plus intenses moments de théâtre de la saison dernière s'est produit hors programmation, pour une poignée de professionnels, au Théâtre des Ateliers : la mise en scène par La Meute, collectif déjà très remarqué, et Thierry Jolivet, de Belgrade. Dans ce texte déchirant, Angelica Liddell embarquait une reporter de guerre dans la ville serbe à l’heure des obsèques de Milosevic à la rencontre des victimes et des complices de la guerre, tous meurtris. S’il est déplorable, qu’à l’exception du théâtre Jean-Vilar (les 25 et 26 février) hors les murs de Bourgoin-Jallieu, ce travail en cours, plus abouti que bien des créations, ne soit pas sur les scènes lyonnaises cette saison, il faut aller revoir Karamazov, créé précédemment par la compagnie. Plus obscure que Belgrade, ce travail est néanmoins la preuve éclatante que cette toute jeune compagnie a déjà les épaules pour mettre en scène les sentiments paroxystiques de la haine et du désespoir.
Au Centre Charlie Chaplin, Vaulx-en-Velin, les 10 et 11 avril


L’Augmentation

Ils se nomment La Nouvelle Fabrique et ça correspond bien leur sens du bidouillage. Ces jeunes comédiens sortis de l’ENSATT ne sont toutefois pas des Géo Trouvetout qui dézingueraient le plateau mais, par de petits trucs, ils inventent leur monde. Avec de la musique, de drôles de mimiques et un don pour le comique décalé, ils avaient fait de La Vieille de Daniil Harms un petit bijou de fantaisie, alors que le texte raconte l’embarras d’un jeune souhaitant se débarrasser du corps d’une vieille dame, morte par hasard chez lui, afin de rattraper une demoiselle pour laquelle il vient d’avoir le coup de foudre. Il y a fort à parier que l’univers de Perec et de son Augmentation leur conviendra à merveille.
Au théâtre des Clochards Célestes du 12 au 27 mai

Regards

Née avec une malformation au visage, Séverine Fontaine a dû composer avec pendant toute son enfance. La jeune femme devenue comédienne a décidé de se nourrir de cette expérience pour livrer ce solo présenté comme «un manifeste pour la différence». Dans une scénographie convoquant une série de lampes, elle joue habilement avec le regard du spectateur. Un spectacle sincère et fort.
Au Centre Albert Camus, Bron, du 1
er au 4 octobre


Le Président

C’est grinçant et marquant comme… du Thomas Bernhard. Michel Raskine a su adapter cet immense dramaturge autrichien avec le fiel nécessaire. Plus d’un an après sa création aux Nuits de Fourvière 2012, sous chapiteau, il nous reste du Président ce décor bleu mat asphyxiant et ces marionnettes incarnant des personnages téléguidés par un couple diabolique et déchiré d’autocrates incarnés par Charlie Nelson et une éternelle Marief Guittier. Comme dans les dictatures, leur pouvoir est aussi effrayant qu’il est minuscule, apeurés qu’ils sont face à la menace anarchiste, retranchés dans leur tour de pacotille. À voir et revoir avant que Marief Guittier ne retrouve Michel Raskine pour sa création de la saison, Le Triomphe de l’amour de Marivaux au TNP (le 29 janvier au 21 février).
Au Théâtre de la Croix-Rousse, du 1er au 11 octobre
Au Théâtre de Villefranche, le 6 novembre


Une saison au Congo

Pour Mai, juin, juillet, ils étaient une cinquantaine sur scène. Dans Une saison au Congo, ils ne sont "que" 37, pour la plupart d'origine africaine. Mais à l'arrivée, le constat est le même : Christian Schiaretti n'est jamais aussi bon que lorsqu'il se confronte à l'Histoire, en l'occurrence à celle du Congo telle que la narra Aimé Césaire, de sa soif d'indépendance à sa gueule de bois au lendemain de l'assassinat de son premier héros national, Patrice Lumumba. Un matériau éminemment politique et poétique, que le directeur du TNP (et ses comédiens, tous plus habités les uns que les autres) transfigure par son amour du verbe et une astuce scénique qu'on ne lui soupçonnait pas.
Au TNP, du 16 au 25 octobre


El Cid !

Au Petit Bulletin, vous l’avez sans doute remarqué, nous avons quelques obsessions. Notamment sur le théâtre dit classique (ou de répertoire), valeur sûre pour les programmateurs désireux de remplir leur salle. Pourquoi pas, mais il faut alors que les metteurs en scène qui s’attaquent à ces textes maintes fois joués en proposent leur vision, dans l’idée mûrement réfléchie, pour ne pas apparaître comme de vils paresseux. Philippe Car, de la compagnie L’Agence de Voyage Imaginaires, a l’intelligence de ceux qui ont compris que le passé pouvait être (une partie de) l’avenir si l’on sait comment le prendre. Molière, Shakespeare, et aujourd’hui Corneille : les plus grands sont passés entre ses mains, pour des spectacles inventifs, généreux, et surtout très drôles. On attend avec impatience son Cid !.
Au Sémaphore, Irigny, les 18 et 19 octobre
Au TNG, du 26 au 29 mars


Avenir radieux, une fission française

Après Elf, la pompe Afrique, spectacle à succès qui porte bien son nom, et avant une troisième création sur l’industrie de l’armement, Nicolas Lambert s’attaque au sujet sensible du nucléaire, et à la construction depuis une soixantaine d’années du mythe qui l’entoure (une énergie propre, sûre, qui permet l’indépendance énergétique...). Sur scène, il incarne tout un tas de personnages, du politicien au directeur de la filière nucléaire française, en passant par le citoyen lambda ou encore le journaliste, pour cerner au plus près son objet d'étude. Le tout en retranscrivant mot à mot les discours des acteurs en présence, issus de coupures de presse, d’archives télévisées, ou encore de verbatims. Deux heures tour à tour drôles, cyniques et acerbes.
Au Théâtre Jean Marais, Saint-Fons, le 22 novembre


André

André Agassi n’aimait pas le tennis. C’est ce qu’il a tenté de faire croire à ceux qui l’ont apprécié sur les courts en dur, en herbe ou terre battue (il a gagné tous les tournois du Grand Chelem) dans sa biographie Life, dont s’est inspirée Marie Rémond pour ce spectacle modeste et diablement réussi. En fait, grimée en champion, la metteur en scène montre surtout l’assujettissement auquel le joueur a été contraint tout petit par son père ex-champion de boxe, puis par Nick Bolletieri, GI déguisé en coach. Ce sont eux et l’entourage mal intentionné d’Agassi que Marie Rémond fustige, rendant le joueur aussi attachant qu’il l'était sur les courts. André où l’art de bricoler un très beau spectacle d’à peine plus d’une heure avec trois chaises, une perruque et une bonne dose de tendre dérision.
À La Mouche, Saint-Genis-Laval, le 29 novembre
Au Radiant-Bellevue, les 3 et 4 décembre


Chocolat, clown nègre

La rencontre improbable entre le texte d’un historien spécialiste des questions d’identité et de minorités, Gérard Noiriel, et un metteur en scène et acteur, Marcel Bozonnet, par ailleurs ex-directeur de la Comédie Française. Ils joignent leurs forces au service du premier artiste noir de la scène française, Rafael, qui à la fin du XIXe siècle a fait la joie des Parisiens et de nombreux artistes - Toulouse-Lautrec l’a peint, les frères Lumière l’ont filmé. Au plateau, c'est la promesse d’un spectacle enlevé et réflexif.
Au TNG (programmation du TNP), du 30 novembre au 1er décembre


Le Crocodile trompeur

C’est du théâtre. Mais aussi un opéra. Du théâtre-opéra ? Sans doute, même si le genre, finalement, on s’en balance. Il faut simplement retenir que ce Crocodile trompeur est à voir. Aux commandes, Jeanne Candel, que l’on croisa dans le collectif La Vie Brève, et Samuel Achache, comédien issu de feu le collectif D’Ores et Déjà – oui, ceux qui livrèrent en 2009 Notre terreur, l’un de nos spectacles préférés du monde entier. Un duo qui a librement revisité le Didon & Énée de Purcell (une bien triste histoire d’amour). Sur scène les acteurs, dont l’inestimable Judith Chemla, sont fabuleux, énergiques à souhait, notamment dans les moments les plus loufoques – ah, la visite d’un corps humain par des médecins so british ! Et quand ils se lancent dans des envolées lyriques, nous restons stupéfaits par leur maîtrise technique. On en reparlera plus longuement en temps voulu.
Au Radiant-Bellevue, les 30 novembre et 1
er décembre
Au Théâtre de la Renaissance, le 16 mai
Au théâtre de Villefranche, les 20 et 21 mai


Perturbation

Attention débarquement de grands metteurs scène européens aux Célestins! Si Ostermeier déçoit un peu avec son premier spectacle en français (Les Revenants), les créations de Luc Bondy et Krystian Lupa sont encore à découvrir. Le premier compte sur Isabelle Huppert, Louis Garrel ou Bulle Ogier pour que la pauvre Dorante franchisse la frontière sociale et se marie à son amoureux, le riche Araminte, dans Les Fausses confidences (du 2 au 12 avril). Le second monte Perturbation, de l’indispensable Thomas Bernhard, avec une des meilleurs actrices françaises, Valérie Dréville. Reste à voir si Lupa et Bondy seront à la hauteur de leur réputation. Ils font, à tout le moins, partie des incontournables de la saison.
Perturbation aux Célestins du 3 au 7 décembre


Les Clowns

Quand des clowns s’ennuient, que font-ils ? Ils s’essaient au théâtre, tout simplement. Et, quitte à y aller franco, autant se confronter au mythique Shakespeare, à ses intrigues à rallonge et ses personnages en veux-tu en-voilà. Le spectacle de François Cervantès est ainsi une subtile mise en abîme orchestrée par trois clowns apprentis comédiens : Boudu, Arletti et Zig. Une création touchante, emplie de poésie et de tendresse, même dans ses moments les plus cavaliers, quand la tension se fait de plus en plus pressante entre les personnages, et où les «salope» fusent à tout va. Immanquable.
Au Théâtre de la Croix-Rousse, du 3 au 7 décembre


La Carriole fantasque de Monsieur Vivaldi

Il y a le théâtre tiré à quatre épingles, où rien ne dépasse. Et puis il y a le théâtre de la jeune compagnie grenobloise Les Gentils, à l'esprit très Do It Yourself. Sur le plateau, ça brasse, ça vit, ça chante, et ça fait beaucoup de bien ! Au TNG, ils dévoileront leur nouveau cabaret déjanté et volontairement désuet, intitulé La Carriole fantasque de Monsieur Vivaldi. Tout un programme.
Au TNG, du 14 au 22 décembre


The Animals and Children Took to the Streets

Grand succès au festival d’Avignon 2012, cette pièce merveilleuse mêlant théâtre, animation et musique live, en anglais surtitré et accessible aux enfants dès 10 ans, déboule enfin chez nous. Elle est signée Suzanne Andrade et conte l’histoire d’une petite fille et de sa maman découvrant, un soir de 1927, un immeuble abandonné dans un quartier pauvre où tout est possible. La scène y est infiniment imagée et emprunte au cinéma, à l’image animée, au théâtre d’ombre, à Méliès, à Keaton et Burton. Splendide !
Au Théâtre de la Renaissance, du 18 au 20 décembre


Mon traître

On a vu naitre Emmanuel Meirieu avec des créations maison à l'Élysée et au Théâtre de la Croix-Rousse à l'époque du regretté Philippe Faure. Hormis quelques écarts du côté des classiques (Sophocle, Shakespeare), il s’est toujours consacré aux contemporains anglo-saxons (Connely, Butterworth, Mamet, Banks), qui l’ont poussé hors de sa ville (créations récentes à Vidy-Lausanne et longues séquences aux Bouffes du Nord parisiennes). Voilà qu’en avril dernier, il adaptait deux romans de Sorj Chalandon, Mon traître et Retour à Killybeg, dans lequel le journaliste et écrivain narre son incroyable histoire de reporter en Irlande du Nord aux côtés de combattants de l’IRA, tout près de leur leader devenu son icône, Tyrone Meehan, qui se révèlera être au service des services secrets anglais - son traître donc. La scénographie est minimale et splendide, l'émotion maximale : Sorj Chalandon, qui s’est volontairement tenu à l’écart de tout ce travail théâtral, ne s’en est pas remis.
Au Radiant-Bellevue, le 11 janvier


Innocence

À force de travailler les textes d’Howard Barker, d’assister à des stages sur son écriture jusqu’à pousser les portes de sa Wrestling School londonienne, Aurélie Pitrat, du collectif nÖjd, a fini par le ramener dans ses bagages. Non seulement le grand dramaturge anglais lui a confié un texte inédit relatant la persécution et la mort de Marie-Antoinette et son fils durant la Révolution de 1789, mais en plus il le mettra lui-même en scène avec son collaborateur Gerrard McArthur.
Aux Célestins (petite salle), du 21 janvier au 1er février


Ekatérina Ivanovna

Après avoir démontré que Shakespeare était soluble dans la culture street le temps d'une très inventive trilogie et mis à jour sa viscérale adaptation du tout premier texte de l'Écossais David Harrower (DesCouteaux dans les poules), David Gauchard, pour sa troisième et dernière année de résidence à Villefranche, s'attaque à Léonid Andreïev. Plus précisément à Ekatérina Ivanovna, texte aussi tragique que critique dans lequel l'auteur russe, à travers le destin d'une femme aisée accusée à tort d'adultère, interrogeait la place de la femme dans la société du début du XXe siècle. Prometteur, d'autant que Gauchard retrouvera pour l'occasion le guitariste Olivier Mellano.
Au Théâtre de Villefranche, les 28 et 29 janvier


Kiss & cry

Kiss & Cry, comme le nom désignant le minuscule coin où les patineurs attendent fébriles les notes des jurés, serrés contre leur coach (souvent une mama russe bien arrondie). Pour autant, point de Gritschuk-Platov rongeant leur frein avant de décrocher l’or olympique ici, mais un spectacle co-signé par le réalisateur de Toto le héros, Jaco van Dormael, et la chorégraphe Michèle Anne de Mey. Au plateau, des manipulateurs-acteurs jouent avec leurs doigts filmés en gros plan. Ce ballet miniature est retransmis sur un écran en fond de scène et entrecoupé de divagations oniriques via un petit train qui, là encore filmé en gros plan, devient une bête humaine. Avec une infinie finesse, se construit sous nos yeux un spectacle atypique.
Aux Célestins, du 29 janvier au 6 février


Un beau matin, Aladin

Voilà un casting comme on en rêve, entre éclectisme et talents purs. Dans Un beau matin, Aladin, le vieux routier Charles Tordjman met en scène le conte des Mille et une nuits avec sa complice et actrice fétiche, la précieuse Agnès Sourdillon, non sans s'entourer de l’un des frères Forman, fils de Miloš, qui signe la scénographie et la création de marionnettes. Nous n’avons pas encore vu le spectacle, créé bientôt dans le cadre de Marseille-Provence 2013, mais nous avons toute confiance en ces artistes réunis pour illuminer les yeux des petits (dès 8 ans) et des plus grands.

Au Théâtre de Villefranche, le 15 février

Au Théâtre de la Renaissance, le 23 mai


End/igné

Combattre la religion qui prend le pas sur le politique, dire et redire au monde que tous les Algériens (comme d’autres habitants du Maghreb) ne sont pas au garde-à-vous devant le Coran. Tel est l'objet de ce solo impeccablement maîtrisé de Azeddine Benamara, dans lequel il incarne les mots de Mustapha Bendofil, romancier, dramaturge et journaliste au quotidien progressiste El Watan. Moussa, préposé à la morgue, veille son ami qui s’est suicidé, désespéré de ne pouvoir être libre de ses mouvements dans son pays. Dans la deuxième partie du spectacle, le comédien devient l’ami et dresse un bilan terrifiant d'une Algérie engoncée dans son immobilisme. End/Igné est constamment à la lisière de la douleur, de la colère et de l’espoir. Mémorable.
Au Théâtre de Vénissieux, vendredi 21 février


Cendrillon

Ce n’est certainement pas très original pour qui nous est fidèle, mais le spectacle que l’on place tout en haut de la liste des conseils de rentrée est signé Joël Pommerat, qui revient à Lyon avec une pièce de son répertoire des contes. Mais attention, il a tant modelé ce Cendrillon à sa convenance que le texte s’est endurci et contemporanéisé. Au final, ce n’est pas que pour les enfants, ça fume, ça jure et ça berce aussi. La jeune fille, rebaptisée Cendrier, n’a pas bien entendu les derniers mots prononcés par sa mère avant de mourir et croit qu’elle doit penser à elle tout le temps. Sa montre à quartz 80’s sonne donc sans cesse sur les notes de «à vous dirais-je maman», et voilà la gamine entravée par cette mémoire à porter, sa marâtre de belle-mère et son père inerte, jusqu’au face-à-face, miraculeux, avec un prince qui n’a rien de charmant, en fait un gosse aussi perdu qu'elle. Quand la salle se rallume, plus de la moitié des spectateurs – et nous avec - sont en larmes. Rarissime.
Au TNP du 13 au 22 mars


Steve V

Déjà deux ans que Steve Jobs est décédé, et, sorti d'un paresseux biopic avec l'attrape-cougars Ashton Kutcher, le visionnaire co-fondateur d'Apple n'a toujours pas eu droit à une canonisation artistique digne de ce nom. Steve V pourrait bien remédier à cela, cet «opéra de chambre» ayant sur le papier tout pour marquer la saison : un parti pris audacieux (le parcours de Jobs y est mis en parallèle avec la belliqueuse accession d'Henri V au trône de France), un passif encourageant (Aucun homme n'est une île et La Nuit les brutes, les deux précédentes collaborations de Fabrice Melquiot et Roland Auzet étaient de belles réussites) et une inconnue (le rappeur Oxmo Puccino, en narrateur shakespearien).
Au Théâtre de la Renaissance, du 14 au 18 mars


En travaux

Succès du Off du Festival d’Avignon 2012, la création de Pauline Sales, auteur et metteur en scène qui sillonne la France, s’arrête dans trois villes de l’agglomération. Résolument contemporaine, l’histoire est celle un homme bien implanté dans sa région et d’une biélorusse émigrée et intérimaire. Leur rencontre et leur découverte se déroulent dans un décor de plus en plus utilisé par le cinéma : un chantier. Dans cet antre peu glamour, Pauline Sales signe un spectacle où les contraires s’attirent autant qu’ils se craignent.
À l’Atrium, Tassin-la-demi-Lune, le 22 avril
Au Centre Théo Argence, Saint-Priest, les 24 et 25 avril
Au Théâtre Jean Marais, Saint-Fons, le 26 avril


Karamazov

L’un des plus intenses moments de théâtre de la saison dernière s'est produit hors programmation, pour une poignée de professionnels, au Théâtre des Ateliers : la mise en scène par La Meute, collectif déjà très remarqué, et Thierry Jolivet, de Belgrade. Dans ce texte déchirant, Angelica Liddell embarquait une reporter de guerre dans la ville serbe à l’heure des obsèques de Milosevic à la rencontre des victimes et des complices de la guerre, tous meurtris. S’il est déplorable, qu’à l’exception du théâtre Jean-Vilar (les 25 et 26 février) hors les murs de Bourgoin-Jallieu, ce travail en cours, plus abouti que bien des créations, ne soit pas sur les scènes lyonnaises cette saison, il faut aller revoir Karamazov, créé précédemment par la compagnie. Plus obscure que Belgrade, ce travail est néanmoins la preuve éclatante que cette toute jeune compagnie a déjà les épaules pour mettre en scène les sentiments paroxystiques de la haine et du désespoir.
Au Centre Charlie Chaplin, Vaulx-en-Velin, les 10 et 11 avril


L’Augmentation

Ils se nomment La Nouvelle Fabrique et ça correspond bien leur sens du bidouillage. Ces jeunes comédiens sortis de l’ENSATT ne sont toutefois pas des Géo Trouvetout qui dézingueraient le plateau mais, par de petits trucs, ils inventent leur monde. Avec de la musique, de drôles de mimiques et un don pour le comique décalé, ils avaient fait de La Vieille de Daniil Harms un petit bijou de fantaisie, alors que le texte raconte l’embarras d’un jeune souhaitant se débarrasser du corps d’une vieille dame, morte par hasard chez lui, afin de rattraper une demoiselle pour laquelle il vient d’avoir le coup de foudre. Il y a fort à parier que l’univers de Perec et de son Augmentation leur conviendra à merveille.
Au théâtre des Clochards Célestes du 12 au 27 mai


Le Président

De Thomas Bernhard, ms Michel Raskine, 1h40. Un couple présidentiel survit à un attentat terroriste. mais Madame ne se remet pas de la mort de son petit chien Théâtre de la Croix-Rousse Place Joannès Ambre Lyon 4e

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

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Une Saison au Congo

D'Aimé Césaire, ms Christian Schiaretti. Lorsque le Congo belge acquiert son indépendance, débutent des affrontements pour l'accès au pouvoir
Théâtre National Populaire 8 place Lazare-Goujon Villeurbanne

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

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Avenir radieux, une fission française

De et par Nicolas Lambert, cie Un Pas de Côté, 1h45. Histoire du nucléaire français, de ses ors républicains à ses non-dits étouffants
Théâtre Jean Marais 53 rue Carnot Saint-Fons

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Sous les étoiles de Paris

De Claus Drexel (Fr, 1h30) avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère

Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

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