Quelle relation peut-on entretenir avec l'assassin de l'un de ses proches ? Le pardon est-il possible ? Peut-on comprendre le geste ? La dernière lettre aborde un sujet sensible mais profondément humain et complexe. Anna est une journaliste française expatriée aux Etats-Unis, elle vit dans une grande ville de la côte Est. Mariée, elle est mère d'une jeune fille.
Son existence est bousculée par l'assassinat de son mari, absent pour un déplacement professionnel à Houston. Le deuil de la jeune femme est rythmé par ses échanges épistolaires avec l'homme qui a tué le père de sa fille. La correspondance est difficile mais rendue possible par Clémence, bénévole dans une association qui met en lien la famille des victimes avec les condamnés. Que peut-il naître d'un échange aussi hors du commun ? Le texte et la mise en scène de Violaine Arsac défient les lois de la normalité pour un résultat captivant et finalement plein d'humanité.
La dernière lettre, par Violaine Arsac, atelier théâtre actuel, jeudi 17 novembre à 20h à l'Échappé de Sorbiers