Le rose, est-ce que les garçons aussi peuvent en porter ? C'est l'une des thématiques que soulève Le Problème avec le rose. Quatre copains voient leurs certitudes s'effondrer quand ils apprennent que leur couleur préférée est réservée à la gente féminine. C'est parti pour une quête d'identité semée de doutes et de clichés à déconstruire.
Quand garçons et filles se séparent dans les cours d'école, quand l'homme viril se doit d'acheter des grosses voitures et la femme de s'occuper du dîner, Erika Tremblay-Roy intervient : le rose, c'est pas que pour les filles. Tragique et comique se mêlent dans une cour de récré grandeur nature. Dans ce spectacle dansé et joué, c'est toute la famille qui est impliquée. La question du genre, la construction de soi en tant que garçon ou fille, la complexité des relations, tout y passe. Quand ce n'est pas par les mots, c'est par la danse : une importante partie du message passe par le corps, ses souffrances et ses joies. Lever de rideau, lumière sur nos tabous, que les adeptes du rose bonbon clament leurs couleurs.
Le Problème avec le rose, par la compagnie La Parenthèse et Le Petit Théâtre de Sherbrooke, le 10 janvier à 10h et 14h, la Buire, espace culturel de L'Horme