Théâtre : événements à venir
Nos paysages mineurs + En finir avec leur histoire
Texte et mise en scène de Marc Lainé, 2h50. Deux premiers volets d'une trilogie, ces deux pièces retracent la rencontre à bord d'un train de Liliane, employée de magasin et Paul, professeur de philosophie et futur écrivain. Si leurs origines sociales les opposent, ils vont s’engager politiquement et s’aimer avant de se séparer. La seconde partie, quant à elle, raconte leurs retrouvailles vingt ans plus tard, en 1992, au cours d'une balade de nuit dans les rues parisiennes au cours de laquelle ils échangent leurs désillusions post-soixante-huitardes.
Jeune qui veille
Texte de Lucie Vérot Solaure, mise en scène de Marie Demesy, 1h15, dès 12 ans. Dans un futur proche, en France ultramarine, Matilda s’est liée d’amitié avec Yan. Une nuit, les deux adolescents se retrouvent pour tenter de renouer avec le passé en s’essayant au spiritisme. Myrtha, une « vraie créole d'ici » surgit alors, peu de jours après sa mort. N'ayant été ni réclamée ni identifiée, elle pose un ultimatum aux deux jeunes : lui organiser une sépulture avant l’aube ou être hantés à jamais.
Passeport
Texte et mise en scène d'Alexis Michalik, 1h30, dès 12 ans. Issa, jeune Érythréen laissé pour mort dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Alors que le seul élément tangible de son passé est son passeport, il entame une longue quête semée d’embûches afin d’obtenir un titre de séjour, entouré de compagnons d’infortune.
La folle journée ou Le mariage de Figaro
D’après Beaumarchais, mise en scène de Lucile Lacaze, 2h, dès 14 ans. En 1784, Suzanne, femme de chambre, s’apprête à épouser l’intendant Figaro, mais son maître, le comte Almaviva, exige de déflorer la future mariée. Pour déjouer les plans de l’aristocrate, des alliances inattendues se forment alors que la Révolution se profile et que le comte s’accroche à ses derniers pouvoirs.
Nuit d'ivresse
De Josiane Balasko, mise en scène de Julie Hugon, 1h30, dès 14 ans. Tout oppose Simone et Jacques Belin, qui se rencontrent en fin de soirée dans un bistrot. Malgré leurs différences il se retrouvent dans l’ivresse, se racontent et s’inventent. Toutefois, le réveil risque d’être difficile.
Remonter le col à cet univers cassé
Les Ateliers Frappaz organisent trois jours dédiés aux créatrices des arts de la rue, en mettant à l’honneur le souffle de la puissance créatrice des femmes. Au programme, dix-huit représentations, des installations, des sessions de débat et un DJ set de clôture.
J'y vais mais j'ai peur
De Béatrice Venet, mise en scène de Gautier Boxebeld, 1h, dès 14 ans. Au centre de la scène se tient un vieux synthétiseur. Une femme veut donner un concert, mais la peur la paralyse ; elle cherche alors des stratégies pour y arriver, s'invente des rituels de protection, puis plonge peu à peu au cœur de sa propre réalité.
Dimanche
Écrit et mis en scène par Julie Tenret, Sicaire Durieux et Sandrine Heyraud, 1h10, dès 8 ans. À l'extérieur, les éléments se déchaînent. Mais à l'intérieur, malgré les murs qui tremblent et les meubles qui fondent, une famille tente de profiter tranquillement de son dimanche. Au même moment, une équipe de reporters animaliers parcourt le monde pour documenter les dernières espèces vivantes sur Terre.
L'éventail de fer
Mise en scène de Peng Chun-kang, 1h, dès 8 ans. Écrite comme une fable traditionnelle inscrite à l’intérieur d’une fiction contemporaine, cette co-création entre la compagnie d’opéra taïwanaise Xiqu GuoGuang, Nicolas Boudier et Joris Mathieu mettra en dialogue le passé et le présent ainsi que l’Asie et l’Occident à travers un jeu de miroir entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
uNopia
Le TNP accueille le collectif uNopia, dirigé par le pianiste et concertiste Guilhem Fabre, pour présenter Elle, un spectacle où piano et texte se rencontrent pour explorer avec humour et poésie le le pouvoir de la musique, le tout en compagnie de l'acteur François Michonneau.
[Rakatakatak] C'est le bruit de nos cœurs
Mise en scène de Logan De Carvalho, par la compagnie Tracasse, 1h45, dès 14 ans. En 2087, dans une périphérie urbaine nommée « la zone », où la vie est difficile, Driss et Trac s’aiment et expérimentent un amour sans possessivité, à distance du patriarcat. Les deux amants se retrouvent alors au cœur des affrontements entre la population de « la zone » et celle, plus riche, des « villes dômes ».
Wayqeycuna
Texte et mise en scène de Tiziano Cruz, 1h10, dès 15 ans. Seul sur la scène, Tiziano Cruz s'expose à travers un rituel venant puiser dans ses racines autochtones sud-américaines pour interroger la place du corps indigène dans l’art et la violence du monde, entre chant de deuil et récit autobiographique.
Valentina
Texte et mise en scène de Caroline Guiela Nguyen, 1h20, dès 12 ans. Un jour, au retour de l’école, Valentina trouve un mot du médecin sur la table. C’est à elle que va revenir la lourde charge de le traduire à sa mère, atteinte d’une grave maladie du cœur, qui ne comprend que le roumain. Commence alors une histoire où la violence de l’institution hospitalière s’ajoute à celle du diagnostic, ainsi qu'à l’espoir secret que le mensonge peut transformer le réel.
L'amour selon Anton Tchekhov
D'après Anton Tchekhov, par la compagnie La louve et la lune, 1h30, dès 10 ans. Compilation de trois farces en un acte d'Anton Tchekhov : L'Ours, Les Méfaits du tabac et La Demande en mariage, traitant toutes à leur façon d’amour, de relations, d’hypocrisie et de faux-semblants.
D'abord ils nous regardent
Texte de Claude Monteil, mise en scène d'Alban Marical. Quatre comédiennes anonymes, isolées sur scène comme dans une vitrine, se questionnent à vue et se raccrochent aux regards des spectateur, se confrontent, doutent, se révoltent, se consolent et se souviennent, comme un chœur dissonant qui cherche à s’accorder pour trouver l’équilibre.
Barbara
Mise en scène de Philippe Mangenot, 1h35. Philippe Mangenot est de retour au Théâtre de la Renaissance pour plonger le public dans l’univers de la chanteuse, autrice et compositrice Barbara artiste et femme aux mille visages, qui se dévoile sur scène à travers ses mots, ses souvenirs et ses chansons sublimant les blessures d’une enfance volée.
Moi, elles
Texte et mise en scène de Wang Jing, 1h40, dès 14 ans. Après avoir quitté la Chine en 2008 suite à un drame familial, Wang Jing propose avec cette pièce sa première œuvre en français, inspiré de sa propre vie et explorant les relations mère-fille à travers les histoires croisées de trois femmes venues de Chine, du Mali et d’Iran vivant en France.
Les collectionnistes
Mise en scène de Christophe Lidon. 1870, Paul Durand-Ruel, marchand de tableaux réfugié à Londres rencontre Claude Monet. De retour à Paris, ce dernier lui présente Renoir, Degas, Pissaro, de jeunes peintres dont il perçoit aussitôt le génie et la modernité. Enthousiasmé par le talent de ces artistes qu'on ne qualifie pas encore d'Impressionnistes, il achète sans compter jusqu'à ce que les huissiers frappent à sa porte.
Détenus à tout prix
Texte de Thomas Giraud et Valérian Moutawe, mise en scène par la compagnie du Bistanclac, 1h15, dès 12 ans. Eddy et Max ne se connaissent pas. Leur seul point commun : s’être fait incarcérer pour se faire des amis. Entre mensonges, absurdités et rumeurs ambiguës, la comédie propose de s'évader dans ce huis clos.
Nous sommes des filles sans histoire
D'après Alice Zénitier, mise en scène d'Anthony Guyon, par la compagnie On Off, 1h10, dès 14 ans. En s'adressant directement au public, la compagnie On Off se réapproprie l'essai Je suis une fille sans histoire d'Alice Zeniter, visant à comprendre de façon scientifique la façon dont la narration structure la vie humaine, en le transformant en quelque chose de plus concret et vivant.
Manières d'être vivant
D’après Baptiste Morizot, écrit par Clara Hédouin et Romain de Becdelièvre, mise en scène de Clara Hédouin, 2h30. Dans la montagne, des pisteurs et pisteuses s’appellent et se retrouvent alors qu'ils ont perdu la trace de la meute qu’ils suivaient depuis plusieurs heures. Au fil des récits de pistage, les six interprètes réunis sur le plateau partent dans une aventure d’idées faisant basculer l’espace, passant du paysage à la scène mentale, comme les deux faces d’une même pièce.
Amadoca
D'après Sofia Andrukhovych, mise en scène de Jules Audry, 1h50, en français et ukrainien surtitré. Dans un hôpital de Kiev, un soldat est alité, méconnaissable et amnésique. À son chevet, une femme se présente au personnel de soin comme son épouse et le veille, en affirmant qu’il est Bohdan, celui qu’elle a cherché pendant des mois avec l’aide de sa communauté virtuelle. En faisant apparaître les images d’un passé lointain, elle provoque chez lui des réminiscences troubles.
Festival Sens Interdits
La festival de théâtre international Sens Interdits est de retour pour une neuvième édition avec, au programme, quarante représentations de quatorze spectacles dans leurs langues originales (surtitrés), dont cinq créations qui feront leur première dans le cadre de l'évènement.
I'm Fine
Texte et mise en scène de Tatiana Frolova, 1h40, en russe et français surtitré en français. Après avoir partagé le choc du déracinement et la douleur de faire tenir sa vie dans une seule valise dans Nous ne sommes plus..., la troupe du KnAM Théâtre partage cette fois-ci son expérience de l'immigration avec sa dernière création, I’m Fine, racontant comment les notions de foyer, de patrie et de refuge se sont transformées depuis leur arrivée dans un nouveau pays.
Le porteur d'histoire
Écrit et mis en scène d'Alexis Michalik, 1h35. Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.
Iphigénie à Splott
Écrit par Gary Owen, mise en scène de Georges Lini, 1h30, dès 14 ans. Dans cette réinterprétation rock and roll, Gary Owen met en scène l’héroïne antique Effie, une jeune femme sauvage, rebelle et gouailleuse, et la transpose à Splott, une banlieue de Cardiff au Pays de Galles, minée par le chômage et la précarité.
The Brotherhood
Texte et mise en scène de Carolina Bianchi, déconseillé aux moins de 16 ans. Avec son collectif Cara de Cavalo, Carolina Bianchi ausculte les origines de la fraternité masculine et les raisons pour lesquelles la violence, les viols et les agressions sexuelles sont inscrits dans leur codes partagés et leur vocabulaire. Accompagnée de huit acteurs, elle relie à la dramaturgie les traumatismes et les origines de la misogynie, la sexualité en crise, et fait du théâtre un moyen de rendre possible un dialogue sur ces sujets difficiles.
Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie
Dans cette nouvelle pseudo-conférence, Jérôme Rouger endosse le rôle du professeur Rouger, directeur de l'école d'agriculture ambulante, afin d'aborder avec humour les droits des poules et les conditions de vie des œufs. Entre informations scientifiques et réflexions absurdes, ce spectacle offre un regard aigu sur des problématiques actuelles, mêlant absurde et métaphysique.
Quatorze, farce macabre !
Texte et mise en scène de Vincent Fouquet, 1h05, dès 12 ans. Un siècle après la Première Guerre mondiale, deux comédiens s’emparent de cette affaire, plongent la tête la première dans l’infernal mécanisme des jeux d’alliances et en révèlent toute la cruelle absurdité, le tout dans une mise en scène efficace conjuguant humour et rigueur historique.
Personne n'est ensemble sauf moi
Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans.
Voir clair avec Monique Wittig
D’après Monique Wittig, Sarah Ahmed, Audre Lorde, Adrienne Rich et Elsa Dorlin, mise en scène d'Adèle Haenel, 1h, dès 16 ans. Caro Geryl et Adèle Haenel, les deux moitiés du duo musical DameChevaliers, s'emparent du texte La pensée straight de Monique Wittig, figure de proue du Mouvement de Libération des Femmes, du lesbianisme radical, et pionnière des études de genre. Pendant une heure, autour d'un feu, les artistes et spectateurs échangeront pour réfléchir ensemble sur ses écrits.
Process Comedy
De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.
Bovary Madame
D'après Gustave Flaubert, mise en scène de Christophe Honoré, 2h45, dès 15 ans. Sur la scène du théâtre, Christophe Honoré mêle le cirque et le cinéma pour donner corps aux Mœurs de province décrites par Flaubert, et réinterprète l'histoire d'Emma Bovar, coincée dans une petite ville de province et son mariage sans éclat, qui ne renonce pourtant pas à ses aspirations romantiques.
Annette
Mise en scène de Clémentine Colpin, 1h50, dès 13 ans. Il y a huit ans, la metteuse en scène belge Clémentine Colpin fait la connaissance d’Annette, deux fois plus âgée qu'elle. Cela bouleverse son rapport au monde : indomptable, emplie d’un insatiable désir de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles de femme, mère, secrétaire, épouse… dans lesquels elle était enfermée pour se réinventer sans cesse. Sur scène, elle rejoue sa vie et se raconte à cœur ouvert, sans tabou, de son enfance dans les années 1950 à sa mort rêvée.
Numéro deux
D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.
Goupil et Kosmao
D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.
Nos matins intérieurs
Mise en scène de Nicolas Mathis, écrit par Julien Clément, 1h05, dès 10 ans. Cette année, le Quatuor Debussy partagera la scène avec le collectif Petit Travers, pour un spectacle tout en équilibres et en suspensions ; imaginée comme un grand jeu de construction, la scène est constituée de grands cubes dessinant autant de paysages qu’ils offrent de situations de jeu, dix jongleurs et jongleuses accordent leurs rythmes et leurs gestes dans des tableaux d’unisson, alors que les membres du quatuor jouent les maîtres du temps, imposant les vitesses, les cassures et les durées.
La Machine de Turing
De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat. Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.
Une pièce sous influence
Texte de Martin Legros, mise en scène de Sophie Lebrun et Martin Legros, 1h35. Deux couples rentrent du carnaval et se font face le temps d’une nuit. Anna, déguisée en mariée zombie annonce à son mari qu’elle a invité les acheteurs de leur maison à venir boire un verre alors qu’ils les détestent… Au milieu des confettis, commence alors une nuit de confessions et de révélations entre ces deux couples que tout oppose.
La guerre n'a pas un visage de femme
D'après Svetlana Alexievitch, mise en scène de Julie Deliquet, 2h30. Après Welfare, Julie Deliquet poursuit son travail documentaire en adaptant cette fois-ci le premier livre de la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch sur les 800 000 femmes mobilisées dans la Grande Guerre patriotique, largement invisibilisées jusqu'en 1985 et la sortie de son essai, résultat de sept ans de travail.
Le bruit des arbres qui tombent
Mise en scène de Nathalie Béasse, 1h30, dès 15 ans. Sur le plateau, une bâche devient mer ou ciel, les corps dansent et racontent quand les mots échouent : quatre membres d’une même famille s’essaient à tenir debout, au bord de leurs failles. Entre chutes, élans, souvenirs et silences, tout se mêle et la nature s’infiltre, discrète et insistante.
Blanche-Neige, histoire d'un prince
Écrit par Marie Dilasser, mise en scène de Michel Raskine, 1h, dès 8 ans. Le couple princier bat de l’aile, le royaume est dévasté, la biodiversité en danger à force de fêtes et de guerres. Ces héros mélancoliques et joyeux clopent, chantent, se disputent et divaguent en tricotant. En un tourbillon burlesque, le spectacle plonge dans un récit moderne interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme et l’environnement.
Le Cercle des poètes disparus
Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.
Absalon Absalon !
D’après William Faulkner, mise en scène de Séverine Chavrier, 5h15. Dans le Sud des États-Unis post-guerre de Sécession, Thomas Sutpen, un homme blanc rongé par la rancœur bâtit, à partir d’une unique pièce d’or, un domaine monumental qu’il baptise de son nom, Sutpen’s Hundred. Pour fonder sa dynastie, au sang le plus pur, il multiplie les épouses et les enfants dans un délire d’engendrement, mais échoue, dans l’inceste et le fratricide.
Zaï zaï zaï zaï
D’après Fabcaro, mise en scène de Paul Moulin, 1h. Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, mais il ne la trouve pas. La caissière appelle la sécurité et Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un. Installés autour d’une grande table équipée de micros, une bande d’acteurs s’amuse comme des gosses à raconter cette histoire complètement déjantée, en faisant les voix et les bruitages.
Romancero queer
Texte et mise en scène de Virginie Despentes, 1h40, dès 15 ans. Après Woke, sa première expérience de mise en scène, Virginie Despentes est de retour avec Romancero Queer, qui se déroule dans les loges d’un théâtre public où huit acteurs sont rassemblés pour l’adaptation d’une pièce. La banalité de la tyrannie du metteur en scène les exaspère, puis les révolte et les soude.
Prendre soin
Texte et mise en scène d'Alexander Zeldin, 1h30. Au cœur de la nuit, dans une boucherie industrielle, cinq agents de ménage se rencontrent pour la première fois. Au moment de leurs pauses, ils bavardent, dans une scénographie d’une grande sobriété donnant toute la place aux acteurs et actrices.
La prochaine fois que tu mordras la poussière
D’après Panayotis Pascot, mise en scène de Paul Pascot. Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, un père apparaît et disparaît. Des deux, on ne sait pas qui sera le prochain à mordre la poussière.
(É)mouvoir
Mise en scène de Claire Petit et Sylvain Desplagnes, 30 min, dès 6 mois. À l’intérieur même d’un décor de forêt doux et enveloppant, les tout-petits pourront se déplacer, toucher, observer, écouter. Accompagnés par une marionnettiste, ils partiront à l'aventure au contact de la nature mouvante.
Big Mother
Par la compagnie Mélody Mourey. Alors qu’un scandale éclabousse le Président des États-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d’audience d’un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon, mort quatre ans plus tôt. Son enquête croise celle de son équipe, et la petite cellule du New York Investigation se retrouve confrontée à un programme de manipulation de masse d’une ampleur inédite.
La vie secrète des vieux
Mise en scène de Mohamed El Khatib, 1h10, dès 15 ans. Après ses précédents succès au Théâtre de la Croix-Rousse, Mohamed El Khatib est de retour en invitant des femmes et des hommes âgés de 75 à 102 ans pour partager leurs histoires de coeur. Dans cette performance drôle et touchante, ces anciens évoquent avec sincérité leurs aventures sentimentales et intimes, passées ou présentes.
L'Abolition des privilèges
D’après Bertrand Guillot, mise en scène d'Hugues Duchêne, 1h15. Après avoir parlé de la politique actuelle, Hugues Duchêne plonge au cœur de la nuit du 4 août 1789, lorsque des jeunes députés sont venus à Versailles pour abolir les privilèges des bien-nés, un moment fondateur de la nation française.
Les gros patinent bien
De Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, 1h20, dès 10 ans. Comme des Laurel et Hardy des temps modernes, un homme en costume trois pièces passe tout le spectacle assis, tandis qu’un autre, en maillot de bain, s’agite autour de lui, brandissant des centaines de cartons racontant un voyage imaginaire à travers le monde. Il fait ainsi défiler des paysages, des personnages et même des animaux croisés au cours de cette drôle d’épopée.
Marius
D'après Marcel Pagnol, mise en scène de Joël Pommerat, 1h20, dès 12 ans. Les affaires du café‑boulangerie de César vont plutôt mal, les clients se font rares et son fils Marius n’a guère envie de reprendre le commerce. Partagé entre son envie de prendre le large et son amour pour Fanny, une amie d’enfance, le jeune homme se demande s'il faut tout quitter au risque de tout perdre, ou rester et honorer son devoir de fils.