L'insolite et fabuleux cabaret des héroïnes de hasard

(Théâtre)

Par la compagnie La Nuée, 1h15, dès 10 ans. Quatre personnages attendent le début d’un spectacle qui ne commence pas, et vont progressivement créer le leur sous les yeux du public en faisant dialoguer leurs solitudes et leurs univers sur la thématique des héroïnes.

La Rouquine en fête

(Théâtre)

La compagnie La Rouquine organise une journée de spectacles autour du conte, suivis d'ateliers créatifs, d'une scène ouverte et d'un grand bal folk pour finir.

Les Éclipsées

(Théâtre)

Par la collectif Les herbes folles, 1h, dès 10 ans. Dans ce seul en scène à mi-chemin entre spectacle et conférence, un comédien remet en lumière Françoise Pascal, première dramaturge professionnelle de France, en explorant son œuvre et l’injustice de son effacement à travers les personnages de deux de ses pièces.

Les Heureuses Feintes

(Théâtre)

À travers deux comédies, L'Amoureux extravagant et Le Vieillard amoureux, ou l'heureuse feinte, ce spectacle plonge le public dans l'univers de Françoise Pascal, la première dramaturge professionnelle de France, en mélangeant comédie de caractère et jeux de rôles, inspirés par la commedia dell'arte.

Camille tu dors ?

(Théâtre)

Par la compagnie Chienne de vie, 40 min, dès 3 ans. Camille et Camille se sont couchés sagement mais le sommeil ne vient pas. À force d'essayer de s’endormir l’excitation monte et les deux enfants transforment le lit superposé au gré de leur imagination. Tour à tour, il devient une cabane, un grand classique, et enfin un navire au cœur d’une tempête.

Descendre de Jeanne

(Théâtre)

Écrit par Cécilia Schneider, Coline Bouvarel et Gaël Dubreuil, par la compagnie Colegram, 1h30, dès 6 ans. Le Tribunal des Affaires Historiques Sensibles et Controversées ouvre le procès de Jeanne d’Arc. Sauf qu'aujourd'hui, c’est elle qui porte plainte, car elle en a assez que l’on raconte tout et n’importe quoi à son sujet.

Enseignements Secondaires

(Cirque)

Monsieur Ferrand et Madame Charon-Duval, tous deux professeurs remplaçants depuis respectivement 1 et 6 jours au sein du collège Jean Moulin sont en charge d’animer aujourd’hui la réunion parents-professeurs en l’absence de leurs collègues.

Itinéraire d'un enfant coincé

(Théâtre)

Écrit et mis en scène par Maxence Labourdette, par la compagnie La Troupezienne, dès 12 ans. À travers cette pièce, Maxence Labourdette sensibilise avec humour et sincérité sur ce qu'implique l'autisme au quotidien. À travers de nombreux personnages, il aborde les thèmes de la différence et du handicap au travers de ses difficultés d'adaptation scolaire et sociale.

Llabyellov goes outside

(Cirque)

À travers ce spectacle, le jongleur Llabyellov propose de mettre le public dans la peau d'un explorateur face à un solo de jonglage en quatre couleurs : blanc, jaune, magenta et cyan, le tout enfermé dans une structure cubique transparente.

Enseignements Secondaires

(Cirque)

Monsieur Ferrand et Madame Charon-Duval, tous deux professeurs remplaçants depuis respectivement 1 et 6 jours au sein du collège Jean Moulin sont en charge d’animer aujourd’hui la réunion parents-professeurs en l’absence de leurs collègues.

Battle de contes

(Lecture et conte)

Mise en scène par la compagnie La Rouquine. Les trois meilleurs conteurs et conteuses du monde sont venus afin de s’affronter et ce sera au public d'élire le gagnant. Tout au long, la présentatrice, ancienne gagnante du battle, essaiera de garder le contrôle mais tout ne se passera pas comme elle l’avait prévu.

Adrien Riegel

(Cirque)

Dans Correspondances. Entre habileté manuelle, détournement d’attention, conte, mime et mentalisme, Adrien Riegel perfectionne l'art de la magie rapprochée (ou close-up) depuis près de vingt ans.

Sganarelle

(Théâtre)

Deux pièces de Molière, Sganarelle ou le cocu imaginaire et Sganarelle et le mariage forcé, seront jouées dans le cadre du festival Tout l'monde dehors !, l'occasion de découvrir ou redécouvrir ces classiques du théâtre français.

Sganarelle

(Théâtre)

Deux pièces de Molière, Sganarelle ou le cocu imaginaire et Sganarelle et le mariage forcé, seront jouées dans le cadre du festival Tout l'monde dehors !, l'occasion de découvrir ou redécouvrir ces classiques du théâtre français.

Sorcières !

(Danse)

Conçu par la compagnie Acte et une vingtaine de citoyens, ce spectacle en déambulation propose de (re)découvrir le quartier des États-Unis et d'explorer notre capacité d’agir collective.

La prière du hamster

(Théâtre)

De Jacques Chambon, mise en scène de Jean-Rémi Chaize, 1h15. Deux hommes que tout oppose vont devoir plonger dans le monde de l’autre, ce qui les mènera vers des situations rocambolesques et un tourbillon d'absurdités.

Le voisin

(Théâtre)

Par la compagnie Les Transports Publics, 1h15, à partir de 8 ans. Maladroit, à côté de la plaque, le voisin vit seul avec son pantalon trop court et ses cheveux gras. En quête d'amour, le voilà parti dans une aventure pleine d'humour.

Ce sera pire après

(Cirque)

Par la compagnie La 3 et demie, 45 min. Dans cette création originale de la jeune compagnie, le cirque, le théâtre et les chambres à air se rencontrent dans un univers absurde où cinq individus évoluent dans une chronologie disloquée où les anecdotes se croisent, se heurtent et s’effondrent.

Jukebox

(Théâtre)

Par la compagnie La Rouquine, 15 min. À la base pensé comme un spectacle itinérant pour améliorer la qualité de vie des patients d'un hôpital,  Jukebox permet, comme son nom l'indique, de choisir un spectacle à la demande parmi une sélection, que les deux comédiens interprètent sur place.

Le prince à voile et à vapeur

(Théâtre)

Texte de Rodolphe Wuilbaut, mise en scène d'Elsa Aubert, 50 min, dès 7 ans. Pour être couronné roi de son royaume, le Prince part en mer pour trouver sa future princesse, comme le veut la coutume. Il rejette toutes les prétendantes, y compris une jeune fille folle de lui, qui maudit le Prince pour qu'il reste seul et triste à jamais. Pour s'en sortir, il devra compter sur le soutien du pâtissier de son bateau.

Qu'est-ce que le théâtre ?

(Humour & Café Théâtre)

De Hervé Blutsch et Benoît Lambert. Conçu comme un programme de détente, ce spectacle a pour but de permettre au public de surmonter ses appréhensions par rapport au théâtre dans une atmosphère intime et décontractée en répondant aux questions qu'il se pose.

Comment draguer après 50 ans

(Humour & Café Théâtre)

Une bande de célibataires quinquagénaires se tournent en secret vers des conseillers en séduction pour raviver leur vie amoureuse. Leurs efforts, aussi maladroits qu’amusants, les entraînent dans une série de rencontres rocambolesques et de situations hilarantes.

Rue

(Danse)

Chorégraphie de Volmir Cordeiro, 1h, tout public. Dans ce solo intense créé en 2015, le chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro transforme l’espace public en un théâtre vibrant, traversé de luttes et de rencontres. À travers une gestuelle explosive, entre samba, capoeira et errance urbaine, il explore les multiples visages de la rue, accompagné en live par les percussions de Washington Timbó.

Cuivre et cahoutchouc

(Cirque)

Par la compagnie les Cieux galvanisés. En solo, un acrobate évolue autour d'un mât chinois tout en créant de la musique en live, le faisant alterner entre les rôles d'acrobate, de technicien et de musicien.

360

(Danse)

Chorégraphie de Mehdi Kerkouche, 30 min. Pensé pour des lieux variés, le nouveau spectacle de Mehdi Kerkouche invite le public à vivre la danse autrement : debout, en mouvement, au cœur de la création et surtout, tous ensemble, avec huit danseurs évoluant sur une scénographie à 360 degrés, portés par la musique de Lucie Antunes.

Borda

(Danse)

Chorégraphie de Lia Rodrigues, 50 min, dès 14 ans. En portugais, Borda désigne à la fois une limite et le geste délicat de la broderie. À travers la danse, Lia Rodrigues interroge les espaces d’entre-deux : peut-on, par le corps et l’imaginaire, redessiner les contours du monde ? Sur scène, devenue lieu de passages et de frictions, les textiles, les objets et les corps glissent d’un état à l’autre, s’entrelacent et s’hybrident en un organisme mouvant.

Leather Better

(Danse)

Chorégraphie d'Andréa Givanovitch, 50 min, dès 14 ans. Entre son, mouvement et matière, Leather Better explore la sensorialité du cuir et interroge la masculinité à travers ses représentations en utilisant une simple veste en cuir comme terrain d’expérimentation. Entre friction et tension, la danse se charge d’une intensité physique qui questionne les codes masculins.

Monument 0.10: The living monument

(Danse)

Chorégraphie d'Eszter Salamon, 2h, dès 16 ans. Sur scène, des créatures vêtues de cuir et de matériaux scintillants évoluent lentement dans un paysage sombre qui, peu à peu, se métamorphose en une explosion de couleurs monochromes. Chaque tableau devient alors un voyage méditatif, où le mouvement devient un espace de résistance à l’oubli et à l’exclusion.

Rue

(Danse)

Chorégraphie de Volmir Cordeiro, 1h, tout public. Dans ce solo intense créé en 2015, le chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro transforme l’espace public en un théâtre vibrant, traversé de luttes et de rencontres. À travers une gestuelle explosive, entre samba, capoeira et errance urbaine, il explore les multiples visages de la rue, accompagné en live par les percussions de Washington Timbó.

Eu não sou só eu em mim

(Danse)

Chorégraphie d'Alejandro Ahmed, 60 min, dès 16 ans. Dans une esthétique punk revendiquée,  Eu não sou só eu em mim (« Je ne suis pas seulement moi ») esquisse un portrait contrasté du Brésil en embrassant la multiplicité des identités. Sur scène, les interprètes tissent une fresque en mouvement avec des textes projetés, des vidéos générées par intelligence artificielle et des chorégraphies hybrides, où les styles s’entrechoquent et se réinventent.

Nuits transfigurées

(Danse)

Chorégraphie de Mercedes Dassy, Anne Teresa de Keersmaeker et Katerina Andreou, 2h, dès 16 ans. Soirée en triptyque avec La Nuit transfigurée d'Anne Teresa De Keersmaeker, un trio en clair-obscur où la passion transfigure les corps,  deepstarias bienvenue·e·s (( re: )) de Mercedes Dassy, une danse trouble et interrogative de laquelle surgit une figure hybride, post apocalyptique et fascinante et We need silence de Katerina Andreou, invitation à écouter et ressentir pleinement ce que disent les corps, la musique et l’instant.

Crowd

(Danse)

Chorégraphie de Gisèle Vienne, 1h30, dès 14 ans. Portés par une sélection musicale signée Peter Rehberg et Gisèle Vienne rendant hommage à la techno de Detroit, 18 interprètes incarnent chacun un personnage singulier traversant des états physiques et émotionnels variés s'exprimant dans des ralentis, des saccades et des boucles hypnotiques.

Spongebabe in L.A (4 Love & Anxiety)

(Danse)

Chorégraphie de Mercedes Dassy, 1h, dès 14 ans. Dans sa nouvelle création, Mercedes Dassy incarne Spongebabe, un double fictionnel post-apocalyptique en pleine répétition avant la grande première de son nouvel album. Entre deux répétitions, Spongebabe partage un récit introspectif et livre ses réflexions sur la rupture, la vulnérabilité, la douceur et la renaissance.

Vapor : Ocupação infiltrável

(Danse)

Par le Original Bomber Crew, 1h, dès 14 ans. Entre fluidité et impact, les sept membres de l'Original Bomber Crew interprètent une danse vive et organique mêlant break, gestes du quotidien et capoeira afin de lutter contre l’effacement des marges en les plaçant au coeur du mouvement.

Rue

(Danse)

Chorégraphie de Volmir Cordeiro, 1h, tout public. Dans ce solo intense créé en 2015, le chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro transforme l’espace public en un théâtre vibrant, traversé de luttes et de rencontres. À travers une gestuelle explosive, entre samba, capoeira et errance urbaine, il explore les multiples visages de la rue, accompagné en live par les percussions de Washington Timbó.

Ad Libitum

(Danse)

Chorégraphie de Simon Le Borgne, 50 min, dès 8 ans. Sur scène, Simon Le Borgne se confronte à des formes rigides représentant les carcans sociaux et identitaires, qu’il déconstruit peu à peu pour révéler un corps en perpétuelle métamorphose. Face à lui, le musicien Ulysse Zangs compose en direct, passant de la batterie au synthétiseur ou à la guitare, tissant un paysage sonore en constante interaction avec la danse.

Inhale Delirium Exhale

(Danse)

Chorégraphie de Miet Warlop, 1h, dès 14 ans. Sept danseur·euses et musicien·nes manipulent d’immenses bandes de tissu chatoyantes, donnant corps à des royaumes invisibles et cherchant à comprendre ce que raconte une vague qui s’élève avant de s’écraser : une rencontre, un effondrement, un cerveau en ébullition ou un appel au lâcher-prise.

Orage

(Danse)

Chorégraphie de Dalila Belaza, 45 min, dès 16 ans. En duo avec le compositeur et guitariste Serge Teyssot-Gay, Dalila Belaza convie à explorer un chemin où se croisent intime et universel et où une note de musique peut déclencher un voyage immobile, bouleversant la perception du temps et de l’espace. Le passé se mêle à l’instant présent et les frontières s’effacent.

À l'ombre d'un vaste détail, hors tempête

(Danse)

Chorégraphie de Christian Rizzo, 1h, dès 15 ans. Dans cette nouvelle création, le chorégraphe utilise le regard lui-même, l’attention portée aux choses, pour composer la chorégraphie ; sept interprètes, portés par une partition pour orgue, suspendent les gestes du quotidien pour dévoiler des situations contrastées, éclairées ou obscurcies par des bribes de texte de Célia Houdart.

Último Helecho

(Danse)

Chorégraphie de Nina Laisné, Nadia Larcher et François Chaignaud, 1h10, dès 15 ans. Puisant ses racines dans les folklores argentin et péruvien, ce nouveau spectacle explore les musiques et danses marquées par les traces des peuples indigènes opprimés par la colonisation. Entre dans et chant, accompagné de six musiciens traditionnels, il interroge la mémoire collective.

Fantasie minor

(Danse)

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, par le CCN de Caen, 30 min, dès 10 ans. Marco da Silva Ferreira revisite la Fantaisie en fa mineur avec une touche électro, mêlant house, hip-hop, dancehall et classique, et met en scène deux danseurs complices depuis l'enfance dans une chorégraphie où les frappes au sol, rivalités et gestes tranchants rappellent l'énergie des battles de danse.

The dog days are over 2.0

(Danse)

Chorégraphie de Jan Martens, 1h10, dès 14 ans. Onze ans après sa première version, Jan Martens revient avec une réinvention de The dog days are over avec une nouvelle génération de danseur·euses pour questionner les frontières entre art et divertissement, tout en explorant la perception de la souffrance des interprètes poursuivant sans relâche la quête de perfection.

About Lambada

(Danse)

Du Collectif ÈS, 50 min, dès 14 ans. En 1989, alors que le Mur de Berlin tombe, la Lambada de Kaoma devient un phénomène mondial. En revisitant ce morceau, le collectif ÈS crée une exploration physique et collective du mouvement en réinterprétant cette danse iconique à travers deux trios, l'un suivant la chorégraphie d'origine et l'autre réinventant la rythmique collectivement.

Woods/Bosque

(Danse)

Chorégraphie de Clarice Lima, 30 min, tout public. Dans un paysage urbain en mouvement, Clarice Lima offre une performance monumentale à ciel ouvert, où des performeur·euses et participants locaux s'unissent pour incarner une forêt vivante, renversant l'espace et interrogeant le temps.

Fantasie minor

(Danse)

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, par le CCN de Caen, 30 min, dès 10 ans. Marco da Silva Ferreira revisite la Fantaisie en fa mineur avec une touche électro, mêlant house, hip-hop, dancehall et classique, et met en scène deux danseurs complices depuis l'enfance dans une chorégraphie où les frappes au sol, rivalités et gestes tranchants rappellent l'énergie des battles de danse.

F*cking Future

(Danse)

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, dès 14 ans. Pop et punk, F*cking Future met en parallèle le corps militaire et le corps militant pour offrir un manifeste du changement et explorer la chorégraphie inhérente aux systèmes d’oppression, notamment le patriarcat.

Repertório N.2

(Danse)

Chorégraphie de Davi Pontes et Wallace Ferreira, 50 min, dès 16 ans. Dans un espace brut, les deux performeurs nus proposent une danse basée sur la répétition et l'imitation, qui se transforment en outils de survie et de détournement. À travers des techniques informelles, leurs corps réinventent l’espace public et développent une résistance face à la violence sociale et à la stigmatisation des corps.

Fugaces

(Danse)

Chorégraphie d'Aina Alegre, 1h, dès 12 ans. À travers un langage chorégraphique hybride, Aina Alegre rend hommage à la danseuse de flamenco Carmen Amaya en mettant en scène sept interprètes s'appropriant la force de la bailaora : entre ancrage et suspension, les corps frappent, vibrent et propulsent.

Woods/Bosque

(Danse)

Chorégraphie de Clarice Lima, 30 min, tout public. Dans un paysage urbain en mouvement, Clarice Lima offre une performance monumentale à ciel ouvert, où des performeur·euses et participants locaux s'unissent pour incarner une forêt vivante, renversant l'espace et interrogeant le temps.

Woods/Bosque

(Danse)

Chorégraphie de Clarice Lima, 30 min, tout public. Dans un paysage urbain en mouvement, Clarice Lima offre une performance monumentale à ciel ouvert, où des performeur·euses et participants locaux s'unissent pour incarner une forêt vivante, renversant l'espace et interrogeant le temps.

Open my chest and place our tomorrows inside

(Danse)

Chorégraphie d'Emmanuel Eggermont, 50 min, dès 12 ans. Avec ce nouveau spectacle, Emmanuel Eggermont puise dans l’énergie des nouvelles générations pour composer une performance dansée via un dispositif de composition chorégraphique, scénographique et musicale instantanée, et transforme la scène en un espace de transmission et d’espoir.

La XXX Punk II: Betel Nut Green

(Spectacles Divers)

Chorégraphie de Fangas Nayaw, 1h. Portée par quatre interprètes issus de différentes nations de Taïwan, la nouvelle performance de Fangas Nayaw spécule sur l’avenir musical et chorégraphique des peuples indigènes par le biais d'une fiction collective visant à réécrire une histoire futuriste.

Marge

(Spectacles Divers)

Dans cette performance, l'Original Bomber Crew partage quelques-unes de leurs techniques créatives, révélant leur manière d'appréhender le monde et de chorégraphier de nouvelles réalités ; des dispositifs uniques nés des rues et des quebrada (des vallées très profondes d'Amérique du Sud).

M'Polo, rituels du corps vivant

(Spectacles Divers)

Animée par Idio Chichava. danseur et chorégraphe. Atelier inspiré des mapiko, des danses de célébration pratiquées par le peuple Makonde de la province de Cabo Delgado, qui sont enseignées dans le cadre d'un rite traditionnel de passage de la puberté à l'âge adulte, conçu comme une invitation participative à une expérience immersive sur plusieurs jours pour imaginer et construire ensemble une communauté.

Woods/Bosque

(Danse)

Chorégraphie de Clarice Lima, 30 min, tout public. Dans un paysage urbain en mouvement, Clarice Lima offre une performance monumentale à ciel ouvert, où des performeur·euses et participants locaux s'unissent pour incarner une forêt vivante, renversant l'espace et interrogeant le temps.

Jackpot

(Danse)

Du Collectif ÈS, 1h, tout public. Dans ce nouveau spectacle hybride, le Collectif ÈS invite le public à interagir avec les artistes, brisant les conventions et offrant un aperçu intime du processus créatif, une aventure ludique où la danse se mêle au jeu pour questionner le rapport à l’art et au collectif.

Undertainment + Lisa

(Danse)

Chorégraphie de William Forsythe et Ioannis Mandafounis, 1h40, dès 14 ans. Double programme porté par la Dresden Frankfurt Dance Company, composé d'Undertainment de William Forsythe, une création où la danse se construit en temps réel dans un dialogue vivant avec les interprètes, ainsi que Lisa de Ioannis Mandafounis, une pièce où les interprètes entrent et sortent de scène de manière imprévisible, transformant chaque instant en un jeu d’interactions inattendues.

Into the Silence

(Danse)

Chorégraphie de Yuval Pick, 50 min, dès 14 ans. Sur scène, un duo de danseuses et un danseur solitaire s’élancent dans une quête d’harmonie et de sérénité, portés par une interprétation singulière des Variations Goldberg de Bach par Rosalyn Tureck, dont le tempo lent offre aux interprètes des intervalles propices à l'éclosion du mouvement.

Maldonne

(Danse)

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. À travers Maldonne, sa première grande pièce, Leïla Ka propose une exploration poétique et percutante du féminin. Emportées par les musiques de Vivaldi, des chansons de Lara Fabian ou Leonard Cohen, cinq femmes s’habillent avec une multitude de robes colorées et différentes pour dévoiler leurs fragilités, leurs révoltes et leurs identités multiples.

Notre avis : C'est le succès surprise du moment, à la tournée conséquente partout en France : Maldonne de la chorégraphe Leïla Ka, où cinq danseuses et une quarantaine de robes rendent hommage au féminin en questionnant les carcans imposés aux femmes ; le tout sur une bande-son éclectique allant du classique à la chanson française. Si cette danse sororale aux accents théâtraux n'a pas la même intensité selon les tableaux, elle renferme tout de même une générosité évidente qui donne envie de suivre de près le travail de Leïla Ka - sœur de la chanteuse Zaho de Sagazan pour l'anecdote.

Maldonne

(Danse)

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. Portées par une énergie brute, cinq danseuses traversent une scène jonchée d'une quarantaines de robes en tous genres avec euphorie, révolte et fragilité, au rythme de pulsations électroniques, de mélodies baroques et de chansons populaires, comme un hymne à liberté et à l’émancipation.

Cheb

(Danse)

Chorégraphie de, 30 minutes, tout public. Avec Cheb,  Filipe Lourenço crée une rencontre vibrante entre musiques traditionnelles du Maghreb et sonorités contemporaines, tout en questionnant la mémoire et la communauté, portée par une bande-son live oscillant entre rythmes arabo-andalous, pop, rock, funk et électro.

Vagabundus

(Danse)

Chorégraphie d'Idio Chichava, 1h10, dès 14 ans. Treize danseurs et danseuses explorent sur scène l’énergie du collectif, la mémoire des origines et la puissance du partage dans une chorégraphie puisant dans le symbolisme, les traditions et les danses rituelles des Makondé, peuple du nord du Mozambique, pour mieux interroger notre présent.

O Samba do Crioulo Doido

(Danse)

Chorégraphie de Luiz de Abreu et Calixto Neto, 40 min, dès 16 ans. Sur fond de drapeau brésilien, la silhouette longiligne du danseur se détache, perchée sur de hautes bottes à talons. Avec humour, le danseur incarne les stéréotypes collés à la peau des personnes racisées, de l'exotisation à l'animalisation en passant par le mépris, pour mieux les déconstruire.

Dancing

(Danse)

Du Collectif A/R, 1h30, dès 10 ans. Dans ce projet inclusif, mêlant concert, clubbing et performance artistique, cinq interprètes maîtrisant le krump, le contemporain, la danse khmère, le breaking et la house dance, explorent le mouvement dans toutes ses dimension, en dialoguant avec un set électronique via leurs gestes.

Miroir Miroir

(Danse)

Chorégraphie de Tarek AÏt Meddour, 50 min. Création chorégraphique intergénérationnelle faisant dialoguer des résidents d’Ehpad et des artistes professionnels autour d’une même scène pour explorer la mémoire du corps et la transmission du geste, des émotions et de valeurs communes.

Karim Duval

(Humour & Café Théâtre)

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

Version(s)

(Spectacles Divers)

Mise en scène de Dorothée Munyaneza, 1h. Entourée du musicien Ben LaMar Gay et de l’artiste Maya Mihindou, Dorothée Munyaneza dresse sur scène un portrait du boxeur et poète marseillais Christian Nka, et se saisit de la question de la masculinité, mais aussi de celle de la paternité, de ce que l’on hérite et de ce que l’on transmet.

Immersion All Styles

(Danse)

Pour le week-end de clôture de la Biennale de la danse, les Grandes Locos accueillent une journée d'expériences immersives à travers les danses hip hop et les danses de club avec S.T.U.C.K. de Mounia Nassangar, Battle Feeling First de Mademoiselle Do' et Slam Tour des compagnies Relevant et La Fougue.

Cheb

(Danse)

Chorégraphie de, 30 minutes, tout public. Avec Cheb,  Filipe Lourenço crée une rencontre vibrante entre musiques traditionnelles du Maghreb et sonorités contemporaines, tout en questionnant la mémoire et la communauté, portée par une bande-son live oscillant entre rythmes arabo-andalous, pop, rock, funk et électro.

Tout n'est pas visible, tout n'est pas audible

(Danse)

Chorégraphie de Tânia Carvalho, 1h, dès 12 ans. Pour célébrer le centenaire du compositeur Pierre Boulez, Tânia Carvalho et une quarantaine d'étudiants en danse et en musique investissent les galeries et le cloître du Musée des Beaux-Arts de Lyon avec une chorégraphie où les corps et les sons dialoguent avec les œuvres.

Passeport

(Théâtre)

Texte et mise en scène d'Alexis Michalik, 1h30, dès 12 ans. Issa, jeune Érythréen laissé pour mort dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Alors que le seul élément tangible de son passé est son passeport, il entame une longue quête semée d’embûches afin d’obtenir un titre de séjour, entouré de compagnons d’infortune.

Notre avis : Adepte d'un théâtre tout en rebondissements, Alexis Michalik a, dans sa dernière pièce, gardé la formule qui fait le succès de son écriture en la plaquant sur un sujet très politique : le sort des migrants. Tout part d'un jeune Érythréen qui, après des violences dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Avec une certaine efficacité, le récit remonte les fils de son histoire afin de les dénouer et d'émouvoir le public sans l'assommer - « ce n'est pas un théâtre militant ou documentaire, mais une histoire humaine, qui s'adresse à tous » écrit Michalik. Honnête.

Fantasie minor

(Danse)

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, par le CCN de Caen, 30 min, dès 10 ans. Marco da Silva Ferreira revisite la Fantaisie en fa mineur avec une touche électro, mêlant house, hip-hop, dancehall et classique, et met en scène deux danseurs complices depuis l'enfance dans une chorégraphie où les frappes au sol, rivalités et gestes tranchants rappellent l'énergie des battles de danse.

Jackpot

(Danse)

Du Collectif ÈS, 1h, tout public. Dans ce nouveau spectacle hybride, le Collectif ÈS invite le public à interagir avec les artistes, brisant les conventions et offrant un aperçu intime du processus créatif, une aventure ludique où la danse se mêle au jeu pour questionner le rapport à l’art et au collectif.

Entre-Temps

(Danse)

Chorégraphie de Philippe Decouflé, 2h, dès 12 ans. Un groupe composé de neuf danseurs et d'un musicien de tous les âges se fait entraîner dans un voyage cyclique, une traversée ininterrompue de la scène, toujours dans le même sens, comme le mouvement des aiguilles de l’horloge. Mais à force de répétitions, les variations s'enchaînent et font évoluer la chorégraphie.

Jackpot

(Danse)

Du Collectif ÈS, 1h, tout public. Dans ce nouveau spectacle hybride, le Collectif ÈS invite le public à interagir avec les artistes, brisant les conventions et offrant un aperçu intime du processus créatif, une aventure ludique où la danse se mêle au jeu pour questionner le rapport à l’art et au collectif.

Morgane Berling

(Humour & Café Théâtre)

À 23 ans, Morgane Berling fait le bilan de sa jeune vie : de l'enfance à aujourd'hui, elle jette un regard corrosif sur ses ainés sans épargner sa génération, partagée entre les soirées du samedi soir et le marché du dimanche matin.

Maldonne

(Danse)

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. Portées par une énergie brute, cinq danseuses traversent une scène jonchée d'une quarantaines de robes en tous genres avec euphorie, révolte et fragilité, au rythme de pulsations électroniques, de mélodies baroques et de chansons populaires, comme un hymne à liberté et à l’émancipation.

Roman Frayssinet

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ô Delà. Roman Frayssinet revient sur le devant de la scène avec un nouveau spectacle entre rêve et réalité, où l’absurde et le quotidien se mêlent pour offrir un regard neuf sur notre société en aborde différents aspects de la vie moderne.

Le porteur d'histoire

(Théâtre)

Écrit et mis en scène d'Alexis Michalik, 1h35. Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Arden­nes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.

Iphigénie à Splott

(Théâtre)

Écrit par Gary Owen, mise en scène de Georges Lini, 1h30, dès 14 ans. Dans cette réinterprétation rock and roll, Gary Owen met en scène l’héroïne antique Effie, une jeune femme sauvage, rebelle et gouailleuse, et la transpose à Splott, une banlieue de Cardiff au Pays de Galles, minée par le chômage et la précarité.

Notre avis : Un spectacle en forme d'uppercut. Avec Iphigénie à Splott, l'auteur gallois Gary Owen a écrit un monologue fiévreux et politique sur une jeune fille d'un quartier déshérité de Cardiff. Au bord de l'explosion, son héroïne défie la tragédie que la société lui promet. Sur scène dans une mise en scène rock de Georges Lini, la comédienne Gwendoline Gauthier est captivante et bouleversante.

Bérengère Krief

(Humour & Café Théâtre)

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie

(Théâtre)

Dans cette nouvelle pseudo-conférence, Jérôme Rouger endosse le rôle du professeur Rouger, directeur de l'école d'agriculture ambulante, afin d'aborder avec humour les droits des poules et les conditions de vie des œufs. Entre informations scientifiques et réflexions absurdes, ce spectacle offre un regard aigu sur des problématiques actuelles, mêlant absurde et métaphysique.

Notre avis : Avec un détournement habile des codes de la conférence classique, l'auteur, metteur en scène et comédien Jérôme Rouger offre un drôle de spectacle rythmé qui s'autorise des digressions pour mieux amuser les spectateurs et spectatrices avant de revenir à son sujet. Lequel ? Les droits de la poule et les conditions de vie de l'œuf. Ou comment, sous couvert de jeux de mots, d'interpellations du public et de questions sans réponse, passer quelques messages bienvenus sur l'élevage intensif - d'où le titre ironique.

Quatorze, farce macabre !

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Vincent Fouquet, 1h05, dès 12 ans. Un siècle après la Première Guerre mondiale, deux comédiens s’emparent de cette affaire, plongent la tête la première dans l’infernal mécanisme des jeux d’alliances et en révèlent toute la cruelle absurdité, le tout dans une mise en scène efficace conjuguant humour et rigueur historique.

Personne n'est ensemble sauf moi

(Théâtre)

Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans.

Notre avis : Quelle belle surprise que ce spectacle titré avec une phrase prononcée par un jeune autiste rencontré dans le cadre d'ateliers menés par la compagnie Amonine. L'autrice et metteuse en scène Clea Petrolesi a ainsi conçu un spectacle centré sur de jeunes adultes en situation de handicap peu visible et donc incompris par celles et ceux que la société appelle les valides. Proche du théâtre documentaire, le résultat, qui questionne finement l'idée de normalité, est à la fois bouleversant et très drôle. Énorme coup de cœur.

Waly Dia

(Humour & Café Théâtre)

Dans Une heure à tuer. Pendant cette heure (et demie) qu'il cherche à tuer, Waly Dia livre son regard sur les absurdités et les sujets clivants de notre époque, encore plus politique et rebelle qu’a son habitude.

Notre avis : Observateur affûté, Waly Dia jongle entre provocation et malice avec un humour sans concession. Ex-chroniqueur chez Charline Vanhoenacker sur France Inter, il fait son retour sur scène avec son spectacle Une heure à tuer coécrit avec l'humoriste Mickaël Quiroga, démontrant sa capacité à enchaîner les punchlines acérées avec un débit mitraillette qui ne laisse rien ni personne indemne.

Lilia Benchabane

(Humour & Café Théâtre)

Dans Handicapée méchante. Dans son spectacle, Lilia Benchabane raconte sa vie d'albinos malvoyante avec beaucoup d'autodérision et surtout un regard sans concession sur la société.

Notre avis : Handicapée méchante est un titre de spectacle pour le moins atypique. On le doit à la jeune humoriste Lilia Benchabane, albinos malvoyante bien décidée à rire de son handicap - comme lorsqu'elle demande au public de faire du bruit pour éviter d'une nouvelle fois jouer dans les loges sans s'en rendre compte ! Un savoureux retournement du stigmate au cœur d'un premier spectacle qui brasse large, de son rapport à ses parents à ses relations amoureuses en passant par ses premiers jobs.

Madame Fraize

(Humour & Café Théâtre)

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

La Barbichette Cabaret

(Spectacles Divers)

Dans la lignée des Madame Arthur ou Le Secret, Monsieur K. orchestre un joyeux chaos où le public devient complice et glisse, l’air de rien, des réflexions tendres et piquantes sur notre société dans son cabaret sensuel, joyeusement irrévérencieux, où se mélangent poésie, satire et musique live.

Majorettes

(Danse)

De Mickaël Phelippeau, par la compagnie Bi-Portrait, 1h, dès 12 ans. Mickaël Phelippeau invite sur scène les Major’s Girls, une troupe de femmes d’une soixantaine d’années, pour un hommage vivant aux majorettes qui l’ont fasciné enfant. À travers leurs récits, leurs gestes et leur énergie, le chorégraphe célèbre l’amitié, l’effort, la fierté d’être ensemble, loin des clichés.

Notre avis : Quand un chorégraphe (Mickaël Phelippeau) adepte des portraits de groupe s'intéresse à un club de majorettes (les Major's Girls) dont la plupart des membres ne sont plus très jeunes, ça donne un spectacle d'une grande émotion et d'une immense vitalité. Entre moments de pure démonstration d'un art souvent vu comme désuet voire ringard et d'autres de confessions touchantes ou drôles, Majorettes est une sorte de parenthèse hors du temps emplie de générosité.

Sophia Aram

(Humour & Café Théâtre)

Dans Le monde d’après. Pour son cinquième spectacle, Sophia Aram a choisi de s’amuser avec les folies de notre époque, sans filtre mais pas sans conviction, aussi ferme dans ses motifs d’indignation que drôle dans sa manière de les mettre en scène.

Notre avis : Revoilà Sophia Aram, humoriste estampillée France Inter qui tourne en ce moment avec "Le Monde d'après", un cinquième spectacle qui déplore l'état de la société française d'aujourd'hui. Un one-woman-show en forme de longue chronique d'actualité qui se voudrait au-dessus de la mêlée et du camp d'où elle vient : la gauche. Mais une longue chronique dont ne ressort qu'une triste amertume et pas mal d'obsessions de droite. Ainsi qu'un fataliste "c'était mieux avant" qui, une fois les applaudissements terminés, nous fait penser que Sophia Aram, c'était en effet mieux avant.

Goupil et Kosmao

(Théâtre)

D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.

Notre avis : Grand nom de la magie contemporaine, Étienne Saglio a conçu, avec Goupil et Kosmao (soit le nom de l'assistant renard et celui du magicien), une petite forme cabaret de 30 minutes destinée au jeune public (à partir de 5 ans) d'une inventivité et d'une intelligence folles. Ici, l'humour est le moteur du récit, porté par ce duo involontairement comique qui fait littéralement s'esclaffer les enfants. Et les plus grands.

Nos matins intérieurs

(Théâtre)

Mise en scène de Nicolas Mathis, écrit par Julien Clément, 1h05, dès 10 ans. Cette année, le Quatuor Debussy partagera la scène avec le collectif Petit Travers, pour un spectacle tout en équilibres et en suspensions ; imaginée comme un grand jeu de construction, la scène est constituée de grands cubes dessinant autant de paysages qu’ils offrent de situations de jeu, dix jongleurs et jongleuses accordent leurs rythmes et leurs gestes dans des tableaux d’unisson, alors que les membres du quatuor jouent les maîtres du temps, imposant les vitesses, les cassures et les durées.

La Machine de Turing

(Théâtre)

De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat.  Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Pierre-Emmanuel Barré revient sur les planches avec un nouveau spectacle, toujours à la frontière de la critique sociale et de l’humour noir, porté par un ton corrosif repoussant les limites du politiquement correct.

Madame Fraize

(Humour & Café Théâtre)

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

Camille Chamoux

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.

Les Misérables

(Spectacles Divers)

De Victor Hugo, ms Ladislas Chollat. Comédie musicale

Blanche-Neige, histoire d'un prince

(Théâtre)

Écrit par Marie Dilasser, mise en scène de Michel Raskine, 1h, dès 8 ans. Le couple princier bat de l’aile, le royaume est dévasté, la biodiversité en danger à force de fêtes et de guerres. Ces héros mélancoliques et joyeux clopent, chantent, se disputent et divaguent en tricotant. En un tourbillon burlesque, le spectacle plonge dans un récit moderne interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme et l’environnement.

Notre avis : Une histoire très connue comme on ne nous l'a jamais racontée : avec Blanche-Neige, histoire d'un prince, l'autrice Marie Dilasser a livré un texte bourré d'intelligence et d'humour (Blanche-Neige rêve par exemple d'une aventure avec sa copine Peau d'âne) qui nous transporte des années après le fameux baiser. Le metteur en scène Michel Raskine en a fait un excellent spectacle pour tous (petits et grands) dans la droite lignée d'un théâtre généreux et inventif. On adore.

Eva Rami

(Humour & Café Théâtre)

Dans Va aimer !. Dans son troisième seule-en-scène, Eva Rami incarne à nouveau une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes gravitant autour de l’héroïne Elsa. À la manière d’un chœur, ces femmes vont accompagner l’héroïne dans son cheminement vers la libération, avec humour et tendresse.

Notre avis : Brillant geste autofictionnel, Va aimer ! d'Eva Rami est un seule-en-scène (le meilleur de 2024 selon les Molières !) dans lequel le double de la comédienne et autrice s'empare de la scène autant pour se livrer, se pacifier, se réparer, que pour alerter, bouleverser, transmettre.... La force du spectacle vivant, tout simplement.

Le Cercle des poètes disparus

(Théâtre)

Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.

Notre avis : Quand un film culte passe à la scène sans autre but que de raconter une fois de plus l'histoire, la circonspection peut-être de mise : que va apporter cette nouvelle version ? Dans le cas du Cercle des poètes disparus, film de Peter Weir sorti en 1989 avec Robin Williams dans le rôle d'un professeur de littérature tout sauf conventionnel, la réponse est : une savoureuse vivification ! Ce récit d'émancipation prend vie et corps sur le plateau avec justesse, grâce notamment à Stéphane Freiss dans le rôle-titre et à tout une série de jeunes comédiens épatants de fougue en guise d'élèves. Rien de révolutionnaire, certes, mais quel plaisir communicatif.

Bun Hay Mean

(Humour & Café Théâtre)

Dans Kill Bun. Avec ce cinquième spectacle, Bun Hay Mean revient sur la période difficile qu'il a connu l'année dernière, avec un point d'honneur à parler de la santé mentale, mais sans oublier le piquant et l'absurde qui font sa renommée.

Karim Duval

(Humour & Café Théâtre)

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

Zaï zaï zaï zaï

(Théâtre)

D’après Fabcaro, mise en scène de Paul Moulin, 1h. Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, mais il ne la trouve pas. La caissière appelle la sécurité et Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un. Installés autour d’une grande table équipée de micros, une bande d’acteurs s’amuse comme des gosses à raconter cette histoire complètement déjantée, en faisant les voix et les bruitages.

Big Mother

(Théâtre)

Par la compagnie Mélody Mourey. Alors qu’un scandale éclabousse le Président des États-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d’audience d’un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon, mort quatre ans plus tôt. Son enquête croise celle de son équipe, et la petite cellule du New York Investigation se retrouve confrontée à un programme de manipulation de masse d’une ampleur inédite.

Notre avis : Nom bankable du théâtre privé français, Mélody Mourey a créé il y a deux ans un nouveau hit à succès. Soit une sorte de thriller dans le milieu journalistique états-unien, efficace dans sa narration et ses rebondissements (il est question d'un mort qui réapparaît subitement) et au plus près des enjeux démocratiques contemporains - le titre de la pièce est évidemment une référence à George Orwell. Voilà qui fait le job, même si c'est parfois aux forceps et à gros traits.

Goupil et Kosmao

(Théâtre)

D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.

Notre avis : Grand nom de la magie contemporaine, Étienne Saglio a conçu, avec Goupil et Kosmao (soit le nom de l'assistant renard et celui du magicien), une petite forme cabaret de 30 minutes destinée au jeune public (à partir de 5 ans) d'une inventivité et d'une intelligence folles. Ici, l'humour est le moteur du récit, porté par ce duo involontairement comique qui fait littéralement s'esclaffer les enfants. Et les plus grands.

L'Abolition des privilèges

(Théâtre)

D’après Bertrand Guillot, mise en scène d'Hugues Duchêne, 1h15. Après avoir parlé de la politique actuelle, Hugues Duchêne plonge au cœur de la nuit du 4 août 1789, lorsque des jeunes députés sont venus à Versailles pour abolir les privilèges des bien-nés, un moment fondateur de la nation française.

Notre avis : De ce moment fondateur qu'est la fameuse nuit du 4 août 1789 ayant permis L'Abolition des privilèges, le metteur en scène Hugues Duchêne a fait un spectacle survolté pour un comédien. Un pan de l'histoire française réanimé façon one-man-show, Maxime Pambet changeant de rôle en quelques secondes pour enflammer un discours, rejouer un affrontement, délivrer une anecdote... Captivant.

Les gros patinent bien

(Théâtre)

De Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, 1h20, dès 10 ans. Comme des Laurel et Hardy des temps modernes, un homme en costume trois pièces passe tout le spectacle assis, tandis qu’un autre, en maillot de bain, s’agite autour de lui, brandissant des centaines de cartons racontant un voyage imaginaire à travers le monde. Il fait ainsi défiler des paysages, des personnages et même des animaux croisés au cours de cette drôle d’épopée. 

Notre avis : Un gros homme, statique sur scène, se lance dans un impressionnant voyage grâce à un maigre acolyte qui matérialise avec des cartons tout un tas d'accessoires, de paysages, de compagnons de route... Signé Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois, Les Gros patinent bien, cabaret de carton est un bijou burlesque au succès phénoménal mérité depuis sa création en 2020. Interview de Pierre Guillois à lire sur notre site (« faire marrer les gens, c'est notre travail ! » nous dit-il).

Louis Cattelat

(Humour & Café Théâtre)

Dans Arecibo. Avec cynisme et humour noir, Louis Cattelat évoque dans son premier spectacle plusieurs anecdotes, que ce soit des histoires de famille, de colonies de vacances ou de coiffeur, à qui il n'arrive pas à dire qu'il trouve sa coupe laide.

Notre avis : Dans la catégorie jeunes talents à suivre, on peut assurément citer l'humoriste Louis Cattelat. Arecibo, son premier spectacle affûté comme un scalpel est un concentré d'humour d'observation et vannes mordantes, il dissèque les travers de ses contemporains avec une verve aussi stoïque que percutante.

Moguiz

(Humour & Café Théâtre)

Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.

Bérengère Krief

(Humour & Café Théâtre)

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

Haroun

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bonjour quand même. Après avoir connu un énorme succès sur les plateformes de streaming, Haroun monte sur les planches avec un spectacle au ton mordant et engagé, décortiquant l'actualité avec un humour fin et percutant.