Landscaping

(Art contemporain et numérique)

Installation vidéo d’Eszter Salamon filmée près de Bergen en Norvège,  Landscaping a été développée avec Carte Blanche, la compagnie nationale de danse contemporaine de Norvège, et plonge dans un futur proche où les vivants n’ont eu d’autre choix que de s’allier aux océans, aux arbres et aux racines pour survivre.

Notre avis : À la Cité de la gastronomie, Eszter Salamon installe un territoire à explorer plus qu'un spectacle à contempler. Le projet s'annonce comme un déplacement dans lequel fragments d'images, histoires et présences possibles se côtoient sans hiérarchie évidente. Les rapports entre corps et environnement se déploient dans une tension postapocalyptique, où résilience et transformation ébauchent de possibles alliances. Une chorégraphie fragmentaire composée de vestiges marins et silhouettes racinaires, évoluant dans un écosystème menaçant, mais qui ne doit pas être abandonné.

Brigitte Valey

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 18 septembre de 18h à 21h. Inspirée par l'afro pop art et la photographie urbaine, Brigitte Valey crée une peinture afro figurative d'inspiration lyonnaise écrivant des histoires mêlant poésie et gravité grâce à la versatilité que lui permet le fusain.

IF - Illustration Festival

(Art graphique)

Le festival d'illustration de Kiblind est de retour pour une troisième édition, avec au programme des expositions, discussions, projections de courts-métrages animés et en VR, ateliers, DJ sets animés et battles de dessin, ainsi qu’un grand marché d’objets illustrés d'artistes venus de France, d'Europe, d'Amérique et d'Asie.

Notre avis : Tout au long du week-end, l'IF festival organisé par Kiblind explore l'illustration à travers une pluralité de supports. Au programme, des conférences, des expositions, des concerts, des projections ou encore une bataille dessinée sans heurts, où l'art se jouera des gestes.

L'art de la fleur à Lyon

(Peinture & Dessin)

Dans cette nouvelle exposition, la Tomaselli Collection rend hommage à l'art lyonnais mettant en scène des fleurs, des soieries aux motifs floraux aux planches de la Classe de la Fleur de l’École des Beaux-Arts.

Notre avis : La Tomaselli collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, focalisant l'attention sur la "Classe de la fleur" de l'École des Beaux-Arts de notre ville, véritable foyer de dessinateurs de motifs végétaux d'étoffes de la Fabrique lyonnaise. Une traversée bucolique d'une déclinaison somptueuse de la nature morte, lieu pictural empreint de symbolisme, de puissance de vie ainsi que de révolution formelle.

Héloïse Bonin

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre de 18h à 20h30. Dans un monde où l’encre devient un souffle et où chaque trait est un fragment de forêt ou un vestige de pierre, Héloïse Bonin révèle la poésie silencieuse du vivant dans l’interstice entre geste et matière.

Notre avis : Chez Héloïse Bonin, le papier devient une peau sensible où s'inscrivent les traces du monde naturel. L'artiste capte l'empreinte directe des pierres, des écorces et des feuilles, pour faire résonner la mémoire de la matière. Les noirs profonds de l'encre dialoguent avec la fragilité des transparences, dessinant une cartographie intime des forces vitales. Dans les séries Mémoire d'arbre et Dentelle de feuille, chaque empreinte se fait à la fois fossile et apparition, fragment et constellation. Cette œuvre, presque organique, laisse surgir une méditation sensible sur ce qui demeure.

Les trésors méconnus de Viollet-le-Duc

(Sciences et Histoire)

Le Musée de Fourvière met en lumière un aspect méconnu de l’œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc, architecte restaurateur du XIXe siècle. En plus de restaurer les édifices religieux, il s’attachait également à recréer leur mobilier dans un style cohérent avec l’architecture d’origine. Cette exposition présentera une sélection de mobilier d’église, d'orfèvreries, de reliquaires, de vases sacrés et de luminaires reconstitués par Viollet-le-Duc.

Notre avis : L'exposition dévoile une facette peu étudiée de l'œuvre de l'architecte et théoricien parisien : la conception d'objets liturgiques, où la rigueur du dessin rejoint l'exigence symbolique. Plutôt que de restaurer uniquement les édifices, Viollet-le-Duc entreprit d'en reconstituer l'univers cultuel dans son entier, usant de la même logique structurante que pour ses architectures. À travers calices, reliquaires ou aiguières se manifeste une pensée de l'ensemble, où chaque pièce dialogue avec l'espace sacré qui l'accueille.

Jan Kopp

(Art contemporain et numérique)

L'artiste visuel allemand Jan Kopp investit pendant deux mois le Living du musée d'art contemporain, accompagné de 374 dessins, 5 films d’animation et une création musicale afin de présenter le fruit d’une année de travail entre lui-même et un groupe de jeunes adultes accompagnés par l’association Adepape 69.

Airt de famille

(Design & Architecture)

Le programme d’incubation omart remet le couvert pour une quatrième édition de son exposition artistique d’économie circulaire participative, en permettant à ses artistes de recycler des objets donnés par le public en œuvres d'art, qui seront remises à leurs propriétaires une fois l'évènement terminé. Cette année, le festival investit le quartier de Perrache, en s'installant sur ses toits et au centre d'échanges.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.

Briller et protéger

(Sciences et Histoire)

Rétrospective sur l'évolution des casques des sapeurs-pompiers grâce à la collection de 323 pièces du Musée des sapeurs-pompiers de Lyon, composée de modèles français et étrangers remontant jusqu'au 18e siècle et permettant de comparer les pistes d'évolution étudiées dans différents endroits du globe.

Histoires personnelles / Réalités politiques

(Art contemporain et numérique)

Conçue comme un dialogue entre les musées d'art contemporain de Lyon et Belgrade, cette nouvelle double exposition propose un accès à la création contemporaine de Serbie et d'ex-Yougoslavie, dont les œuvres restent encore très peu présentes dans les collections publiques françaises afin d'explorer le rôle que joue l'art dans la compréhension des changements politiques, sociaux et culturels d'une époque.

Notre avis : Avec une centaine d'œuvres réparties sur les deux premiers niveaux du musée, Histoires personnelles / Réalités politiques met en résonance les collections d'art contemporain de Lyon et de Belgrade. L'exposition, s'articulant autour des tensions entre l'intime et le collectif, le vécu individuel et l'histoire partagée, dresse à la fois un tableau du passé récent des deux pays ainsi que des volontés politiques inscrites au sein des collections. Les œuvres, lieux de réverbération de réalités historiques, s'interrogent sur le concept même de relation, dans une inédite interaction.

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Art contemporain et numérique)

Pour la première fois en France, le Musée d'art contemporain de Lyon propose de découvrir les œuvres des artistes Rajni Perera et Marigold Santos, deux figures prolifiques de la scène artistique canadienne toutes deux marquées dès l'enfance par l'expérience de l'immigration. Pensée en duo, cette exposition évoque leurs expériences personnelles et les recherches sur leurs héritages culturels respectifs en réunissant des peintures, dessins et sculptures réalisés par les artistes entre 2019 et 2024, ainsi que des œuvres collaboratives.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.