Curiosité

(Cirque)

Mise en scène de Hassan El Hajjami, par le Cirque du Grand Lyon, 1h15, dès 7 ans. Elliot, orphelin venu d’Angleterre, arrive dans le New York des années 1930, et survit en cirant les souliers des gentlemen de passage. Un jour, en ouvrant une valise abandonnée, il se retrouve embarqué dans une aventure faite de magie, de féérie et de rencontres surréalistes.

Mosaïk

(Danse)

Chorégraphie de Mourad Merzouki, par la compagnie Käfig, 1h, dès 7 ans. Pièce chorégraphique rassemblant cinq interprètes, Mosaïk reprend des extraits des précédentes créations de Mourad Merzouki, proposant en même temps une traversée du parcours artistique de la compagnie Käfig.

Macéra

(Danse)

Chorégraphie de Youssef Bel Baraka et Fouad Kouchy, par la compagnie Pyramid, 1h10, dès 6 ans. Entre l’énergie du hip-hop et la profondeur d’une écriture contemporaine, la compagnie Pyramid signe avec Macéra, un hommage au voyage et à ses multiples résonances sous forme d'une odyssée physique et spirituelle.

[Rakatakatak] C'est le bruit de nos cœurs

(Théâtre)

Mise en scène de Logan De Carvalho, par la compagnie Tracasse, 1h45, dès 14 ans. En 2087, dans une périphérie urbaine nommée « la zone », où la vie est difficile, Driss et Trac s’aiment et expérimentent un amour sans possessivité, à distance du patriarcat. Les deux amants se retrouvent alors au cœur des affrontements entre la population de « la zone » et celle, plus riche, des « villes dômes ».

Fabrice Humbert

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman De l'autre côté de la vie. Dans un futur proche, un homme fuit hors de Paris avec ses deux enfants alors que la ville est en proie à la guerre civile pour rejoindre une République du Jura sans doute illusoire. Au fil de la route, parcourue en voiture, à dos d'âne et à pied, réserve son lot de dangers mortels, mais aussi de belles rencontres.

Bernard Lahire

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Savoir ou périr. À l’heure où la recherche est mise à mal, où l’évaluation à l’école est devenue une obsession et où une guerre contre les sciences est menée aux États-Unis, le rapport au savoir doit être repensé. Cet ouvrage explore comment remettre les processus d’apprentissage au cœur du système scolaire et l’activité de création scientifique au cœur des institutions de recherche.

Pierre Péju

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Échappées. Inspiré de la famille de l'auteur, ce roman raconte les histoires croisées de la famille de résistants lyonnais et de Stella, une petite fille juive de 8 ans qui apparaît au cours d'un déménagement dans une malle en osier où elle s'était cachée.

Counting Crows

(Rock & Pop)

Depuis plus de trente ans, le groupe californien Counting Crows propose un rock'n'roll teinté de soul et de folk. Après une pause de sept ans, le groupe est revenu sur la scène en 2021 avec un huitième album,  Butter Miracle, Suite One, et les voici au Transbordeur, à la rencontre de leur public lyonnais.

Transcendia #5

(Musique Electronique)

Cinquième édition des soirées Transcendia, qui célèbrent l'union créative des collectifs lyonnais Everybody Trance et parisien Hors-Sol, avec à l'affiche Hewan, Aman, Subsism et Vardae pour une soirée entre trance, dub, techno et drum'n'bass.

Techno body music

(Musique Electronique)

Les soirées Techno body music sont de retour au Sucre pour une troisième édition avec, à l'affiche, les DJs Samantha Togni et Lewis G Burto, deux icônes de la scène queer techno européenne, accompagnés des DJs résidents du collectif David Asko et Seduce Me, le tout accompagné de performances de la part de Eloa Elfenwore, Fiona Cab,  Guillotiere, KrisssMara et Moncieur Lucifer & the Kitten.

Wet Enough!? + Moustik Haterz

(Jazz)

Traversées par des ambiances club, les mélodies de Wet Enough!? s’aventurent dans des poussées pulsatives hypnotiques, illustrant un jazz irrigué de funk, de musique électronique, de hip-hop, de house et de disco. Ce soir-là, le groupe partagera la scène avec les Moustik Haterz et leurs reprises de jazz hybride s’inspirant des musiques balkaniques, orientales, afro et hip-hop.

23:59

(Musique Electronique)

Le collectif 23:59 débarque au Petit Salon pour une nouvelle soirée au lineup composé des DJs Betïses, Grand V, Eargasm God et DJ Guestlist dans la grande salle et Charles da Moss, Pvug et Soraä dans la petite salle.

Griffure Paratonnerre

(Chanson)

Le duo Griffure s'élargit en quintette à cordes augmenté d’un dispositif électroacoustique oscillant entre improvisation, écriture et textes. Composé d'Amaryllis Billet, Léonore Grollemund, Chloé Jullian, Alix Gauthier et Léa Yèche, la nouvelle formation débarque à l'amphithéâtre de l'Opéra de Lyon pour livrer un spectacle électrique aux chansons sensibles.

Djeuhdjoah + Lieutenant Nicholson

(Reggae)

Six ans après leur dernier album Aimez ces airs, Djeuhdjoah et Lieutenant Nicholson sont de retour avec un nouveau projet intitulé 2+. À cette occasion, les voici sur la scène de la Marquise, pour une soirée entre afrobeat et reggae !

Re.Source

(Musique Electronique)

Les murs de la Rayonne vont trembler avec cette nouvelle soirée du collectif Re.Source, qui s'y invitera avec un lineup tekno et acid brut composé des DJs Chôkô, Enko, Infrakontrol, Baarek, Gs.Esk et Sagan.

El Besta

(Sono Mondiale)

En live, le quatuor El Besta réincarne les grands noms et rythmes du raï en chantant l’agonie amoureuse, les interdits, la trahison, la fatalité, la passion ou même l’ennui, et revisitent les classiques sans jamais les trahir.

Bal Populaire du Spleen

(Musique Electronique)

Cet automne, trois projets lyonnais se réunissent sous l'égide du spleen, du dark et de la fête : Citron Sucré et des kicks techno portant des basses caverneuses, Folloï, entre poésie criarde et punk édulcoré, et Yann Ponthus avec sa musique sombre et cinématographique.

L'art de la fleur à Lyon

(Peinture & Dessin)

Dans cette nouvelle exposition, la Tomaselli Collection rend hommage à l'art lyonnais mettant en scène des fleurs, des soieries aux motifs floraux aux planches de la Classe de la Fleur de l’École des Beaux-Arts.

Notre avis : La Tomaselli collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, focalisant l'attention sur la "Classe de la fleur" de l'École des Beaux-Arts de notre ville, véritable foyer de dessinateurs de motifs végétaux d'étoffes de la Fabrique lyonnaise. Une traversée bucolique d'une déclinaison somptueuse de la nature morte, lieu pictural empreint de symbolisme, de puissance de vie ainsi que de révolution formelle.

Mantra

(Danse)

Chorégraphie et mise en scène de Marlène Gobber, par la compagnie La Piraterie, 40 min, dès 6 ans. Seule face à elle-même, Marlène Gobber plonge dans l’origine et l’essence de la danse pour livrer un solo intimiste qui questionne sa santé mentale et physique en se nourrissant de son parcours. Face à ses peurs, elle rend palpable le soin que lui apporte la danse.

Des danses et des luttes

(Danse)

Chorégraphie de Bouziane Bouteldja, par la compagnie Dans6T, 1h, dès 8 ans. Avec ce nouveau spectacle, la compagnie Dans6T poursuit son exploration des liens entre la danse et les enjeux de société, à travers une conférence dansée qui retrace l’histoire des danses nées des luttes sociales et politiques à travers le monde, du flamenco au pantsula en passant par le hip-hop, le voguing, le krump ou encore les danses celtiques.

La Piraterie fête ses dix piges

Pour fêter une décennie de création, la compagnie La Piraterie investit la Commune pour une soirée anniversaire mélangeant les arts, les corps, les espaces et les influences qui la nourrissent depuis le début. Au programme : des performances autour du répertoire du collectif, une création originale inspirée du solo Mantra, la projection du court-métrage Le sens du toucher et un DJ set concocté par Le Gros tas de Zik.

Yaay

(Danse)

Chorégraphie d'Abdou N’Gom, 55 min, dès 8 ans. Troisième et dernier volet de son triptyque Yaakaar, cette nouvelle œuvre d'Abdou N'Gom questionne les fondements de son existence en prenant la forme d'une lettre ouverte adressée à sa mère, pour lui dire son admiration qu’il a trop longtemps enfoui.

Jean-Rémi Chaize

(Humour & Café Théâtre)

Dans Après moi le déluge. Dans ce troisième spectacle, Jean-Rémi poursuit son travail d’incarnation de personnages pour disséquer les failles de l'être humain, avec une écriture ciselée et une grande théâtralité.

Notre avis : Troisième spectacle pour l'humoriste et comédien lyonnais qui, avec sa voix rauque et son sens de l'interprétation précis, croque avec merveille des personnages cabossés, parfois seuls, parfois cruels, parfois les deux.

Jarry

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bonhomme. Avec ce nouveau spectacle, Jarry explore à nouveau des thèmes universels et intimes, dévoilant de nouvelles facettes de sa personnalité entre sincérité et autodérision, que ce soit à travers des anecdotes personnelles, des réflexions pleines de sagesse ou des moments de pure folie.

Wayqeycuna

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Tiziano Cruz, 1h10, dès 15 ans. Seul sur la scène, Tiziano Cruz s'expose à travers un rituel venant puiser dans ses racines autochtones sud-américaines pour interroger la place du corps indigène dans l’art et la violence du monde, entre chant de deuil et récit autobiographique.

Jérôme Savoyen

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman graphique IRL. Le quotidien de Roxane, élève de terminale, ressemble à celui des gens de son âge, entre copines, lycée et parents. Ce que tout le monde ignore, c'est qu'elle est une habituée du dark web, où elle sert d'intermédiaire anonyme dans la fabrication et la vente de faux papiers. Un jour, pour un gros coup, elle accepte de rencontrer un de ses clients dans la vraie vie. L'existence tranquille de la lycéenne bascule aussitôt, entre menaces et paranoïa.

Nine Antico

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée Obsession. À 38 ans, au lendemain d’une séparation douloureuse, Nine Antico embarque à Venise pour comprendre les schémas qui ont structuré ses relations sexuelles et amoureuses. La gondole glisse sur les canaux des fantasmes, dévoile l’architecture des souvenirs et questionne la part de conditionnement et de volonté dans la construction du désir.

Maïa Mazaurette

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Maison close. Depuis deux décennies, Maïa Mazaurette étudie la sexualité de ses contemporains. En s’inspirant des philosophes grecs qui encourageaient à se construire un palais de la mémoire pour y ranger les apprentissages, elle propose désormais de s’inventer une maison close, un lieu de plaisirs dédié aux fantasmes et à la construction d’une utopie intime et libératrice.

LGMX + Daida + Ima:r + M. Bass

(Jazz)

Le temps d'une soirée, le Transbordeur s'évade de son registre habituel et accueille une soirée 100 % jazz à l'occasion du festival Un Doua de Jazz. À l'affiche, LGMX et leur réécriture brassband d'un répertoire house et techno, la formation Daida menée par Vincent Tortiller distillant un jazz électrique, sans oublier les DJs Ima:r et M. Bass pour un set à quatre mains.

Dub Echo #50

(Reggae)

Dub Echo célèbre sa cinquantième édition au Transbordeur, et à cette occasion seront conviés O.B.F Soundsystem, qui accompagne l'évènement depuis ses débuts, ainsi que les Dub-Stuy de Brooklyn, qui pointent rarement le bout de leur nez en dehors de leur studio. Du côté du Club Transbo, Nora Sigue (ex Myako) et Dub-4 s'occuperont de mettre l'ambiance.

Club

(Musique Electronique)

Nouvelle soirée club au Sucre, imprégnée de sonorités du monde entier avec des sets de Quantic, aujourd’hui installé à New York après avoir passé quelques années sur la côte pacifique colombienne, accompagné de Balam, musicien, producteur, promoteur et DJ de Buenos Aires, ainsi que la lyonnaise Pechko pour compléter ce plateau.

Grieg / Beethoven

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Jennifer Gilbert, 1h10. Sous la direction de la violoniste Jennifer Gilbert, l’Orchestre national de Lyon célèbre le rythme de la Renaissance à l’Amérique moderne avec, au programme, Grieg, Diamond et Beethoven.

This is house

(Clubbing)

Soirée 100 % house au Petit Salon où les DJs Tam.K et Lydia Scarfo prendront d'assaut la grande salle pour un set house, tandis que Dsprnc, Lörr et Vtek investiront la petite salle avec leur techno.

Eurodance XXL

(Musique Electronique)

Les soirées Eurodance XXL marquent leur grand retour à la Rayonne ! Au menu de ces retrouvailles : les DJs Zorza, Aurélie Czaja, Jkrb et Boots Frequencies pour remixer les hits incontournables des années 1990 à 2010 à la sauce hardtechno.

Demi-Portion + Daymen

(Rap)

Plus d'un an après la sortie de son dernier album,  Poids plume, Demi-Portion monte sur la scène du Marché Gare accompagné du groupe Daymen, qui s’affranchit des styles avec des textes engagés et des rythmiques organiques.

Marée

(Théâtre)

Texte de Marcio Abreu, mise en scène d'Alizée Bingöllü, 55 min. Dans l’une des plus grandes favelas de Rio, Marée, une famille se réunit pour partager une feijoada. Le plat mijote doucement, tandis que les conversations de tous les jours et les bribes d’une telenovela se mêlent aux bruits lointains du quartier. Soudain, une détonation, puis le silence.

Marché de la Mode Vintage

(Brocantes)

Le Marché de la mode vintage est de retour pour une 29e édition qui se déroulera une fois de plus à la Sucrière. Cette année, l'évènement proposera, en plus des nombreux stands de vêtements et d'objets vintage, de nombreuses animations dont des défilés et des shows de danse, un barbier, des tatoueurs, un atelier de réparation et un espace retrogaming.

Valentina

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Caroline Guiela Nguyen, 1h20, dès 12 ans. Un jour, au retour de l’école, Valentina trouve un mot du médecin sur la table. C’est à elle que va revenir la lourde charge de le traduire à sa mère, atteinte d’une grave maladie du cœur, qui ne comprend que le roumain. Commence alors une histoire où la violence de l’institution hospitalière s’ajoute à celle du diagnostic, ainsi qu'à l’espoir secret que le mensonge peut transformer le réel.

Notre avis : Il était une nouvelle fois un spectacle généreux, populaire et émouvant de la metteuse en scène et autrice Caroline Guiela Nguyen qui, forte de nombreux succès (Lacrima, Fraternité, Saigon...), régénère à sa façon le monde corseté du théâtre public. Avec Valentina, elle raconte l'histoire d'une jeune fille roumaine qui doit traduire à sa mère, venue en France se faire soigner, des termes médicaux beaucoup trop lourds pour une enfant... Poignant.

Beatrice Wolff

(Art contemporain et numérique)

La galerie Imag'In accueille une exposition de l'artiste contemporaine Beatrice Wolff, originaire du nord de la France, qui puise dans ses souvenirs de voyage entre l'Asie et l'Amérique latine, auxquels elle rajoute ses sensations et ses ressentis par des couleurs et des textures.

L'amour selon Anton Tchekhov

(Théâtre)

D'après Anton Tchekhov, par la compagnie La louve et la lune, 1h30, dès 10 ans. Compilation de trois farces en un acte d'Anton Tchekhov : L'Ours, Les Méfaits du tabac et La Demande en mariage, traitant toutes à leur façon d’amour, de relations, d’hypocrisie et de faux-semblants.

Dystinct

(Rock & Pop)

Figure de proue du raï moderne, Dystinct propose un style hybride mêlant pop urbaine, sonorités orientales et afrobeat, le tout portant des paroles mélangeant le néerlandais, l'anglais, le français et le dialecte marocain.

S. society

(Musique Electronique)

Nouvelle édition de S.society, cette fois-ci orchestrée par le DJ britannique Luke Slater, occupé depuis plus de trente ans à retourner les dancefloors du monde entier. À cette occasion, il a convié Grace Dahl, capitaine du label SDT Recording, ainsi que le Lyonnais Zimer.

Billie Marten

(Rock & Pop)

Avec son cinquième album Dog Eared sorti en juillet dernier, Billie Marten marque une rupture dans sa discographie en abordant des thématiques plus sombres comme les addictions et les névroses, mais toujours accompagnées de mélodies envoûtantes, qu'Elle partagera sur la scène de l'Épicerie Moderne.

Le château hanté - entre traditions russes et polonaises

(Classique et Lyrique)

Les artistes des Chœurs de l’Opéra de Lyon se réunissent pour donner à entendre des œuvres de traditions polonaises et de musique orthodoxe russe. Au programme : Stanisław Moniuszko, Frédéric Chopin et Stanisław Niewiadomski.

Fredz

(Rock & Pop)

Originaire de Montréal, Fredz concocte une fusion des genres dans sa musique, avec des influences venant du rap à la pop en passant par la trap et la soul pour évoquer le quotidien et la métamorphose.

Piaf ! Le spectacle

(Chanson)

Conçu comme un hommage à l'illustre chanteuse Édith Piaf,  Piaf ! Le spectacle propose un voyage à travers sa vie et ses chansons, oscillant entre ses chansons préférées avec une sensibilité contemporaine permettant de redécouvrir ses classiques.

Lyon art paper

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 8 octobre de 18h à 21h. Onzième édition du festival de dessin contemporain Lyon Art Paper, qui investira cette année pour la première fois trois lieux en même temps : le Palais de Bondy, le Parc LPA Saint-Antoine et l’ENSBA. Ce nouveau volume mettra à l’honneur la plasticienne et autrice Géraldine Kosiak, qui invitera à ses côtés la peintre Élisabeth Weill-Lambert.

D'abord ils nous regardent

(Théâtre)

Texte de Claude Monteil, mise en scène d'Alban Marical. Quatre comédiennes anonymes, isolées sur scène comme dans une vitrine, se questionnent à vue et se raccrochent aux regards des spectateur, se confrontent, doutent, se révoltent, se consolent et se souviennent, comme un chœur dissonant qui cherche à s’accorder pour trouver l’équilibre.

L'Art de la fugue

(Conférences)

Animée par Meinolf Brüser, musicologue, musicien et juriste. Au cours des deux dernières années, Meinolf Brüser a pu résoudre quelques grandes énigmes de la recherche sur Bach dans deux livres. Au cours de cette conférence, il révèlera une partie de ses trouvailles et des mystères qu'il a pu percer à jour.

Grand entretien avec Vasily Barkhatov

(Conférences)

Animée par Catherine Ailloud-Nicolas, dramaturge. Pour ses débuts à l’Opéra de Lyon, Vasily Barkhatov emmène le public dans un thriller politique entre jeux de pouvoir et révolte populaire. L’occasion de découvrir son travail, son langage artistique et de plonger avec lui au cœur de cette nouvelle production de Boris Godounov.

Joseph Allred + Raoul Eden

(Rock & Pop)

Soirée sous le signe du American Primitive, un genre musical de guitare joué au doigt développé à la fin des années 1950, avec Joseph Allred et Raoul Eden, entre Amérique et Massif Central.

God is an astronaut + Jo Quail

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de son dernier album Embers, le trio irlandais de post-rock atmosphérique God is an astronaut arrive sur la scène de la Rayonne. La Londonienne Jo Quail s'occupera de la première partie avec son post-metal agrémenté de son violoncelle.

Sarah Chiche

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Aimer. Suisse, 1984. Margaux, neuf ans, se jette dans les eaux glacées du lac Léman. Pétrifié, Alexis, son camarade de classe, assiste à son sauvetage. Entre les deux enfants naît alors une complicité vibrante. Mais bientôt, Margaux disparaît mystérieusement. Quarante ans plus tard, tous deux se retrouvent par hasard. Entre eux, l'amour est intact, aussi brûlant qu'au premier jour. Mais aimer à cinquante ans, est-ce encore possible quand le monde lui-même semble s'effondrer ?

Kaouther Adimi

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre La joie ennemie. Au cours d'une nuit passée à l’Institut du monde arabe pour raconter le destin de la peintre algérienne Baya,  un autre récit s’impose pour Kaouther Adimi : le sien, et comment ses parents ont choisi de retourner s'installer en Algérie en 1994, alors que le pays s’enfonçait dans la violence.

Soirée coups de cœur

(Conférences)

Les libraires de la librairie Traits d'Union organisent une présentation de leurs coups de cœur de la rentée littéraire 2025.

Être de mauvaise foi avec Sartre

(Conférences)

Animée par Julien Auriach, professeur agrégé de philosophie. Selon la méthode Coué, « Je suis le meilleur » est un mantra qu’il faut se répéter régulièrement à soi-même en toutes circonstances. Mais selon les contextes, cela peut-être perçu comme de la mauvaise foi. En lisant Sartre, on peut imaginer que la mauvaise presse qui lui est faite pourrait être injustifiée, et qu'elle pourrait même avoir du bon.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine.

The Bridge #2.13

(Jazz)

Depuis 2013, le réseau transatlantique The Bridge vise à allier les forces des scènes de jazz de France et des États-Unis. Cette fois-ci, Lenard Simpson, Jeff Albert, Paul Wacrenier, Christian Dillingham et Nicolas Pointard exploreront les relations qui se nouent à travers le son.

Cinquième Symphonie de Jean Sibelius

(Conférences)

En partenariat avec la Société philharmonique de Lyon, l’Auditorium de Lyon propose tout au long de sa saison plusieurs rendez-vous avec des musiciens, musicologues et conférenciers. Cette fois-ci, le thème portera sur le compositeur finlandais Jean Sibelius et sa cinquième symphonie.

Roman Borisov

(Classique et Lyrique)

Figure montante de la nouvelle génération, Roman Borisov prend d'assaut la scène de l'Auditorium de Lyon pour un récital varié conviant à tour de rôle Seeger, Schumann, Beethoven et Rachmaninov.

Yannick Jacquet

(Chanson)

Entre l’introspection lyrique de Leonard Cohen, la mélancolie de Vincent Delerm et la rythmique de Mathieu Boogaerts, le violoncelliste Yannick Jacquet propose un déjeuner concert à la MJC du Vieux-Lyon, en partenariat avec le Marché Gare.

Notre grand-père était une autruche

(Lectures)

L'acteur Antonio Carmona revient cette année au théâtre La Mouche pour un cycle de lectures d'histoires parlant du monde d'aujourd'hui, de ses failles et ses injustices. Cette fois-ci, il contera l'histoire de trois sœurs embarquées dans une aventure épique, sensible et loufoque qui les mènera à la découverte que leur grand-père a été une autruche.

Michel Hazanavicius

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Carnets d'Ukraine. En novembre 2023, Michel Hazanavicius a passé quelques jours sur le front en Ukraine pour y rencontrer ceux qui combattent. La plupart ne sont pas militaires de carrière et n'auraient jamais imaginé se retrouver dans une tranchée. Voici un carnet de voyage racontant ces rencontres.

Barbara

(Théâtre)

Mise en scène de Philippe Mangenot, 1h35. Philippe Mangenot est de retour au Théâtre de la Renaissance pour plonger le public dans l’univers de la chanteuse, autrice et compositrice Barbara artiste et femme aux mille visages, qui se dévoile sur scène à travers ses mots, ses souvenirs et ses chansons sublimant les blessures d’une enfance volée.

Notre avis : Après les biopics sensibles de Tchekhov et Jean-Luc Lagarce, Philippe Mangenot et Rafaèle Huou signent un spectacle dynamique entrecoupé de très justes interprétations de l'une des icônes de la chanson française. Sa famille, ses galères, son avènement et sa longévité sont traités en 1h30 de façon limpide et avec une grande sincérité.

Ça déménage !

(Danse)

Chorégraphie et mise en scène de Nabil Ouelhadj, 1h, dès 6 ans. Sur un trampoline, un quintet de danseurs hip-hop rebondit pour dompter la gravité, jouant avec des cartons et autres objets nécessaires au déménagement pour créer une expérimentation dansée dans un style alliant hip-hop et danse contemporaine s'affranchissant des stéréotypes esthétiques habituels.

Moi, elles

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Wang Jing, 1h40, dès 14 ans. Après avoir quitté la Chine en 2008 suite à un drame familial, Wang Jing propose avec cette pièce sa première œuvre en français, inspiré de sa propre vie et explorant les relations mère-fille à travers les histoires croisées de trois femmes venues de Chine, du Mali et d’Iran vivant en France.

Pink turns blue + Rank

(Rock & Pop)

Entre noise et post-punk, les murs du Rock n'eat trembleront sous les guitares saturées des Allemands de Pink turns blue, pionniers du rock gothique, et des Lyonnais de Rank, inspirés de la musique des années 1970 et 1980.

Notre avis : Depuis plus de trente ans, Pink turns blue prouve que le post-punk n'est pas une relique mais un langage vivant, capable d'aiguiser la perception et d'ébranler l'affect. Son dernier disque Black swan allonge la trajectoire : il submerge, faisant cohabiter ombre et éclat. Sur scène, la gravité devient de ce fait intensité palpable : guitares tranchantes, rythmiques implacables, voix éruptive. Mic Jogwer en constellation avec Paul Richter et Luca Sammuri pulvérisent toute normativité, visant une pure dramaturgie électrique.

A cloud story

(Danse)

Mise en scène et chorégraphie d'Adrien Ouaki, 30 min, dès 8 ans. À l'image de l'univers sensible et cinématographique de son chorégraphe,  A cloud story met en scène six danseurs traversent un labyrinthe temporel guidés par un nuage à travers des récits entremêlé. Au fil du spectacle, l'amour se mêle au chaos, l’humour affleure, et le rythme se fait changeant, fragmenté, comme le temps lui-même.

Furiosa

(Danse)

Chorégraphie de Viola Chiarini, 30 min, dès 8 ans. Ancrée dans la pratique du waacking, cette seconde création de Viola Chiarini s'inspire du mythe de Médée en mettant en scène un trio traversant la colère née des oppressions systémiques, brutales ou manifestes, le tout porté par la puissance du féminin.

The Odima's

(Danse)

Jeune crew de hip-hop lyonnais, The Odima's est porté par une énergie débordante, transmise à travers des chorégraphies millimétrées interprétées par ses cinq danseurs. Les voici maintenant au festival Karavel, quatre mois après avoir été lauréats du Hip-Hop Kontest.

L'Homme Seul

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Seb Lanz, 1h, tout public. Comme une ode à la liberté et à l’élévation de soi, ce seul-en-scène retrace l’histoire de Pilo, mendiant visionnaire, à travers un texte issu intégralement de témoignages de personnes en situation d’exclusion dans les rues de Lyon.

Joël Cornuault

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Élisée Reclus, géographe et poète. Voyageur au long cours, anarchiste, pédagogue de terrain et géographe, Élisée Reclus est l'auteur des vingt volumes de la Nouvelle Géographie universelle au XIXe siècle. Ce nouvel ouvrage de Joël Cornuault se veut un hommage à cet auteur, également à l'origine des ouvrages Histoire d’une montagne et Histoire d’un ruisseau, deux plaidoyers d'un retour harmonieux à la nature, précurseur de l'écologie.

Philippe Dufieux et Sabine Frommel

(Rencontres et Dédicaces)

Pour leur livre Les concours d'architecture en Europe (XIIIe - XXIe siècles). Au-delà des compétitions, le nouvel ouvrage de Philippe Dufieux et Sabine Frommel s’intéresse à des aspects jusqu’à présent méconnus de l’histoire des concours d'architecture, des conditions de leur organisation au déroulement des consultations.

Histoire de la Sablière à Caluire, le dernier grand ensemble historique lyonnais

(Conférences)

Animée par Maxime Dehan, auteur et historien. Construite au XIVe siècle, la Sablière de Caluire a connu de nombreuses exploitations, devenant une maison de familles de marchands, bourgeois ou aristocrates à partir du 19ème siècle. Cette conférence propose de revisiter ces multiples vies et de partir à la rencontre des artistes, scientifiques, hommes politiques, hommes d'église, bourgeois, aristocrates et militaires qui ont séjourné en ses murs.

Man with a mission + Hands like houses

(Rock & Pop)

Composé de cinq membres à la tête de loup, le groupe japonais Man with a mission a fait irruption sur la scène en 2010 avec un mélange de punk, de metal alternatif et de nu metal. Cette année, ils célèbrent leurs dix ans d'existence, et les voici au Transbordeur, accompagnés des Australiens de Hands like houses.

Mark William Lewis + Grive

(Jazz)

Auteur-compositeur et producteur londonien, Mark William Lewis emprunte à des genres aussi variés que la leftfield pop, la pop hypnagogique, l’ambient, l’indie rock, le slowcore et le folk rock pour créer sa musique, qui porte des textes impressionnistes et songeurs, il explore les thèmes de l’aliénation et de l’intimité. Lors de ce concert, il sera accompagné du duo Grive, créant un clair-obscur sonore unique, à la fois incisif et méditatif.

Go Maestro ! Boris Godounov

(Conférences)

Animée par Emmanuel Reibel, professeur de musicologie à l’ENS de Lyon et professeur d’esthétique au CNSMD de Paris. Avec une approche accessible à toutes et tous pour découvrir la musique d’opéra, Go Maestro ! propose cette fois-ci de découvrir les clés d'écoute de Boris Godounov, à travers des chœurs envoûtants, un sens de la beauté vocale et une intelligence du drame développée.

Vivaldi, divina stella

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Franck-Emmanuel Comte, par le Concert de l’Hostel Dieu, 1h15. Si notre époque contemporaine est prodigue en crises et menaces, la décennie ou Vivaldi composa les œuvres de notre programme n’a rien à envier au temps présent, entre les guerres et les épidémies à répétition. Au programme de cette représentation, les concertos pour orchestre et les motets pour solistes et cordes d’Antonio Vivaldi, incarnations musicales de l'espoir, de la patience et de la confiance en la venue des jours meilleurs.

Sababa 5 + Shibuuya!

(Sono Mondiale)

Inspiré par les enregistrements du Wrecking Crew des années 1960 et de la musique analogique du Moyen-Orient des années 1970, le quatuor Sababa 5 offre un mélange de rock et de funk psychédélique au groove détonant. Ils seront accompagné de la fusion hip-hop/jazz, du trio Shibuuya! qui s'inspire de la scène américaine pour créer des grooves furieux sur fond de samples d’animés japonais.

El Gant

(Rap)

En partenariat avec le disquaire Underground store de Villefranche-sur-Saône, le Sonic accueille le rappeur américain El Gant, actif depuis plus de vingt ans, pour un show porté par un set vinyle.

Maldonne

(Danse)

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. Portées par une énergie brute, cinq danseuses traversent une scène jonchée d'une quarantaines de robes en tous genres avec euphorie, révolte et fragilité, au rythme de pulsations électroniques, de mélodies baroques et de chansons populaires, comme un hymne à liberté et à l’émancipation.

Notre avis : C'est le succès surprise du moment, à la tournée conséquente partout en France (ici dans le cadre de la Biennale) : Maldonne de la chorégraphe Leïla Ka, où cinq danseuses et une quarantaine de robes rendent hommage au féminin en questionnant les carcans imposés aux femmes ; le tout sur une bande-son éclectique allant du classique à la chanson française. Si cette danse sororale aux accents théâtraux n'a pas la même intensité selon les tableaux, elle renferme tout de même une générosité évidente qui donne envie de suivre de près le travail de Leïla Ka.

Thomas Mann - Étapes de la vie d'un bourgeois cosmopolite

(Photographie)

Vernissage le 22 septembre. À l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, cette exposition propose d'entrevoir la vie et le travail de l'écrivain allemand Thomas Man à travers une sélection de photos provenant des collections des Archives Thomas Mann de l'Université ETH Zurich racontant sa famille, ses lieux de vie et son entourage.

Catherine Mainguy

(Peinture & Dessin)

Vernissage les 10 et 11 septembre à partir de 18h. Catherine Mainguy est de retour sur les murs de sa galerie, avec une exposition de tableaux représentant des paysages qui lui sont venus des couleurs du ciel et de la terre. Comme un carnet de voyage intérieur, cette exposition offre un regard sur les instants vécus lors du processus de création.

Notre avis : Catherine Mainguy dépose l'encre comme un souffle fragile et sensible, qui cisèle la surface du papier d'une délicatesse presque imperceptible. Ce tracé aérien laisse soudain place à une rupture douce - un sillon, une faille, parfois un passage lumineux qui fend l'étendue, ouvrant l'horizon. Chemin suspendu entre ciel et matière, cette fêlure devient métaphore : blessure poétique ou espoir prochain. Là où le regard cherche sens, l'encre, dans son grain velours, incarne la promesse d'un ailleurs incertain.

Artagora : Cézanne, l'œil en partage

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le peintre Paul Cézanne.

Laura Vazquez

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Les Forces. De l’enfance à l’écriture, en passant par un bar mystérieux, une maison abandonnée, un immeuble rempli de sectes, ou le sommet d’une montagne, Les Forces reprend et détourne les motifs du roman d’apprentissage pour raconter le parcours initiatique de la narratrice.

Tangerine Dream

(Rock & Pop)

Plus de quatre mois après la fin du festival, Nuits Sonores investit le Sucre en invitant le groupe Tangerine Dream, actif depuis près de six décennies et auteur d'une centaine d'albums studio. Ce concert traversera toute la discographie du groupe pendant plus de trois heures.

Notre avis : Une décennie après la disparition d'Edgar Froese - dont l'intuition demeure constitutive du projet - Tangerine Dream prolonge les célébrations pour le cinquantenaire de Phaedra, œuvre charnière à même de basculer l'imaginaire électronique. Thorsten Quaeschning, Hoshiko Yamane et Paul Frick déploient aujourd'hui un langage organique où le motif répétitif devient principe vital, presque respiratoire. L'expérience du live n'est ni commémoration figée ni nostalgie, mais s'approche d'un geste archétypal : revisiter la mémoire en la projetant vers d'autres horizons.

Cartes blanches

(Danse)

Direction artistique et chorégraphie de Mourad Merzouki, 55 min, dès 7 ans. Imaginé en 2016 pour célébrer en mouvement les 20 ans de la compagnie Käfig, Cartes blanches se veut comme un hommage aux personnalités ayant sillonné son histoire. Dans un décor de salon d’époque, six artistes se rejoignent pour partager en mouvement des instants de vie et la mémoire des corps.

Le Grand bal

(Danse)

Chorégraphie de Souhail Marchiche et Medhi Meghari, par la compagnie Dyptik, 1h, dès 12 ans. Dans un espace sombre et resserré s’ouvrant peu à peu sur un vaste clair-obscur, la dernière création de la compagnie Dyptik plonge au cœur du tumulte de la société contemporaine et interroge l’affranchissement des corps et la révolte collective.

¡Ay madre mia!

(Théâtre)

Texte de Luisa Gaillard Sanchez, par la compagnie Janvier & Lipse, 1h30, dès 15 ans. Se déroulant sur une période allant de 1917 à 1978 en Espagne, cette pièce raconte les origines modernes du peuple espagnol à travers l'histoire de la mère de l'autrice, en parlant de la guerre civile, de l'immigration, et des prisons pour femmes et enfants.

Pierre Boisson

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Flamme, volcan, tempête - Un portrait de Christine Pawlowska. Dans son nouvel ouvrage, le journaliste Pierre Boisson retrace son enquête pour découvrir la vie de l'autrice Christine Pawlowska, oubliée jusqu'à ce que Pierre Boisson ne redécouvre son roman Écarlate, originellement publié en 1974 avant de tomber dans l'oubli.

Malqa

(Rock & Pop)

Porté par trois artistes aguerris, le trio Malqa explore les chemins d’une musique électronique hypnotique où les sons bruts, les vibrations de l’oud et les rythmes électrisants laissent apparaître des textes en arabe et en françai, entre pop-rock débridée, musique contemporaine et souffle intemporel.

Rachid Benzine

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman L'homme qui lisait des livres. Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme rencontre un jeune photographe français. De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, ses récits racontent comment les livres peuvent sauver dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot.

Chris Regnault

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée Leave them alone. 1874 : L'Ouest américain est une zone de non-droit et la vie des habitants, et des femmes en particulier, est plus cruelle que jamais. Au paisible relais de Dead Indian Peak, tenu par la vieille Marian Potter et la jeune Elfie, nul ne se doute de l'arrivée imminente d'une femme aux abois, d'un mystérieux cavalier, ainsi que d'une bande de tueurs. Et dans leur sillage, le convoi d'une malle remplie d'argent. La séance sera précédée par une projection du film Mort ou vif.

Igorrr + Master Boot record + Imperial Triumphant

(Rock & Pop)

Soirée sous le signe du mteal sous toutes ses formes, avec en tête d'affiche Igorr et son mélange hétéroclite de death et black metal, breakcore, musique balkanique, baroque et classique, ainsi que Master Boot record et sa symbiose de heavy metal et de musique électronique, sans oublier Imperial Triumphant et son black metal teinté de jazz.

Le Vent

(Ciné Concert)

Direction musicale de Timothy Brock, par l'Orchestre national de Lyon, 1h12. Dans le cadre du Festival Lumière, l'Orchestre national de Lyon reprend la bande-son du film Le Vent, sorti en 1928, racontant l'histoire de Lett, tout juste orpheline, trouvant refuge dans le ranch de son cousin. Très vite, elle est tourmentée par l’atmosphère hostile des lieux et par le vent qui souffle sans relâche, métaphore de la concupiscence de son cousin et de tous les tourments de l’âme.

David Fray

(Classique et Lyrique)

Bach, Rameau, Scarlatti, Wagner... Au piano, David Fray sait jongler entre les esthétiques et les répertoires et peut incarner des œuvres baroques comme romantiques. Au programme de ce récital : Bach, Couperin, Royer, Haendel, Rameau, Scarlatti, Wagner.

Soirée Black Atlantic Club

(Sono Mondiale)

Le temps d'une soirée, l'amphithéâtre de l'Opéra de Lyon se met à l'heure de l'Atlantique noir, avec un set du DJ James Stewart et des concerts de La Surada, qui bousculent les codes d’un genre longtemps interdit aux femmes, le son jarocho, et du trio Maaar, entre Bretagne et Venezuela.

Aime Simone

(Musique Electronique)

Quelques mois après la sortie de son troisième album Rev, l'auteur-compositeur-interprète et producteur franco-norvégien Aime Simone monte sur la scène de la Rayonne pour faire découvrir sa musique au public lyonnais, qu'il qualifie de post-pop.

La Toïteuf

Organisée par le Karnaval Solidaire au Toï To, la Toïteuf est une fête annuelle qui consistera cette année en un drag show débutant suivi d'un concert punk.

Sir Richard Bishop + Sathönay

(Rock & Pop)

Membre fondateur du groupe expérimental culte Sun City Girls, Sir Richard Bishop monte sur la scène du Sonic dans un cadre solo, seulement accompagné de sa guitare pour une exploration entre excursions exotiques modales et swing. La première partie sera assurée par Sathönay, projet solo de Nico Poisson, tourné vers la musique orientale à travers l’utilisation du saz électrique.

Les collectionnistes

(Théâtre)

Mise en scène de Christophe Lidon. 1870, Paul Durand-Ruel, marchand de tableaux réfugié à Londres rencontre Claude Monet. De retour à Paris, ce dernier lui présente Renoir, Degas, Pissaro, de jeunes peintres dont il perçoit aussitôt le génie et la modernité. Enthousiasmé par le talent de ces artistes qu'on ne qualifie pas encore d'Impressionnistes, il achète sans compter jusqu'à ce que les huissiers frappent à sa porte.

Jeune Mort + Zinée + Surprise

(Rap)

Soirée en triptyque à la Machinerie, avec Jeune Mort et ses textes sincères et bouleversants, Zinée et ses mélodies mélancoliques ainsi que Surprise et son univers entre insolence et sensibilité.

Notre avis : Depuis Angèle et Pomme, Surprise se raconte avec une insolence sans filtre et une absence d'inhibition. Elle nous plonge, éperdument et frénétiquement, dans l'esprit d'une jeune femme d'aujourd'hui confrontée à d'incessantes injonctions. Ses textes crus et viscéraux bousculent des productions planantes pour mieux affirmer un précieux désir d'indépendance et de liberté. Si y'a un monde, son dernier EP en date, s'impose comme l'exécution la plus aboutie d'une proposition au confluent du rap post-SoundCloud et de la nouvelle pop.

Hewa Rwanda, lettre aux absents

(Théâtre)

Texte de Dorcy Rugamba, 1h20, dès 14 ans. Accompagné du musicien sénégalais Majnun en live, Dorcy Rugamba offre une lecture bouleversante de son livre Hewa Rwanda, lettre aux absents, en rendant hommage à sa famille et au million de Tutsis massacrés pendant le génocide rwandais.

La fausse suivante

(Théâtre)

D'après Marivaux, mise en scène de Jean Liermier, 1h30. Une jeune femme, la demoiselle de Paris, se déguise secrètement en chevalier pour mieux cerner Lélio, l’homme qu’elle doit épouser. Elle découvre alors que ce dernier est sur le point de se marier avec une comtesse auprès de qui il est endetté.

Dominique toute seule

(Théâtre)

Écriture et mise en scène de Marie Burki, 45 min, tout public. Avec délicatesse, ce spectacle explore la solitude d’une femme qui se sent devenir invisible aux yeux du monde. Dans une forêt où les éléments deviennent compagnons de route, elle entame un voyage pour réapprendre à écouter, sentir, chanter et retrouver le goût de vivre.

Lisa

(Théâtre)

Mise en scène de Clotilde Daniault, 1h15, dès 12 ans. À quinze ans, Lisa est préoccupée par l’avenir, le monde, sa mère... Au lycée, elle se fait son premier ami, alors que sa mère rencontre un homme, le premier depuis longtemps ; ces deux rencontres vont apporter un vent de fraîcheur dans leur quotidien et redéfinir les liens entre les deux femmes.

Gaza, ô ma joie

(Théâtre)

Texte de Hend Jouda, mise en scène d'Henri Jules Julien, 1h40. Dans cette mise en scène sobre d’un oratorio poétique, les mots sont au centre. Ceux de Hend Jouda, en arabe, amplifiés par sa voix intense, sont accompagnés de la traduction française portée par la poétesse marocaine Soukaina Habiballah. Les deux femmes guident le public à travers les ruines de Gaza en y insufflant la lumière dans une impossible ode à la joie.

Balafre : rencontre avec Chloé Delaume

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Ils appellent ça l'amour. Clothilde part en week-end entre copines. Sur le papier, elle est heureuse, sauf qu’elle retourne en réalité à quelques rues de la maison où elle a vécu avec « Monsieur », qui lui a fait subir des violences dont elle n'a jamais parlé à personne.

Clara Ysé

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son recueil Des lances entre les phalanges. Connue avant tout en tant que chanteuse, Clara Ysé est également poétesse, et partage dans ses écrits une sensibilité et une musicalité singulières, comme un cocon de douceur et de sensualité.

Wind Rose + Orden Ogan + Angus McSix

(Rock & Pop)

Inspirés par l'univers de J.R.R. Tolkien et de la figure mythique du nain, les cinq membres de Wind Rose offrent un power metal médiéval dont le sixième opus,  Trollslayer, est sorti l'année dernière. Les voici sur la scène du Transbordeur, accompagnés de Orden Ogan et Angus McSix pour compléter l'affiche.

Club punk & boîtes à rythmes

(Rock & Pop)

Soirée 100 % punk avec NNHMN et leur darkwave aux pulsations techno, L.F.T. et son mélange de new wave et electro sous influence breakbeat, Mystery Kid entre dark disco, breaks et EBM ainsi que Æstr, qui fait dialoguer techno indus et EBM frivole.

Sonny Rave

(Soul & Funk)

Porté par des mélodies puissantes et une signature vocale originale, Sonny Rave est souvent comparé à The Weeknd ou Hamza, et façonne son univers musical sortie après sortie, comme en témoigne son dernier projet, Silk & Shadows, sorti en février dernier.

Club x B.A.D

(Musique Electronique)

Le temps d'une soirée, le Sucre accueille Black Artist Database sur son rooftop ! À cette occasion, les DJs Josh Caffé, Niks et Pedro Bertho se succèderont derrière les platines, entre house et techno.

Sophye Soliveau

(Soul & Funk)

Nouvelle arrivée sur la scène soul avec un premier album, Initiation, sorti en mars 2024, Sophye Soliveau a surpris avec ses sonorités soul et RnB, entre Bobby McFerrin et Alice Coltrane. La voici maintenant sur la scène de l'Épicerie Moderne.

This is techno (Rave)

(Musique Electronique)

Soirée sous le signe de la techno avec une invasion de la grande salle du Petit Salon par les DJs Koszmar et Bab', et un set house et tech house de Erha dans la petite salle.

Classics Only : Rap & RnB 2000's

(Rap)

La Rayonne accueille un triple DJ set pour les nostalgiques du tournant du millénaire pour une soirée Rap et RnB avec les DJs Tatafio, Bendovaa et Louis Romeo. Et en début de soirée, un karaoké de classiques sera organisé.

Ludwig Von 88 + Schlaasss

(Rock & Pop)

2025 marque les 42 ans de carrière du trio Ludwig von 88, qui oscille entre rock, punk, reggae et ska. Au cours de leur dernière tournée, ils passeront par Villeurbanne, à la Rayonne, accompagnés de Schlaasss en première partie.

Jehnny Beth + Loons

(Rock & Pop)

Deux mois après la sortie de son second album You Heartbreaker, You, Jehnny Beth débarque au Marché Gare avec une flopée de nouveaux titres cathartiques et radicaux nés de l’urgence, de la joie et de la rébellion. La première partie sera assurée par le trio Loons, venu de l'Hérault, pour un début de soirée entre shoegaze et post-hardcore.

Saintecolombe + Reitnop + Elpa

(Rock & Pop)

Soirée en triptyque au Toï Toï avec l'electro pop teintée de rap de Saintecolombe, le rap électro alternatif de Reitnop et l'hybride pop, rock alternatif et ambient de Elpa, de quoi décoller jusqu'aux étoiles.

Roman Frayssinet

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ô Delà. Roman Frayssinet revient sur le devant de la scène avec un nouveau spectacle entre rêve et réalité, où l’absurde et le quotidien se mêlent pour offrir un regard neuf sur notre société en aborde différents aspects de la vie moderne.

Notre avis : Formé à l'École nationale de l'humour de Montréal, le Francilien dégingandé s'était fait connaître du grand public grâce à ses chroniques sur Clique, émission de Canal + animée par Mouloud Achour. Le premier spectacle de sa récente trilogie, Ô Dedans, était d'une notable générosité, offrant à son public de grands moments de rire, mais aussi un propos presque existentialiste, revenant en détail sur sa rupture avec ses dépendances, et son choix de se tourner vers une spiritualité un peu foutraque. Son spectacle Ô Delà se place dans la continuité, assumant une apologie du bonheur percutante.

Jo Lewis

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 11 septembre. Bercée depuis l'enfance par l'eau, Jo Lewis la considère comme un milieu naturel à respecter et avec lequel dialoguer pour accueillir toutes les sensations qu'elle peut offrir. Pleinement imprégnée par ces moments de dialogue, ses œuvres sur papier incarnent ces expériences relevant à la fois de l’intime et du jeu, révélant une tension entre mouvement et stabilité.

Notre avis : Chez Jo Lewis, les nuances se déposent avec la légèreté d'une surface liquide au repos, où chaque transparence dialogue avec la suivante. Ici, l'emphase laisse la place à un équilibre délicat, proche de la suspension. L'aquatique n'est pas un motif mais un climat, une élégance fluide qui invite le regard à se laisser porter par la lenteur d'un courant invisible.

Détenus à tout prix

(Théâtre)

Texte de Thomas Giraud et Valérian Moutawe, mise en scène par la compagnie du Bistanclac, 1h15, dès 12 ans. Eddy et Max ne se connaissent pas. Leur seul point commun : s’être fait incarcérer pour se faire des amis. Entre mensonges, absurdités et rumeurs ambiguës, la comédie propose de s'évader dans ce huis clos.

Audrey Arnod

(Rencontres et Dédicaces)

Pour ses livres De l’écran à la page - tome 1 et 2. Connue pour filmer son quotidien sur les réseaux sociaux, Audrey Arnod partage dans son premier livre ses recettes de cuisine, et dans le second son parcours ainsi que ses indispensables beauté, accompagnés de conseils et d'astuces.

Indochine

(Rock & Pop)

Le groupe de Nicola Sirkis est de retour dans le cadre d'une nouvelle tournée,  Arena Tour, sillonnant les routes de France, l'occasion de revivre les plus grands succès du quintet.

Émotions

(Danse)

Chorégraphie de Loan Estevez, par la compagnie 1989, 55 min, dès 5 ans. Sur scène, trente danseurs donnent corps aux émotions dans une chorégraphie où chaque mouvement devient un langage ou une sensation, le tout porté par l’énergie brute du hip-hop et la force de la musique live

Hugo Pêcheur

(Humour & Café Théâtre)

Dans Clochette. De sa rencontre avec son grand-père, son perpétuel combat pour l’approbation de son père et comment ses relations amoureuses ont parfois ressemblé à un jeu à pince de fête foraine, Hugo Pêcheur évoque dans son nouveau spectacle son quotidien de people pleaser et comment se déroule la vie quand son bonheur dépend de celui des autres.

Ceci n'est pas une ambassade (Made in Taïwan)

(Théâtre)

Mise en scène de Stefan Kaegi et Rimini Protokoll, 1h45. Pour mieux comprendre Taïwan, Stefan Kaegi fait se rencontrer sur scène trois Taïwanais afin d'élaborer une ambassade fictive : un ancien diplomate attaché à la culture chinoise, une musicienne et héritière d’une entreprise de bubble tea, et une activiste digitale qui a élaboré une stratégie de guérilla pour défendre son pays.

Paternò, une histoire Sicilienne

(Théâtre)

Texte de Mariella Parisi, mise en scène d'Elsa Rocher, 1h10, dès 12 ans. En Sicile, un père âgé meurt aux urgences. Pour ramener son corps à la maison et célébrer les rites funéraires comme veut la tradition, sa fille Maria n'a pas d'autre choix que de l'enlever de l'hôpital avec la complicité des médecins. À travers huit scène, ce road-movie théâtral offre un récit tragicomique qui interroge notre rapport à la mort.

Grand entretien avec Karim Kattan

(Débats)

Dans le cadre des Interdits, ici & ailleurs, Olivier Neveux échange avec Karim Kattan, auteur de plusieurs nouvelles et des romans, Le palais des deux collines et L’Eden à l’aube, entre magie, réalité, tendresse et douleur, dans un univers où les collines ensoleillées de Palestine résonnent des violences impérialistes israéliennes.

Margo Renard

(Rencontres et Dédicaces)

Pour le tome 2 de sa bande dessinée Les Larmes du Yokaï. Dans un Japon médiéval fantastique, les Larmes sont les réceptacles de l'âme d'un Yōkai pouvant aider un combattant. Caleb Inari, enfant abandonné à la naissance, hérite de l'une d'entre elles, et part en quête de la province d'Oji, là où se trouve le fief de Murami, son père adoptif.

Xavier Cadieux et Alexandre Fontaine Rousseau

(Rencontres et Dédicaces)

Pour leur bande dessinée Les canots de Satan. Après que le Diable leur a demandé d'écrire un livre en hommage à sa grandeur, les deux auteurs ont décidé de réinterpréter le conte de la Chasse-galerie d'Honoré Beaugrand, cette fois-ci parsemée de blagues de Mario Kart et de shooters de sirop d'érable, le tout raconté par un castor.

K. O'Neill

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son recueil La trilogie des Dragons-Thé. Greta, apprentie forgeronne, découvre une petite créature perdue sur la place du marché : un dragon-thé. En le ramenant chez lui, elle va rencontrer les deux propriétaires du salon de thé : Hesekiel et Erik. Ces derniers vont alors l'initier à l'art délicat du soin des dragons-thé. Tandis qu'elle se lit d'amitié avec eux, Greta va découvrir l'étendue de cet art et comment les dragons-thé enrichissent leurs vies.

Nuit Japanime

Le temps d'une soirée, la Halle Tony Garnier se met à l'heure japonaise en proposant une nuit de films d'animation. Au programme : le classique Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki, la fresque contemporaine Your Name., Belladonna, rareté psychédélique des années 1970 et Paprika de Satoshi Kon, le Mulholland Drive de l'animation. Une grande librairie de mangas sera proposée par Momie Lyon, et un petit déjeuner ainsi qu'un dortoir seront offerts aux participants.

Clara Hédouin et Baptiste Morizot

(Rencontres et Dédicaces)

En écho au spectacle Manières d’être vivant au TNP, le philosophe Baptiste Morizot et la metteuse en scène Clara Hédouin partagent leur réflexion sur leur envie de transmettre au public, par le biais de l’art, le plaisir de la recherche et du travail de la pensée.

Anna Colin Lebedev et Iryna Dmytrychyn

(Débats)

En résonance au spectacle Amadoca au TNP, le metteur en scène Jules Audry propose à la sociologue et politiste Anna Colin Lebedev et à la traductrice Iryna Dmytrychyn de faire dialoguer littérature et histoire de l’Ukraine en cherchant à comprendre les liens étroits pouvant exister entre les mots et les maux dans ce pays en guerre.

Forums sociaux antifascistes

(Conférences)

Le temps d'une journée, le collectif Fermons les Locaux Fascistes organise à Villeurbanne une journée de tables rondes autour des luttes contre l’extrême droite. Tour à tour, des militant·es, chercheur·euses, journalistes, syndicalistes, associatif·ves et élu·es seront réuni·es au Centre Culturel et de la Vie Associative de Villeurbanne. La journée se finira en musique avec plusieurs concerts.

Kadavar + Slomosa + Orb

(Rock & Pop)

Tantôt doom, tantôt psychédélique, le hard rock de Kadavar est devenu de plus en plus contemporain au fil des années et des tournées. À leurs côtés lors de ce concert, on pourra retrouver le desert rock des Norvégiens de Slomosa et le rock psychédélique d'Orb.

Club x Sound Metaphors 10 years

(Musique Electronique)

Le Sucre célèbre les dix ans du disquaire et label indépendant berlinois Sound Metaphors, figure de proue de l'underground dans la ville, en organisant une grande soirée où sera convié Palms Trax.

Sanam

(Jazz)

Sextet libanais venu de Beyrouth, Sanam s'invite sur la scène du Périscope pour défendre leur dernier album, nouvel opus de musique rituelle immersive entre free rock, psyché et chants traditionnels, mêlant kraut, post-punk et textures spacieuses à travers le prisme du rock expérimental.

Herman Dune + Claire Days

(Rock & Pop)

Après 25 ans de carrière et quinze albums, Herman Dune est de retour avec un nouvel album, Odysseùs, sorti en juin dernier. Le voici sur la scène de l'Épicerie Moderne, accompagné de Claire Days et sa folk-rock en première partie.

La charrette fantôme

(Ciné Concert)

Dans le cadre du Festival Lumière, l'organiste Grégoire Rolland interprètera en direct la bande-son du film La charrette fantôme, sorti en 1921, racontant la légende de la charrette fantôme, disant que le dernier être humain mourant dans l’année devient le nouveau « cocher de la mort », et doit alors parcourir le monde jusqu’au Nouvel An suivant pour ramasser les âmes perdues.

Henri Bergmann + Jast + Attalin + ZO.5

(Musique Electronique)

XLR Events débarque au Petit Salon et y invite les DJs Henri Bergmann, Jast et Attalin dans la grande salle pour un set techno et techno mélodique, ainsi que ZO.5 dans la petite salle pour un set intimiste de techno et de hard groove.

Juan Carmona, le flamenco dans la peau

Le matin de son concert à Lyon, l'Opéra accueille une projection du portrait filmé intimiste du guitariste flamenco Juan Carmona réalisé par Jean-Marie David en 2005, qui révèle le parcours de l'artiste, son talent et sa sensibilité.

Juan Carmona

(Sono Mondiale)

Guitariste de flamenco né à Lyon, Juan Carmona investit la grande salle de l’Opéra de Lyon pour fêter ses 40 ans de carrière avec un programme en deux parties : une relecture de ses plus grands titres avec son groupe, puis l’interprétation avec l’Orchestre de l’Opéra de sa Sinfonia flamenca.

Shing02 + Spin Master A-1

(Rap)

Dans le cadre de sa nouvelle tournée, le rappeur japonais Shing02 viendra se produire à la Rayonne, l'occasion pour le public lyonnais de découvrir cet artiste exerçant depuis trente ans et dont les morceaux sont inspirés de sa jeunesse passée entre la Tanzanie et l'Angleterre. Il sera accompagné du DJ Spin Master A-1, avec qui il a collaboré sur de nombreux titres.

23:59

(Musique Electronique)

Le collectif 23:59 débarque à la Rayonne pour une nouvelle soirée au lineup composé des DJs Kntrlvrlst, Raxeller et Istigkeit pour des sets oscillant entre techno, hard techno et indus, le tout porté par une scénographie créée par Eclectik VJ.

La Nekyia + Réparer Lave Linge Courroie

(Jazz)

Deux ambiances en une soirée au Toï Toï avec La Neykia, mélangeant le jazz et le rock progressif avec une pointe de métal, qui précèdera la dark disco de Réparer Lave Linge Courroie.

Festival Lumière

Pour cette 17e édition du Festival Lumière, c'est le réalisateur et scénariste Michael Mann qui recevra le prix tant convoité. Au programme, on pourra retrouver une rétrospective du réalisateur Martin Ritt avec des copies spécialement réalisées pour le festival, une séance spéciale de Kung fu Panda et deux ciné-concerts : Le vent et La Charrette fantôme de Victor Sjöström, interprétés respectivement par l’Orchestre national de Lyon et l'organiste Grégoire Rolland.

Céline Pasteur

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 16 octobre à partir de 18h30. La nouvelle exposition de Céline Pasteur questionne notre lien au vivant ; observer, ressentir, lui appartenir.. Entre beauté fragile et empreintes de vanité, ses peintures laissent affleurer un souffle d’espoir, un appel à ne pas rompre le lien.

Nous sommes des filles sans histoire

(Théâtre)

D'après Alice Zénitier, mise en scène d'Anthony Guyon, par la compagnie On Off, 1h10, dès 14 ans. En s'adressant directement au public, la compagnie On Off se réapproprie l'essai Je suis une fille sans histoire d'Alice Zeniter, visant à comprendre de façon scientifique la façon dont la narration structure la vie humaine, en le transformant en quelque chose de plus concret et vivant.

Can you rock ?!

(Danse)

Fruit de la collaboration entre Pôle en Scènes et Street Off, le battle tous styles Can you rock est de retour au festival Karavel. Entre house, breaking, popping, krump et hip-hop, les meilleurs danseurs français et internationaux viendront s'affronter au plus près du public.

Pour un oui ou pour un non

(Théâtre)

Texte de Nathalie Sarraute, mise en scène de Marina Aleo, 1h, dès 12 ans. Dans un dialogue entre deux amis de longue date, la tension monte et pour un oui ou pour un non, les reproches fusent, le passé refoulé remonte à la surface et déchire les liens d’une amitié construite sur des années de souvenirs et de moments partagés.

Meryem Benoua

(Humour & Café Théâtre)

Dans Reflet. Dans son nouveau spectacle, Meryem Benoua se dévoile sous un nouveau jour, en abordant des sujets profonds avec humour et bienveillance, sans oublier de parler d'expériences quotidiennes avec ironie.

Balé da Cidade de São Paulo

(Danse)

La Maison de la Danse accueille l’ensemble brésilien de danse contemporaine du Balé da Cidade de São Paulo pour présenter ses pièces Fôlego et Réquiem SP, deux créations contrastées et complémentaires allant de la samba au krump et du classique au jumpstyle.

Stomp

(Danse)

Entre claquements de doigts, bruits de casseroles et collisions de caddies, la troupe Stomp sort des sentiers battus sur un rythme endiablé pour imaginer un chemin inédit mélangeant danse, humour et percussions.

Jean Moulin, mes résistances

(Théâtre)

Mise en scène de Philippe et Maude Bulinge, par la compagnie Interlignes. De juin 1940 jusqu’au 8 juillet 1943, ce seul-en-scène braque les projecteurs sur toutes les facettes du personnage de Jean Moulin et témoigne de l’engagement dont il a fait preuve dans la Résistance.

Sonichops / Au-delà

(Danse)

Chorégraphie de Raphael Bianco, par la compagnie EgriBiancoDanza 40 min, dès 10 ans. La compagnie italienne EgriBiancoDanza investit le théâtre de l'Uchronie pour y jouer deux de ses pièces : la performance interactive de danse contemporaine Sonichops et le solo puissant et intime Au-delà.

Révolte et fidélité : Nietzsche face à Wagner en 1876

(Conférences)

Animée par Christophe Corbier, chercheur à l’Institut de recherche en musicologie du CNRS. Au cours de sa vie, Friedrich Nietzsche a consacré deux ouvrages à Richard Wagner : Richard Wagner à Bayreuth en 1876 et Le Cas Wagner en 1888. Cette conférence vise à revisiter ces deux travaux et comprendre ce que signifie le nom Wagner à la fin du 19e siècle.

Syml

(Rock & Pop)

Six mois après la sortie de son troisième album, Nobody lives here, Syml (nom du projet solo de Brian Fennell, connu pour son travail au sein du groupe Barcelona), entame une tournée française qui passera par le Transbordeur, l'occasion de (re)découvrir sa pop sensible.

S. society x Maison Close

(Musique Electronique)

Le label indépendant Maison Close prend les manettes du rooftop du Sucre le temps d’un dimanche. À cette occasion, le co-fondateur du label, dj et producteur Lacchesi sera derrière les platines, accompagné d'Askkin et Stephanie Sykes.

The 5.6.7.8's

(Rock & Pop)

Connu comme le premier et le plus ancien « garage rock girl band » japonais, les 5.6.7.8's sont composés des sœurs Ronnie Fujiyama et Fujii Sachiko et d'une équipe de musiciens tournants reflétant leur amour pour la musique des années 1950 à 1980, auquel le nom du groupe fait ouvertement allusion.

Shame of Thrones - Lancement de BD

(Théâtre)

De Brigitte et Jacques Chambon, mise en scène d'Alban Marical, 1h15. À l'occasion de la sortie de la bande dessinée tirée de la pièce de théâtre Shame of Thrones, Brigitte et Jacques Chambon invitent à une représentation exceptionnelle du spectacle racontant l'histoire d'un roi et une reine régnant sans pitié sur un pays depuis des années en méprisant le peuple. Mais voilà que dans une région reculée de ce triste pays, le peuple commence à se soulever...

Notre avis : Les excellents comédiens Brigitte et Jacques Chambon vous convient pendant 1h15 avec Shame of Thrones dans un royaume sinistre, où ils campent un roi brutal et une reine machiavélique. Leur performance promet de faire rire avec finesse, grâce à une interprétation aussi sombre qu'irrésistiblement drôle.

Étienne Bianco

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ouragan. Voyage introspectif ébouriffant à travers la paternité, l’identité et la transmission, le nouveau spectacle d'Étienne Bianco s'inscrit dans un stand-up intime, électrique, théâtral et loufoque.

Maud The Moth + Sophia Djebel Rose

(Rock & Pop)

Née à Madrid et basée en Écosse, Maud The Moth produit une musique à l'atmosphère électrique, comme les lamentations d'une entité venue d’ailleurs. Lors de ce concert, elle sera accompagnée de Sophia Djebel Rose, entre folk, chanson expérimentale et poésie d’avant garde.

La jeune fille et la mort

(Classique et Lyrique)

Les musiciens et musiciennes de l'Orchestre national de Lyon se retrouvent pour interpréter le Quatuor à cordes n° 15 de Mozart et le Quatuor à cordes n° 14 de Schubert.

Notre avis : La jeune fille et la mort est l'une des œuvres les plus connues de Schubert et, à nos oreilles, l'une des plus poignantes. À partir d'un lied composé sept ans plus tôt, ce quatorzième quatuor à cordes n'est ni plus ni moins qu'une lutte (dont l'issue est connue) entre la vie et la mort. Lors de son écriture, Schubert a vingt-sept ans, il se sait condamné par une syphilis, et intensifie d'autant plus sa créativité. Le programme des musiciens de l'ONL sera complété par le 15ᵉ quatuor à cordes de Mozart.

Paradise Lost + Messa + Lacrimas Profundere

(Rock & Pop)

Plongée au cœur des ténèbres du Metal gothique et du Doom contemporain à la Rayonne, avec Paradise Lost, Messa et Lacrimas Profundere, trois groupes représentant trois époques différentes du genre pour un voyage sonore intense, mélancolique et émotionnel.

Notre avis : Monument incontesté du metal sombre, le groupe anglais continue d'imposer une maîtrise inébranlable. Si la période plus électronique appartient au passé, Paradise lost a su en tirer des leçons pour explorer sans s'égarer, retrouvant peu à peu la ferveur de ses origines. Depuis Medusa en 2017, le quintet d'Halifax livre des albums massifs, fusions de doom et de gothique, capables d'écraser par leur densité tout en émouvant par des passages plus lyriques et chargés d'intensité. Leur dix-septième opus, Ascension, s'inscrit dans cette continuité, entre lourdeur et élégance mélancolique.

The young gods

(Rock & Pop)

Actifs depuis 1985, les membres de The Young Gods ont sorti en juin dernier leur treizième album,  Appear Disappear. Parcouru par les échos des désobéissances civiles, toujours entre rock psychédélique et musique électronique avec une touche de post-punk, ce nouvel opus de leur discographie sera le centre de ce prochain concert au Transbordeur.

The Necks

(Jazz)

Entre improvisation et dialogues entre instruments, les Australiens de The Necks créent une forme d'exploration musicale à mi-chemin entre jazz et musique de chambre invitant le public à l’abandon total.

Notre avis : Depuis 1987, le trio australien explore les confins du sonore comme d'autres sondent un territoire, en bâtissant chaque rencontre sur un fil ténu, comme une intuition partagée qui se déploie jusqu'à faire naître l'inattendu. Chez eux, l'instant devient matière, le temps s'infléchit, s'abandonne à de lentes mutations. Les motifs surgissent, se dissipent, reviennent, et c'est dans ce flux organique qu'apparaît la sensation d'assister à une pensée collective en train de se révéler. Ni jazz au sens strict, ni musique de chambre, leur art convoque le mystère.

Hold Fast

(Danse)

Chorégraphie de Marion Alzieu et Mickaël Florestan, 30 min, dès 8 ans. Aux côtés de Mickaël Florestan, Marion Alzieu explore le dépassement de soi à travers les mouvements du krump, et interroge la rage comme moteur de persévérance et de courage.

Le temps d'un compte

(Danse)

De Christophe Gellon, par la compagnie Voltaïk, 30 min, dès 8 ans. Dans un espace épuré laissant aux danseurs toute la liberté de s’exprimer alors que la violoniste Diane Delzant et le chanteur FafaPunk jouent respectivement avec les notes et les mots, la scène se fait progressivement remplir des croisements, entre hip-hop et danse contemporaine.

Fabrice Bourlez

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre TACTS, Remanier la psychanalyse avec les féministes et les queers. À la croisée des travaux de Sigmund Freud, Jacques Lacan, Jacques Derrida, Luce Irigaray, Judith Butler ou Eve K. Sedgwick, il retrace l'histoire du concept de la psychanalyse, souligne son importance pour la clinique et le dévie en technique, métapsychologie et politique.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine. Cette fois-ci, c'est au tour des DJs Fatslimm, Marjo et M/A & Dj.Q.

Sur les docs - Une maison de famille

L'Opéra de Lyon propose une série de documentaires diffusés en compagnie du réalisateur et écrivain Samuel Aubin, et parfois de ses réalisateurs. Cette fois-ci, ce sera Une maison de famille de Laurent Roth, racontant l'histoire d'une maison dans les Landes où se retrouvaient chaque été les membres d'une famille, qui n'y vont désormais plus. Au fil du documentaire, le réalisateur explore les raisons ayant mené à cette désertion.

Madeline McGrane

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée Dragoslava, maudit vampire. Dragoslava est un enfant vampire maudit par une sorcière il y a plusieurs siècles. Totalement à son service depuis tout ce temps, il est envoyé récupérer un grimoire volé à Baneberry Falls, sous peine de vivre le reste de son éternité sous la forme d’un lombric.

Benjamin Biolay

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son album Le disque bleu. Composé, écrit et enregistré entre Paris, Sète, Bruxelles, Buenos Aires et Rio de Janeiro, le onzième album de Benjamin Biolay, composé de deux disques intitulés Résidents et Visiteurs, est conçu comme une invitation au voyage entre les deux rives de l’Atlantique.

Female Gaze book club : Pauline Chanu

(Conférences)

Dans cette nouvelle édition du Female Gaze book club, le Mob Hôtel accueillera l'écrivaine Pauline Chanu pour parler de son ouvrage Sortir de la maison hantée, constitué de rencontres et de témoignages de femmes psychiatrisées, ainsi que d’archives et d’entretiens avec des historiennes, des avocates et des médecins pour exhumer la voix des femmes enfouies sous les diagnostics.

Sanity + Sampling is Beautiful Trio + LGTDZ

(Jazz)

Soirée en triptyque au Périscope, au lineup composé de Sanity et sa nouvelle forme de rap mêlant hip-hop, jazz et soul, du trio Sampling is Beautiful, sans oublier un DJ set en ouverture par Alpha du Gros tas d'zik.

Histoires en musique

(Classique et Lyrique)

La conteuse Pauline Lambert s'associe au pianiste Pierre Thibout pour mettre leurs talents au service d’une histoire, pour frissonner, frémir, rire, et sursauter.

Alcest + Bruit ≤ + Untitled With Drums

(Rock & Pop)

Entre post-rock, shoegaze et post-hardcore, la Rayonne organise une soirée en triptyque avec les groupes Alcest, Bruit ≤ et Untitled with Drums.

Sprints

(Rock & Pop)

La quatuor dublinois Sprints débarque en terres lyonnaises pour un concert au Marché Gare mêlant garage-punk et rock indie, plus d'un an après la sortie de leur premier album Letter to self.

Cosey Mueller + Christian Suicide

(Musique Electronique)

Soirée entre Allemagne et Saint-Étienne avec la Berlinoise Cosey Mueller, exfiltrée du duo synthpunk Das Das dans son projet synthwave solo et le Stéphanois Christian Suicide, venu présenter un concert de reprises synth lo-fi.

Kae Tempest + Jacob Alon

(Rap)

De retour depuis juillet avec son dernier album Self Titled, Kae Tempest propose un projet intime composé de douze titres écrits à la première personne pour se reconnecter à ses racines hip hop tout en rendant un hommage subtil à la pop contemporaine. La première partie sera assurée par l'Écossais Jacob Alon, entre Jeff Buckley et Rufus Wainwright.

Notre avis : Kae Tempest livre une œuvre conjuguant densité poétique et pulsations minimales, révélant une tension rare entre dépouillement et intensité. Artiste qui refuse depuis toujours de séparer corps et mots, intime et politique, musique et poésie, Kae Tempest sait faire résonner chaque vers, porté par une scansion presque oraculaire, dans un espace où la fragilité s'inscrit comme puissance critique. Les blessures sociales et intimes s'entrelacent dans ses lettres d'amour, devenant instrument de dévoilement. De ce fait, l'exploration de son identité nouvelle dévient une carte sensible du monde.

Chimen

(Danse)

Chorégraphie de Gaël Saint-Aimé, 30 min, dès 8 ans. Né d'un désir partagé entre Gaël Saint-Aimé et le sound designer Flavien Taulelle de créer une pièce de krump portée par une bande-son vibrante, Chimen (« chemin » en créole) propose la double lecture d’un parcours intime et d’une quête de soi et d’identité, entre réalité brute et échappées oniriques.

Samia Langar

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Islam et l’école : une enquête de terrain. Enseignante et docteure à l'université Lyon 2, Samia Langar retrace dans cet ouvrage son enquête sociologique sur l’évolution du rapport à l’islam et à l’éducation nationale dans le quartier des Minguettes à Vénissieux, ainsi que sur les questions d’identité et de laïcité, tout en donnant la parole aux premiers intéressés : les personnels de l’Éducation nationale et les parents de culture musulmane.

Balafre : rencontre avec Amandine Gay

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Vivre, Libre. À travers cet ouvrage, Amandine Gay propose des pistes pour trouver comment vivre et s'émanciper dans un monde façonné par l'oppression raciale, en dévoilant ses ressorts à travers une exploration de son propre parcours et des classiques de la pop culture. La rencontre sera suivie par une projection du premier épisode de sa série Ballroom.

Oasis Boom + Aptère

(Jazz)

En partenariat avec Dur & Doux, le Périscope accueille un concert du duo Oasis Boom, qui invente un rock du désert infusé de maloya et de musiques mandingues, un mois après la sortie de leur premier album Cactus Bus. Le duo Aptère, composé de la violoncelliste Lina Belaïd et de l’accordéoniste Antoine Girard, s'occupera de la première partie.

Ridsa + Adèle et Robin

(Rock & Pop)

Connu pour ses performances sur Internet, Ridsa est également le créateur d'une pop teintée de RnB, compilée sur sept albums dont le dernier,  Verano, est sorti plus tôt cette année. Il sera accompagné de Adèle et Robin avec leur pop rêveuse dans la lignée de Vidéoclub, Thérapie Taxi ou encore The Pirouettes.

Kent, Les métamorphoses du papillon (de nuit)

La Marché Gare accueille une projection du documentaire Kent, Les métamorphoses du papillon (de nuit), racontant le retour à Lyon de l'artiste Kent pour clore sa tournée 2024. Au fil d'une balade dans la ville, il trace le long des murs les contours de ses souvenirs.

Zaitsev

(Street Art)

Vernissage le 19 septembre à 19h. Au-delà de l’énergie du trait et des superpositions de couleurs, une forme d’humanité se dégage des œuvres de Zaitsev, réalisées au pochoir, une technique qu'il a maîtrisée après une dizaine d'années de pratique.

Corps à Corps

(Photographie)

Vernissage le 16 septembre à 18h30. Plongée au cœur du spectacle Boxe Boxe Brasil, cette exposition dévoile l’envers et l’endroit du spectacle : entre énergie brute de la scène et instants suspendus des coulisses. Des répétitions intimes aux lumières du plateau, les clichés retracent cette belle aventure née de la rencontre de Mourad Merzouki avec de jeunes danseurs cariocas.

Didascalies, le corps à la frontière

(Photographie)

Vernissage le 16 septembre à 18h30. Au cours d’une série d’ateliers, les soignant.es et patient.es de l’Unité pour malades difficiles du Centre hospitalier du Vinatier ont appréhendé la scène dans ses différents aspects : jeux corporels, danse, expression. Dans le cadre de ses restitutions Éclats d’art, la Ferme du Vinatier invite à découvrir ce projet via une exposition photo.

Brìghde Chaimbeul

(Jazz)

Armée de sa petite cornemuse, l'Écossaise Brìghde Chaimbeul produit des mélodies mystiques et hypnotiques, créant ainsi de nouvelles définitions transformées du folk écossais au XXIe siècle.

Notre avis : Dans les bras de Brìghde Chaimbeul, un instrument ancestral devient vecteur de contemporanéité radicale : transposant la brume des Highlands en transe chromatique pendant ses live, la musicienne écossaise transforme les smallpipes en véritable matrice créative. Les nappes sonores se font ainsi spirales vertigineuses ourdies de vibrations, traçant des parcours où la tradition et l'expérimentation ne font plus qu'un, montrant à la fois l'inépuisable modernité du folklore et la richesse d'une contemporanéité explorative.

Manières d'être vivant

(Théâtre)

D’après Baptiste Morizot, écrit par Clara Hédouin et Romain de Becdelièvre, mise en scène de Clara Hédouin, 2h30. Dans la montagne, des pisteurs et pisteuses s’appellent et se retrouvent alors qu'ils ont perdu la trace de la meute qu’ils suivaient depuis plusieurs heures. Au fil des récits de pistage, les six interprètes réunis sur le plateau partent dans une aventure d’idées faisant basculer l’espace, passant du paysage à la scène mentale, comme les deux faces d’une même pièce.

Amadoca

(Théâtre)

D'après Sofia Andrukhovych, mise en scène de Jules Audry, 1h50, en français et ukrainien surtitré. Dans un hôpital de Kiev, un soldat est alité, méconnaissable et amnésique. À son chevet, une femme se présente au personnel de soin comme son épouse et le veille, en affirmant qu’il est Bohdan, celui qu’elle a cherché pendant des mois avec l’aide de sa communauté virtuelle. En faisant apparaître les images d’un passé lointain, elle provoque chez lui des réminiscences troubles.

Utrennik

(Danse)

Deuxième volet de la trilogie Forever Lost de Yulia Arsen, plongée sensorielle dans la mémoire collective et les rituels post-soviétiques, Utrennik s'inspire des fêtes enfantines aux allures factices en mêlant vidéo, son et performance dans une installation immersive.

Reminiscencia

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Malicho Vaca Valenzuela, 55 min. En proposant un voyage immobile au cœur du Chili sur les traces de sa famille, Malicho Vaca Valenzuela fait apparaître l’histoire douloureuse de son pays et de son quartier animé de Santiago, et braque le projecteur sur les histoires de ses compatriotes.

Jetlag Gang

(Reggae)

Le Jetlag Gang est de retour pour une nouvelle soirée au Transbordeur avec les DJs Bel'Oka et Pedrolito pour un mix ensoleillé de reggaeton new et old school en provenance de Porto Rico et de Colombie, de dembow dominicain, de merengue et de salsa.

Soeurs Malsaines : pétasses en colère

(Musique Electronique)

Le Sucre accueille une soirée militante avec, au programme, des performances, lives, DJ sets, shows drag et surprises avec Cagole Sombre, Feunote, Illatonik, La Drag, Ladylulu, Saphira, Tasmania et Yanka.

Gazo

(Rap)

Pour fêter la sortie de son nouvel album Apocalypse, Gazo débarque à la LDLC Arena dans le cadre de sa tournée pour un concert entre nouveautés et classiques de sa discographie, dans une salle plus petite qui le rapproche de son public.

Mic drop

(Rap)

Le Toï Toï organise une soirée 100 % rap engagé issu de la scène locale lyonnaise mélangeant hip hop, electro et baile funk avec les artistes Valentoine, HDK, Car Pouzi et Nessym.

Camilla Sparksss + Lino Picos

(Musique Electronique)

Reconnue pour ses représentations live captivantes lors desquelles elle mixe ses propres samples, Camilla Sparksss vient présenter au Sonic son mélange de synthétiseurs et de performances vocales, accompagnée de Lino Picos, projet solo de Lino Lacombe Picos, batteur et chanteur du groupe Antenn.e, qui harmonise sur scène sa batterie, ses machines et sa voix.

Héloïse Bonin

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre de 18h à 20h30. Dans un monde où l’encre devient un souffle et où chaque trait est un fragment de forêt ou un vestige de pierre, Héloïse Bonin révèle la poésie silencieuse du vivant dans l’interstice entre geste et matière.

Notre avis : Chez Héloïse Bonin, le papier devient une peau sensible où s'inscrivent les traces du monde naturel. L'artiste capte l'empreinte directe des pierres, des écorces et des feuilles, pour faire résonner la mémoire de la matière. Les noirs profonds de l'encre dialoguent avec la fragilité des transparences, dessinant une cartographie intime des forces vitales. Dans les séries Mémoire d'arbre et Dentelle de feuille, chaque empreinte se fait à la fois fossile et apparition, fragment et constellation. Cette œuvre, presque organique, laisse surgir une méditation sensible sur ce qui demeure.

Boris Godounov

(Classique et Lyrique)

D'après Alexandre Pouchkine et Modeste Moussorgski, direction musicale de Vitali Alekseenok, mise en scène de Vasily Barkhatov, 2h45. Ce récit de Pouchkine met en scène un drame intime, celui du dirigeant Boris Godounov, en se demandant comment le pouvoir peut transformer l’humain, le tout porté par une musique aux couleurs chatoyantes et pleine de contrastes.

Notre avis : Créé en 1869, adapté d'une pièce d'Alexandre Pouchkine, l'opéra de Modeste Moussorgski Boris Godounov est un drame à la fois psychologique et politique, explorant les ressorts et les travers du pouvoir. Musicalement, il est aussi une plongée dans la culture slave et ses musiques traditionnelles. Dirigé par Vitali Alekseenok, sa mise en scène sera assurée par son compatriote russe Vasily Barkhatov qui voit dans cette œuvre une désillusion du politique et « l'histoire d'une société indifférente à sa destinée et désengagée de ses enjeux politiques ».

I'm Fine

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Tatiana Frolova, 1h40, en russe et français surtitré en français. Après avoir partagé le choc du déracinement et la douleur de faire tenir sa vie dans une seule valise dans Nous ne sommes plus..., la troupe du KnAM Théâtre partage cette fois-ci son expérience de l'immigration avec sa dernière création, I’m Fine, racontant comment les notions de foyer, de patrie et de refuge se sont transformées depuis leur arrivée dans un nouveau pays.

Notre avis : Elle a longtemps raconté avec finesse et sans concession son pays, la Russie, en enchaînant les trajets entre l'Europe et sa Sibérie. Mais depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, la voici réfugiée politique à Lyon avec son équipe du KnAM théâtre. Cette fois, Tatiana Frolova s'intéresse dans cette création à comment adopter une autre terre que la sienne. Car « le bonheur, nous dit-elle, c'est l'acte de résistance ».

Waacktober It's not over battle

(Danse)

Après avoir marqué la précédente édition de Karavel, la battle de waacking Waacktober It’s not over est de retour cette année pour célébrer la différence, l’expression de soi et l’importance du partage.

La véritable fausse histoire de Jack l'Éventreur

(Théâtre)

Texte de Nicolas Delahaye, mise en scène de Titouan Bodin et Nicolas Delahaye, 1h20, dès 12 ans. Jack l'Éventreur, le célèbre tueur au couteau, a enfin été identifié ! Le nouveau chef de Scotland Yard, Macnaghten, revient sur le succès de son enquête avec le journaliste Andrew Long, dans un huis-clos absurde rythmé au piano live.

Une nuit blanche

(Théâtre)

Teste et mise en scène d'Elina Kulikova et Dima Efremov, 1h, dès 14 ans. Artistes russes exilés en Europe, Elina Kulikova et le musicien-activiste Dima Efremov ont décidé de créer chaque année un spectacle sur la guerre en Ukraine tant qu’elle dure. Voici le troisième, mêlant musique électro, récit personnel et engagement politique pour porter l'espoir.

Daniel Morin

(Humour & Café Théâtre)

En rodage. Depuis vingt ans, Daniel Morin n’épargne rien ni personne dans le 5-7 ou dans le 11h midi 30 sur France Inter. Le voici maintenant sur scène, en préparation de son prochain spectacle.

Magali Gio

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bagage cabine. À contre-courant des filtres trompeurs qui envahissent nos quotidiens, Magali Gio montre des dix doigts les ridicules mœurs du temps présent, un parcours semé d’étapes salvatrices et de renversements inattendus et enchaînant les moments d’émotion avec des pirouettes cocasses.

L'invité

(Théâtre)

Mise en scène de Dan, par les compagnies Au Bord de et Parade Sauvage, 1h, dès 6 ans. Dans une pièce de trois mètres sur trois, occupée par quelques meubles, un homme attend son invité du soir. Plus l'attente se fait longue, plus sa maîtrise de la situation va s’altérer : les gestes cent fois répétés se dérèglent et entraînent des dégâts, parfois irréparables, et une fuite du réel.

Nadine Debertolis

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Le Secret des Enchanteurs, L'émeraude invisible. Maé a découvert qu'elle faisait partie d'une grande lignée d'enchanteurs ; elle seule détient la montre à gousset capable de retrouver la source perdue de la magie. Cependant, ce pouvoir lui vaut bien des ennemis : la moitié de la communauté magique la recherche, et sa famille est retenue prisonnière en Grèce. Avec l'aide de ses amis, Maé va tenter de délivrer ceux qu'elle aime et percer le secret des enchanteurs.

David Combet

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre La mise à mort du tétras lyre. Pierre est un enfant sensible, amoureux de la nature, de l’art et bientôt des garçons. Son père, plutôt conservateur, l’emmène régulièrement camper au grand air et aimerait l'initier à la chasse. Mais Pierre ne se sent pas à sa place et avec le temps, il se rend compte qu'il est à l'opposé des attentes de son père. Aujourd'hui trentenaire, il peine à trouver sa place sur le plan sentimental et artistique. Et pour se sortir de cette mauvaise passe, il va devoir se souvenir pour déconstruire son éducation et accepter son histoire.

Nine Gorman et Marie Alhinho

(Rencontres et Dédicaces)

Pour leur roman Ces promesses qu’on croyait éternelles – Partie 2. Depuis leur séjour à Las Vegas, quelque chose s’est brisé entre Kenna et Kurt, alors qu'ils croyaient que leur amitié était écrite dans les étoiles. Kenna emménage avec son cousin Wes, qui lui apporte ce dont elle pense avoir besoin. Kurt, lui, se met en couple avec une fille qui comprend sa différence, bien qu’il sait au fond qu’une seule personne fait véritablement battre son cœur : sa meilleure amie.

Laisse faire !

(Spectacles Divers)

Mise en scène d'Hugues Fellot, dès 6 ans. Suite à une carrière peu glorieuse en tant qu’animateur de soirées, Nelson se découvre lié au cosmos et à l’énergie divine lorsqu'il rencontre Marcelle. Avec son ego démesuré, il trouve en elle un faire-valoir pour tracer sa nouvelle voie de guide spirituel. Marcelle est crédule, et trouve en Nelson le guide dont elle croit avoir besoin. Ensemble, ils décident d’éveiller les foules à leur manière.

Synapson + Bomel

(Musique Electronique)

En février dernier, le duo de producteurs français Synapson est revenu avec un sixième album, Blue Jeans. Ils sont désormais en tournée pour le défendre et passeront par le Transbordeur, accompagnés de Bomel en première partie.

Waacking Club

(Musique Electronique)

Le waacktober est de retour au Sucre, et à cette occasion, la bande-son sera composée des univers disco/house énergiques de Yuksek, producteur et fondateur du label Partyfine. Le lineup sera complété par Sofia ainsi que Tatie Dee.

RosaLune

(Théâtre)

Au son du violoncelle et des percussions corporelles, deux interprètes racontent avec humour et poésie l’histoire de Rosa Lune, confrontée à la cruauté de certains et la bonté des autres, dans une ode au vivre-ensemble et à la tolérance.

Viva Verdi !

(Classique et Lyrique)

Direction musicale d'Andrea Battistoni, par l'Orchestre et Chœur du Teatro Regio Torino, 1h35. Tout comme l’Auditorium de Lyon, le Théâtre royal de Turin vient de fêter ses cinquante ans. À cette occasion, les deux structures collaborent et le chœur italien s'invite en capitale des Gaules pour y interpréter les grandes pages chorales et symphoniques de Macbeth et Nabucco de Verdi, le Schicksalslied (Chant du destin) de Brahms, ainsi que la fantaisie symphonique Francesca da Rimini de Tchaïkovski.

Jahman X-press

(Rap)

Originaire du Sénégal, Jahman X-press est le leader vocal du groupe X-press depuis 2005, mais évolue également en solo avec un répertoire d'Afro hip-hop ouvert mêlant sonorités traditionnelles et influences modernes.

Encore X 23:59

(Musique Electronique)

Après deux All night long qui ont secoué la Halle Tony Garnier, Encore et 23:59 préparent une troisième offensive avec les DJs Creeds, Jazzy, Nikolina et Onlynumbers plus un guest mystère.

Baggarhum + Mezcal in cactus + Katrina

(Rock & Pop)

Le groupe Baggarhumse sépare, et à cette occasion ses membres organisent un dernier concert au Toï Toï pour faire profiter une dernière fois leur public de leur rock garage, et à cette occasion ils seront accompagnés de Mezcal in cactus et leur rock psychédélique, sans oublier Katrina et son rock indie.

Sherifflazone

(Rap)

Pionnier de la DMV Crank en France, un style venu de Washington D.C. mêlant flows nonchalants et rythmiques saccadées, Sherifflazone débarque sur la scène de la Machinerie quelque temps après la sortie de son premier projet,  Dmvp.

Jean-Luc Garcette

(Photographie)

La galerie Imag'in accueille le photographe lyonnais Jean-Luc Garcette pour une exposition de ses portraits inspirés par le photographe américain Steve McCurry.

Sensible

(Sculpture)

Vernissage le 16 octobre à partir de 18h. Réunissant les photographies de la plasticienne Rieja Van Aart, les céramiques de Zélie Rouby et les peintures de Jean-Marc Paubel (qui présentera son travail de recherche autour de la couleur), cette nouvelle exposition collective de la Petite Galerie vise à explorer le thème de la sensibilité sous tous les angles.

Hip Hop Games

(Danse)

À mi-chemin entre battle et création chorégraphique, la huitième édition des Hip Hop Games revient au Transbordeu, cette fois-ci au rythme du Brésil, en écho au spectacle Boxe Boxe Brasil de la compagnie Käfig.

Inuksuk

(Théâtre)

D'Alexia Volpin, 30 min, de 18 mois à 5 ans. Seule sur scène, une danseuse évolue au milieu de cailloux et expérimente les possibilités de son corps autour de la construction et la déconstruction.

S. society

(Musique Electronique)

Ce dimanche, le Sucre accueille la DJ Parfait, résidente des soirées Possession dont elle est co-fondatrice, ainsi que Vizionn, dont ce sera la première visite dans la salle, ainsi qu'Eniram, dj hyperactive de la scène lyonnaise.

Black Country, New Road

(Rock & Pop)

Venu tout droit d'Angleterre, Black Country, New Road crée un son oscillant entre post-punk et post-rock flamboyant, ponctué d’envolées jazz et de paroles scandées, comme en témoigne leur premier album sorti en 2021. Habituellement cantonnés aux premières parties, les voici maintenant en tête d'affiche à l'Épicerie Moderne.

Helena

(Chanson)

Révélée grâce à son premier single Summer body, Helena a vu sa carrière décoller en quelques mois, passant de sa chambre à la scène de l'Accor Arena. La voici sur la scène de la LDLC Arena, accompagnée de sa voix douce et puissante.

Anne-Lise Broyer

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre La couleur vient après. Dans cet ouvrage, Anne-Lise Broyer revisite les différentes séries qu'elle a développées depuis près d’une trentaine d’années, en proposant une nouvelle interprétation de son œuvre dans une mise en séquence-montage originale, inspirée par Duras, Flaubert, Rimbaud et d'autres.

Ciné club d'Halloween

Le Mob Hôtel laisse carte blanche à l'association Lyf, organisatrice du festival Que du Feu, pour un ciné club constitué d'une sélection de courts-métrages entre thriller, horreur et suspense, signés par les cinéastes émergents les plus prometteurs.

Curtis Harding

(Rap)

Avec sa voix habitée, Curtis Harding chante l’amour sous toutes ses formes, la quête de sens et l’espoir collectif. Quatre ans après la sortie de son dernier album, le voici au Transbordeur.

Wet Leg

(Rock & Pop)

Après le succès de leur premier album, le quintet Wet Leg est de retour depuis juillet dernier avec Moisturizer, son second projet, un album de chansons d’amour frénétiques et de ruptures cinglantes, plus percutant et mélodique. 

Notre avis : Après un premier disque jubilatoire porté par les tubes entêtants On chaise longue et Too late now, et traversé de courants languides et âpres, le duo Rhian Teasdale et Hester Chambers était attendu à l'épreuve du feu avec son deuxième album. Force est de constater que le "sophomore album syndrome" n'a aucunement atteint le duo, devenu entre-temps un quintet. Sur Moisturizer, on découvre des chansons radieuses teintées d'une légère mélancolie, portées par une écriture affûtée et une sobriété implacable. Convoquant aussi bien l'univers post-punk que celui de la pop indé.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine.

Jules Reidy + Unchained

(Jazz)

Le guitariste berlinois Jules Reidy s'invite au Périscope pour présenter son dernier album,  Ghost/Spirit, paru en février dernier. La première partie sera assurée par Unchained et ses harmonies neo-jazz romantiques et sonorités brutes lo-fi.

The virtuostic spooky piano

(Classique et Lyrique)

La pianiste lyonnaise Jodyline Gallavardin investit la Chapelle de la Trinité pour un récital invoquant tous les esprits du clavier, entre grands classiques et musiques de films cultes pour se mettre dans l'ambiance d'Halloween.

Germaine, petite graine

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Solène Krystkowiak, 30 min, de 0 à 4 ans. Germaine, une petite graine, rêve d'avoir des ailes. Grâce à ses amis, elle grandit et découvre qu'elle est un pissenlit, avant de se laisser porter par le vent.

Search Results

(Rock & Pop)

Connus pour leur mélange de punk, de rock garage et de musique folklorique, les Irlandais de Search Results ont sorti en mai dernier leur nouvel album Go Mutant, qu'ils viendront présenter au Sonic.

Laurence Causse-Parsley

(Art graphique)

Résultant de la rencontre avec l’univers contemporain des étoffes précieuses de la maison d’édition de textiles Âmes Sœurs, cette exposition propose une sélection de créations hybrides alliant la soie à de grands aplats colorés et texturés.

Sunn O)))

(Jazz)

Depuis 1999, le duo Sunn O))) explore les limites du son en fusionnant metal, drone, jazz, minimalisme et composition contemporaine. Entre expériences sonores extrêmes et collaborations, leurs albums sont fidèles à une esthétique du volume et de la lenteur, tout en restant ouverts à l’expérimentation. Cette fois-ci, le duo se produira en tant que Shoshin Duo.

Notre avis : Six ans après son premier passage en terre lyonnaise, la conspiration bourdonnante de Stephen O'Malley et Greg Anderson est de retour dans une configuration plus brute et essentielle : le Shoshin duo. Sans artifices, juste deux guitares, un mur d'amplis et l'art de sculpter le temps par des nappes de saturation. Inscrite dans la nouvelle programmation annuelle des concerts spéciaux de Nuits sonores, la soirée s'annonce comme une descente sépulcrale et rituelle dans l'abîme sonore dont seulement les visionnaires occultes originaires de Seattle possèdent le secret.

Stephan Eicher

(Théâtre)

Mise en scène de François Gremaud, 1h30. Entre rock, chanson française, musique électronique et pop. Avec sa guitare acoustique, un piano qu’il a lui-même dessiné, des machines anciennes et un accordéon, il se fait homme‑orchestre dans un seul-en-scène loin d'un concert traditionnel, tissant un dialogue intime avec le public.

Entre rave et réalité

(Sciences et Histoire)

La Bibliothèque de la Part-Dieu remonte le temps jusqu'aux années 1990, lorsque les musiques électroniques et le mouvement rave sont arrivées à Lyon, avant d'être réprimées par les autorités. À travers des centaines de flyers et d'autres objets, elle propose de découvrir l'émergence de cette culture et son évolution jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : La Bibliothèque municipale de Lyon, précieuse archive de la mémoire citadine, rend hommage aux prodromes et à l'essor des évènements consacrés la scène électro à Lyon et ses environs. Entre clandestinité, extase et révolution sonore, les raves des années 90 ont cristallisé le désir d'un nouveau mouvement ardent et radical, et dont les effets sont visibles encore aujourd'hui grâce à la richesse d'événements, clubs, labels, DJs et disquaires répandant la passion pour une culture veinée d'hybridation.

Romain Coppin

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Pour créer ses œuvres, qui s’articulent autour du mobilier et du design en général, Romain Coppin utilise spontanément ce qui se trouve dans son environnement immédiat, que ce soit du carton, du ruban adhésif ou des chutes de matériaux divers, ce qui fait naître chaque création du chaos laissé par la précédente, à mi-chemin entre la sculpture fonctionnelle et l’objet sculptural.

Notre avis : Chez Romain Coppin, la forme n'advient qu'au prix de son effritement. Si la commissaire Marian Arbre insiste à juste titre sur « la tension permanente entre la structure et sa ruine » qui traverse l'ensemble, chaque pièce articule une hypothèse d'équilibre plutôt qu'une certitude. Ce travail, nourri de restes et de rémanences, met en crise la distinction entre le construit et le détruit, rappelant que l'art n'est pas refuge mais clairvoyance : lucidité inquiète face à l'impermanence, où le visible ne cesse de vaciller entre apparition et disparition.

Kan/Dmv

(Street Art)

Composées de points, pixels, trames ou QR codes dégoulinants, les œuvres de Kan, du collectif Da Mental Vaporz (DMV), offrent des portraits qui oscillent entre abstraction et figuration. Cette exposition retrace l'histoire de son travail, de ses débuts en 2000 à aujourd'hui.

Silence, ça tourne

(Théâtre)

Texte et mise en scène par Chrystèle Khodr et Nadim Deaibes, 1h10, en arabe surtitré en français. À partir de l’histoire de l'infirmière suédoise Eva Ståhl, survivante du massacre du camp palestinien de Tel al-Zaatar en 1976, Silence, ça tourne raconte le siège du camp et en retrace les circonstances tragiques.

Notre avis : Pour la 5e fois, Chrystèle Khodr vient livrer au festival Sens interdits son lien à son pays tant malmené, le Liban. Après Ordalie et Augures, elle crée Silence ça tourne sur l'histoire d'une infirmière survivante du massacre du camp de réfugiés palestiniens de Tel-Al-Zaatar en 1976. Elle fouille dans les archives à partir de bandes magnétiques et questionne la désinformation. À chaque fois, elle ne se contente pas de réciter un théâtre documentaire mais fabrique de vraies œuvres.

Feu !

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Nadège Prugnard, 1h20. Dans ce nouveau spectacle, Nadège Prugnard invoque les figures de femmes engagées dans les armées révolutionnaires européennes des années 1970 et 1980 pour s’attaquer à la question de l’action violente tout en cherchant à retrouver la place de l’amour dans les luttes anticapitalistes.

Drag horror show

Pour fêter la venue d'Halloween, le Mob Hôtel accueille le collectif drag Jardin des Lys et lui laisse carte blanche ! Au programme, de nombreuses performances, et les costumes sont fortement conseillés.

Nouvel accrochage de la collection Artissima

(Peinture & Dessin)

Chaque année, la galerie Artissima accroche environ 200 œuvres issues de la collection privée de François et Michelle Philippon, des collectionneurs actifs depuis plus de 40 ans. Pour 2025, la galerie privée fait toujours honneur à la peinture et à la sculpture, avec des œuvres de Jeanne Vicérial, Olga Grotova, Alioune Diagne, Milene Sanchez, Marc Desgrandchamps, Giulia Andreani, Eugène Leroy, Vladimir Skoda et bien d'autres.

Notre avis : Le quatrième accrochage de la collection prend place sans ostentation, dans un espace qui ne cherche ni à imposer un parcours ni à produire un discours, laissant coexister les œuvres selon des liens formels et latents. Dès l'entrée, le ton est donné par des pièces qui interrogent la mémoire - visages brouillés chez Giulia Andreani, surfaces grises et fragiles chez Jean-Marc Cerino. Plus loin, le travail de M'barka Amor déplace cette question vers la fiction sociale, et Desgrandchamps, Sanchez, Leroy, Muholi, Namoda, Skoda, Penone et McCollum travaillent la figuration, la perception, l'absence.

Le porteur d'histoire

(Théâtre)

Écrit et mis en scène d'Alexis Michalik, 1h35. Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Arden­nes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.

Notre avis : Alexis Michalik est, depuis dix ans, l'un des auteurs et metteurs en scène français qui a le plus le vent en poupe - et plein de Molières sur sa cheminée. Faut dire que ses textes sont des puzzles qui tiennent en haleine le spectateur, qui le captivent littéralement. C'est le cas avec ce Porteur d'histoire, joué dans toute la France depuis sa création en 2013 (et parfois simultanément dans différentes villes grâce à plusieurs distributions), cascade de récits familiaux qui s'entremêlent comme autant d'épisodes de série. Pour, bien sûr, arriver au dénouement tant attendu. Diablement efficace.

L'Enfant de l'Orchestre

(Théâtre)

De Morgane Raoux, mise en scène de Julie Annen, 50 min, dès 4 ans. Ama, une petite fille née dans un grand orchestre symphonique, grandit entourée de violons, de contrebasses, de trompettes, de clarinettes et d'autres instruments, bercée par l’amour de sa maman cheffe d'orchestre. Peu à peu, elle remarque que chaque air lui évoque une histoire, et qu’elle arrive à mettre des mots dessus pour les transformer en chansons pour enfants.

L'évadation de la tour fatale enflammée

(Théâtre)

Texte de Romain Franklin, mise en scène d'Alexandra Volay, 1h15, dès 10 ans. Dans une grande tour de TV, un entretien d’embauche tourne au cauchemar lorsqu’un groupe de braqueurs fait irruption, déterminé à s’emparer d’un mystérieux coffre caché dans l’immeuble. Coincés à l’intérieur, Tom, un technicien, Benjamin, le PDG, et Emma, une candidate, doivent unir leurs forces pour échapper à cette prise d’otage.

Merveilleux Moyen Âge

(Sciences et Histoire)

Le Musée d'Histoire de Lyon propose avec cette nouvelle exposition de découvrir le Moyen Âge lyonnais à travers sa collection de pièces sculptées médiévales, en suivant comme fil conducteur l’histoire de l’abbaye de l’Île-Barbe, des débuts de l’époque médiévale à ses réinterprétations au 19e siècle et jusqu’à la pop culture contemporaine.

Les trésors méconnus de Viollet-le-Duc

(Sciences et Histoire)

Le Musée de Fourvière met en lumière un aspect méconnu de l’œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc, architecte restaurateur du XIXe siècle. En plus de restaurer les édifices religieux, il s’attachait également à recréer leur mobilier dans un style cohérent avec l’architecture d’origine. Cette exposition présentera une sélection de mobilier d’église, d'orfèvreries, de reliquaires, de vases sacrés et de luminaires reconstitués par Viollet-le-Duc.

Notre avis : L'exposition dévoile une facette peu étudiée de l'œuvre de l'architecte et théoricien parisien : la conception d'objets liturgiques, où la rigueur du dessin rejoint l'exigence symbolique. Plutôt que de restaurer uniquement les édifices, Viollet-le-Duc entreprit d'en reconstituer l'univers cultuel dans son entier, usant de la même logique structurante que pour ses architectures. À travers calices, reliquaires ou aiguières se manifeste une pensée de l'ensemble, où chaque pièce dialogue avec l'espace sacré qui l'accueille.

Laure Kan, Zoé Pignolet et Amandine Montazeau

(Art graphique)

Entre céramique, broderie et illustration, cette nouvelle exposition en triptyque de la galerie Imag'in convie trois artistes inspirées de la nature et exerçant dans des domaines différents.

Iphigénie à Splott

(Théâtre)

Écrit par Gary Owen, mise en scène de Georges Lini, 1h30, dès 14 ans. Dans cette réinterprétation rock and roll, Gary Owen met en scène l’héroïne antique Effie, une jeune femme sauvage, rebelle et gouailleuse, et la transpose à Splott, une banlieue de Cardiff au Pays de Galles, minée par le chômage et la précarité.

Notre avis : Un spectacle en forme d'uppercut. Avec Iphigénie à Splott, l'auteur gallois Gary Owen a écrit un monologue fiévreux et politique sur une jeune fille d'un quartier déshérité de Cardiff. Au bord de l'explosion, son héroïne défie la tragédie que la société lui promet. Sur scène dans une mise en scène rock de Georges Lini, la comédienne Gwendoline Gauthier est captivante et bouleversante.

Le prénom de la vieille femme

(Théâtre)

De Diane Saimond, 45 min, dès 7 ans. Une femme âgée a perdu son prénom. En regardant à travers son miroir, elle rencontre le Temps, qui l’invite à traverser son reflet et à replonger dans les souvenirs de sa vie pour le retrouver. Au fil de sa quête, elle rencontrera quatre âges incarnés par des masques, dans un dialogue entre passé et présent, entre ce qu'elle était et ce qu’il lui reste.

Quatuor Equilibrium / Tobias Koch

(Classique et Lyrique)

L'ensemble polonais du Quatuor Equilibrium s'associe le temps d'une soirée au pianofortiste allemand Tobias Koch pour faire découvrir au public deux chefs-d’œuvre de la musique polonaise classique et romantique, la Fantaisie pour quatuor à cordes de Kurpiński et le Quintette avec piano de Zarębski, en plus du Capriccio de Bartholdy et du Quatuor à cordes de Beethoven.

Bérengère Krief

(Humour & Café Théâtre)

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

Selon Chabrol

De fin août à début octobre, l'Institut Lumière organise une rétrospective des films du réalisateur Claude Chabrol, avec quatorze titres issus de sa filmographie, incluant Le Beau Serge, Les Bonnes femmes,  Le Boucher, Juste avant la nuit et La Cérémonie.

Patrick Watson

(Rock & Pop)

Connu pour son titre Je te laisserai des mots, le Québécois Patrick Watson monte sur la scène du Transbordeur, armé de son piano, afin d'interpréter ses ballades mêlant sons organiques et textures électroniques.

Notre avis : Les compositions du musicien québécois semblent jaillir d'un lieu de mémoire niché quelque part dans l'imaginaire, plus que dans la réalité immédiate du présent. Son timbre, voilé d'une nostalgie réparatrice, s'entrelace aux cordes vibrantes d'une musique où se rencontrent Beatles et Satie, donnant naissance à des idylles sonores minimalistes et orchestrales. Son nouvel opus, Uh oh - à paraître fin septembre - prolonge cette exploration des territoires de la mélancolie atmosphérique. Conçu comme une œuvre collaborative, le disque confirme Patrick Watson dans son rôle d'artisan sonore.

Iliona

(Chanson)

Originaire de Belgique, Iliona produit en solo des morceaux piano-voix touchants, une bedroom pop déconstruite ou des titres rendant hommage aux années 1960. Quelques mois après la sortie de son premier album What if I break up with you ?, la voici sur la scène du Radiant-Bellevue, avec Steve Ibrahim en première partie.

Les applaudissements ne se mangent pas

(Danse)

Chorégraphie de Maguy Marin, 1h, dès 14 ans. Crée en 2002 pour la Biennale de la danse, Les applaudissements ne se mangent pas conserve son message urgent à propos des régimes dictatoriaux d'Amérique latine en étant transmise à une nouvelle troupe de huit jeunes danseurs.

Notre avis : Sur une scène nue, entourée de rideaux de lamelles multicolores, la tension est palpable : musique stridente de Denis Mariotte, corps à corps et chocs entre les danseurs, regards durs entre le groupe et celle ou celui qui en est exclu... La violence est mise en espace avec une minutie et un sens rythmique époustouflant chez Maguy Marin. Les applaudissements ne se mangent pas avait été créée lors de la Biennale 2002 pour dénoncer les régimes dictatoriaux d'Amérique latine. Elle est reprise en 2025 avec de plus jeunes interprètes, parce que la violence reste inchangée, là-bas comme ici.

Tuerie

(Rap)

Cinq mois après son dernier album Les amants terribles, Tuerie monte sur la scène du Marché Gare afin de partager ses dernières créations, plus introspectives sur son histoire et celle de sa famille.

Notre avis : Dans un geste entier et sincère, Tuerie propose un rap chanté, nourri d'un référentiel puisant dans les standards de la soul, du jazz et du gospel. Les Amants terribles, son très réussi premier album, frappe par sa manière de transformer ces influences en un tout hybride et cohérent. Cette base musicale sophistiquée s'entrechoque avec un récit intime et organique où ses confidences dépouillées prennent l'envergure d'une symphonie. Quelque part entre la nonchalance des débuts de Doc Gyneco et la grâce de John Legend, un artiste captivant se dévoile.

Husz, haunt, hôtes

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Construit dans le cadre de la parution de l'ouvrage La BF15 2025-2015, le projet Husz, haunt, hôtes du duo Blankett. composé de Juliette George et Rodrigue de Ferluc, prend pour point de départ les boîtes de bouquinistes jalonnant les quais de Saône, mises en dialogue avec une gravure de Mathieu Husz datant de 1499 et mettant en scène les différentes étapes d’impression d’un livre.

Notre avis : Blankett, le duo formé par Juliette George et Rodrigue de Ferluc, célèbre les 30 ans de la BF15 avec un dispositif activant une mise en résonance entre archive et présent. Une gravure de 1499 montrant un atelier d'imprimeur lyonnais - où les squelettes de la danse macabre se glissent parmi les artisans - dialogue ici avec l'histoire des bouquinistes du quai de la Pêcherie. La proximité de l'espace d'art avec les boîtes qui ponctuent les bordures de la Saône devient l'occasion d'interroger la transmission et la survivance des savoirs.

The Brotherhood

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Carolina Bianchi, déconseillé aux moins de 16 ans. Avec son collectif Cara de Cavalo, Carolina Bianchi ausculte les origines de la fraternité masculine et les raisons pour lesquelles la violence, les viols et les agressions sexuelles sont inscrits dans leur codes partagés et leur vocabulaire. Accompagnée de huit acteurs, elle relie à la dramaturgie les traumatismes et les origines de la misogynie, la sexualité en crise, et fait du théâtre un moyen de rendre possible un dialogue sur ces sujets difficiles.

Notre avis : Pour le deuxième volet de sa trilogie Cadela Força, Carolina Bianchi creuse le sujet du viol aussi intime que collectif. Puisqu'il nous regarde tous, elle prend sa casquette d'actrice et d'universitaire pour enquêter sur la violence masculine et comment les figures féminines ont été écrites, dessinées, filmées, assujetties, annihilées par leurs auteurs. Dans The Brotherhood, présenté pour sa première française à Lyon, elle ébranle profondément nos regards.

Jean-Philippe Bui-van

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 10 octobre de 18 à 21h. Entre frondaisons, toits, pastorales, sanctuaires et passerelles, l’œuvre de Jean Philippe Bui-Van porte sur l’exploitation d’une forme ou d’un motif existant sous tous ses aspects, peinte de manière brute à l'encre et à la gouache.

Yann Tiersen

(Classique et Lyrique)

Entre piano et musique électronique, Yann Tiersen revient sur scène dans une nouvelle performance solo après la sortie de son dernier album Rathlin from a Distance | The Liquid Hour. Et pour son passage à Lyon, il a choisi le Transbordeur.

L'Art d'avoir toujours raison

(Théâtre)

texte Logan De Carvalho et Sébastien Valignat, mise en scène Sébastien Valignat

Notre avis : Un spectacle en forme de (fausse) conférence de deux (faux) scientifiques sous-titré « méthode simple, rapide et infaillible pour remporter une élection », telle est l'aventure dans laquelle s'est lancé le metteur en scène et auteur Sébastien Valignat (compagnie Cassandre) avec son coauteur Logan De Carvalho. En découle une proposition solide sur ses assises (des chiffres, des démonstrations, des exemples...) sans se priver de pas mal d'humour pour, en gros, dénoncer les failles de nos démocraties libérales. Diablement efficace.

Mario Canonge trio

(Jazz)

Le pianiste martiniquais Mario Canonge, accompagné du bassiste Michel Alibo et du batteur Arnaud Dolmen, monte sur les planches du Hot Club, deux ans après la sortie de leur dernier album éponyme revisitant ses compositions passées et actuelles.

Notre avis : Au Hot club, le pianiste martiniquais Mario Canonge convie le trio auquel on doit le splendide disque éponyme de 2023, traversée à la fois enivrante et subtile de sa carrière. Conçu comme une suite de chroniques insulaires, l'album se déploie tel un joyeux entrelacs à trois : on y suit le parcours d'un piano habité par le lyrisme caribéen, les lignes érudites de la contrebasse de Michel Alibo et les vibrations incandescentes de la batterie d'Arnaud Dolmen. Ensemble, ils détissent la matière sonore pour en faire surgir une conversation où affleurent biguine, gwoka et résonances contemporaines.

Jean-Raymond Meunier

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 10 octobre à partir de 18h. Dans ses œuvres, Jean-Raymond Meunier utilise la terre, le bois flotté et la ferraille pour créer un univers insolite, racontant la vie avec humour et tendresse, sans oublier une pointe de dérision.

Frichti

(Impro)

Spectacle improvisé avec les propositions des spectateurs, les comédiens de Frichti doivent créer de toutes pièces un spectacle en intégrant 50 "ingrédients", des propositions donnés au préalable par le public.

She past away

(Musique Electronique)

Combinaison de guitare post-punk et de poésie minimaliste en turc, She past away revient sur scène avec sa darkwave revisitée des années 1980, comme une explosion d’anxiété sentimentale sortie directement d'un esprit à la fois nihiliste et émerveillé remettant en question les tabous et l’existence.

Notre avis : En vingt ans d'existence, le duo turc n'a publié que trois albums, par minimalisme radical. Cette économie s'incarne dans des structures répétitives et synthétiques, où s'inscrivent des paroles évoquant le partage de l'aliénation : une communion sans véritable communication, portée par un univers sonore qui frôle le rituel hypnotique. Cette posture nihiliste trouve un spectral écho dans leur dernier clip, İnziva, hommage aux films expressionnistes allemands muets, où angoisse et cauchemar se conjuguent sur des riffs post-punk eighties et un lyrisme glacial.

Ciné-débat sur le film Transmettre

Dans le cadre du festival Alimenterre, l'Agrapole accueille une projection du film Transmettre de Jérôme Zindy sorti en 2024, racontant les enjeux de la transmission des fermes en France, en particulier hors du cadre familial, à l’heure où les agriculteurs sont de moins en moins nombreux. La projection sera suivie d'un échange animé par Terre de Liens, l’ISARA et Les Fermes Partagées.

Moondog à travers le XXe siècle

(Conférences)

Animée par Amaury Cornut et François Mardirossian, 1h15. Tous deux liés au compositeur Louis Thomas Hardin, alias Moondog, le conférencier Amaury Cornut et le pianiste François Mardirossian proposent de mettre à jour, photos et archives sonores à l'appui, les liens qui existent entre cet artiste méconnu et des figures marquantes de la musique du XXe siècle.

Notre avis : Pendant quatre jours, le festival Chapelle d'automne remet en avant les ''claviers anciens'' (clavecin, orgue...). Parmi la programmation, le singulier Moondog est à l'honneur. Son biographe Amaury Cornut donnera une conférence musicale sur cet « inconnu légendaire et aveugle visionnaire ». Le lendemain, plusieurs pièces de Moondog seront jouées à "l'orgue explorateur" accompagnées de percussions, tirées notamment de l'album pour orgue du compositeur, A new sound of an old instrument.

Artagora : Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, le mobile d'amour

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera l'artiste plasticienne Niki de Saint Phalle et le sculpteur Jean Tinguely, ainsi que la relation qui a uni les deux artistes de 1971 à 1991.

Lady Gaga

(Rock & Pop)

Lady Gaga entame une nouvelle tournée cette année, quelques mois après la sortie de son septième album, Mayhem, qui marque un retour aux racines pop pour la chanteuse. Le Mayhem Ball passera par Lyon avant de monter à Paris, la première occasion pour les Lyonnais d'aller voir la Mother Monster depuis quinze ans.

Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie

(Théâtre)

Dans cette nouvelle pseudo-conférence, Jérôme Rouger endosse le rôle du professeur Rouger, directeur de l'école d'agriculture ambulante, afin d'aborder avec humour les droits des poules et les conditions de vie des œufs. Entre informations scientifiques et réflexions absurdes, ce spectacle offre un regard aigu sur des problématiques actuelles, mêlant absurde et métaphysique.

Notre avis : Avec un détournement habile des codes de la conférence classique, l'auteur, metteur en scène et comédien Jérôme Rouger offre un drôle de spectacle rythmé qui s'autorise des digressions pour mieux amuser les spectateurs et spectatrices avant de revenir à son sujet. Lequel ? Les droits de la poule et les conditions de vie de l'œuf. Ou comment, sous couvert de jeux de mots, d'interpellations du public et de questions sans réponse, passer quelques messages bienvenus sur l'élevage intensif - d'où le titre ironique.

Quatorze, farce macabre !

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Vincent Fouquet, 1h05, dès 12 ans. Un siècle après la Première Guerre mondiale, deux comédiens s’emparent de cette affaire, plongent la tête la première dans l’infernal mécanisme des jeux d’alliances et en révèlent toute la cruelle absurdité, le tout dans une mise en scène efficace conjuguant humour et rigueur historique.

Farida Hamak

(Photographie)

Vernissage le 18 septembre. Pour célébrer la rentrée, la galerie Regard Sud accueille l'exposition Empreintes de la photographe Farida Hamak, un travail réalisé pendant trois années en Tunisie.

Notre avis : Avec Empreintes, Farida Hamak capte la Tunisie comme une suite de failles et de silences. Un hôtel éventré, un port déserté, des femmes entrevues à la lisière : l'histoire n'est jamais frontale, mais filtrée par les marges. Hamak déplace son regard hérité du photojournalisme vers une écriture méditative, où l'histoire collective se tisse dans les détails les plus simples. Ses photographies, troublées par le grain de l'image et rendant sensible l'épaisseur d'un territoire intime et politique, gardent en elle la poussière des lieux traversés, comme la trace indissociable d'un vécu commun.

Philippe Geluck

(Art graphique)

Vernissage le 4 octobre. Le célèbre Chat du dessinateur Philippe Geluck s'invite à la galerie Estades dans une exposition de plus de 300 m2 le représentant sous diverses formes, notamment la peinture, la sérigraphie et la sculpture.

Sohyun Park

(Peinture & Dessin)

Inspirée par le premier ouvrage scientifique sur l’astronomie qui lui est éponyme, cette nouvelle exposition de l'artiste coréenne Sohyun Park présente une histoire oubliée des civilisations par l’étude des constellations dites obsolètes.

Notre avis : L'exposition de Sohyun Park interroge les récits effacés qui relient l'humain au cosmos. Ses Chroniques de l'oubli prennent la forme d'une bibliothèque de langues et d'étoiles révoquées de la norme historique, où la broderie devient acte de sauvegarde et de réinvention. Avec Les Constellations obsolètes, vue du ciel de Rome en 1922, l'artiste exhume un firmament éclaté, recomposant la carte mouvante de ce que l'histoire officielle a gommé. Plus terrestres, ses Villes flottantes rappellent la précarité des habitats humains et l'instabilité des mémoires qu'ils portent.

Guénaëlle de Carbonnières

(Photographie)

Dans cette nouvelle exposition du cabinet de curiosités de la galerie Valérie Eymeric, la photographe Guénaëlle de Carbonnières est à l'honneur, accompagnée de Flora Fanzutti, Mélanie Faucher, Jeanne Held et Yoan Lafragette pour une plongée sensorielle au cœur de la matière, en l’invitant à raconter ses propres transmutations.

Notre avis : L'exposition conçue par la commissaire et artiste Guénaëlle de Carbonnières s'avance comme une lente combustion : le cuivre se creuse, le verre s'affaisse, le papier s'éteint dans son propre grain. Oscillant entre érosion et dissipation, les œuvres qui jalonnent l'espace confidentiel du premier étage ne fixent pas la mémoire mais l'exposent à sa corrosion, comme si l'image devait passer par la perte pour advenir. Ici, la méditation cède à la dérive : un champ où l'instable devient la seule surface habitable, où les conditions mêmes de la visibilité se confrontent à leur questionnement auroral.

Alice Marie Martin

(Art contemporain et numérique)

Conçue lors d'une résidence de trois mois à Diepenheim aux Pays-Bas, la nouvelle exposition d'Alice Marie Martin est constituée de cartes postales hybrides mêlant dessin, écriture et textile, renfermant pêle-mêle des anecdotes intimes, des fragments fictionnels et des matériaux glanés sur place pour évoquer tour à tour l’amour, le paysage et les fantômes.

Notre avis : Entrer dans With love revient à franchir un seuil paradoxal : une pièce dans la pièce, dont le textile duveteux absorbe le bruit du monde et enveloppe dans un état quasi hypnagogique. Ici, les ouvertures, à l'instar de vitraux opaques, filtrent le réel et le diffractent dans une intimité feutrée. Les lettres, rangées dans des poches et témoignages d'une correspondance à sens unique de l'artiste vers la directrice de l'espace d'art, portent la rature comme cicatrice et comme souffle. Ainsi, l'installation ne présente pas seulement un corpus : elle invente une topographie du dedans.

Jan Kopp

(Art contemporain et numérique)

L'artiste visuel allemand Jan Kopp investit pendant deux mois le Living du musée d'art contemporain, accompagné de 374 dessins, 5 films d’animation et une création musicale afin de présenter le fruit d’une année de travail entre lui-même et un groupe de jeunes adultes accompagnés par l’association Adepape 69.

C'est pas facile d'être heureux quand on va mal

(Classique et Lyrique)

de Rudy Milstein

Notre avis : Dans la catégorie théâtre à succès qui a pour ambition de divertir tout en s'appuyant sur des bases solides (notamment niveau texte), C'est pas facile d'être heureux quand on va mal fait parfaitement le job. Sorte de vaudeville contemporain, le spectacle de Rudy Milstein, Molière 2024 de la meilleure comédie, suit les aventures de « cinq Parisiens en quête du bonheur, une mission qui semble tout sauf simple, parce que c'est pas facile d'être heureux quand on va mal ». En plein dans notre époque.

Ballaké Sissoko et Piers Faccini

(Sono Mondiale)

Après 25 ans de collaboration musicale, Ballaké Sissoko et Piers Faccini ont finalement sorti leur premier album commun, intitulé Our Calling, puisant dans les héritages croisés des îles britanniques et les traditions mandingues pour créer un répertoire et un langage musical communs.

Notre avis : L'amitié et la collaboration entre les deux musiciens ne cessent de s'alimenter depuis un quart de siècle, donnant vie à des formes toujours inscrites dans une délicatesse venue d'un lieu et d'un temps lointains. Mais la magie que la voix et la guitare de l'artiste pluridisciplinaire anglo-italien, alliées à la kora du virtuose malien, se situe dans la capacité d'ouvrir le temps pour encourager la migration des sons et des cultures. Avec Our calling, Sissoko et Faccini offrent une rare œuvre de grâce ineffable, dont la transposition scénique ne pourra que faire résonner l'intensité tranquille.

Personne n'est ensemble sauf moi

(Théâtre)

Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans. Aldric, Oussama, Clarisse et Léa sortent tout juste de l’adolescence, avec pour point commun un handicap invisible. Avec poésie et humour, ils racontent sur scène leurs différences, leurs doutes, leurs rêves et leur quotidien, entre vie étudiante, amicale et familiale, entretiens d’embauche et premiers emplois lorsque l'on est autiste Asperger.

Notre avis : Quelle belle surprise que ce spectacle titré avec une phrase prononcée par un jeune autiste rencontré dans le cadre d'ateliers menés par la compagnie Amonine. L'autrice et metteuse en scène Clea Petrolesi a ainsi conçu un spectacle centré sur de jeunes adultes en situation de handicap peu visible et donc incompris par celles et ceux que la société appelle les valides. Proche du théâtre documentaire, le résultat, qui questionne finement l'idée de normalité, est à la fois bouleversant et très drôle. Énorme coup de cœur.

Paul Gasnier

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman La collision. En 2012, en plein centre-ville de Lyon, une femme décède brutalement, percutée par un jeune garçon en motocross faisant du rodéo urbain à 80 km/h. Dix ans plus tard, son fils, toujours hanté par le drame, est devenu journaliste. Il décide de se replonger dans la complexité de cet accident, et de se lancer sur les traces du motard pour comprendre d’où il vient, quel a été son parcours et comment un tel évènement a été rendu possible.

Nej'

(Rap)

Dans le cadre de son Irréel tour, dérivé de son album SOS IV, Nej' monte sur la scène de la LDLC Arena pour partager ses chansons avec son public lyonnais.

Notre avis : La relative discrétion de Nej tranche avec son statut de tête d'affiche. Depuis près de dix ans, elle cultive un R'n'B à la française, dans la tradition des années 2000 (Wallen, Amel Bent). Elle s'approprie le genre en le revisitant à l'aune de sonorités et mélodies empreintes de ses origines orientales, mêlées à des productions très modernes aux beats proches du rap. Entre introspections sentimentales et refrains entêtants, elle signe des tubes d'une efficacité incontestable, de l'incontournable et international Paro aux récents Ensay ou Blessure.

Gina Proenza

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 25 septembre à 18h. Composée à partir d’un ensemble de photographies de pains que l’artiste a enflammés puis lancés dans le ciel, la série Every entrance is an exit de l'artiste franco-colombienne Gina Proenza convoque l’héritage de l’art minimal et conceptuel, se laissent traverser par le changement et acceptent les variations, creusant ainsi toute forme de certitude quant au monde et à l’art.

Notre avis : Cet automne, la Salle de bains se mue en théâtre d'ombres et marionnettes, rassemblées à l'instar d'un conclave discret. Des figures animales, sorties d'armoires de compagnies ou de vitrines muséales, prennent place face au public. Le loup, figure menaçante et menacée, rencontre Guignol dans une arène mouvante qui rejoue la manière dont une société fabrique ses figures de peur ou de résistance. Ni conte ni leçon, Every entrance is an exit s'annonce comme un espace suspendu où des figures reléguées aux marges reviennent hanter le présent.

Journées du piano

(Classique et Lyrique)

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

Puggy

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de leur dernier EP Radio Kitchen, le trio belge Puggy débarque au Transbordeur pour montrer leurs nouveaux morceaux.

Voir clair avec Monique Wittig

(Théâtre)

D’après Monique Wittig, Sarah Ahmed, Audre Lorde, Adrienne Rich et Elsa Dorlin, mise en scène d'Adèle Haenel, 1h, dès 16 ans. Caro Geryl et Adèle Haenel, les deux moitiés du duo musical DameChevaliers, s'emparent du texte La pensée straight de Monique Wittig, figure de proue du Mouvement de Libération des Femmes, du lesbianisme radical, et pionnière des études de genre. Pendant une heure, autour d'un feu, les artistes et spectateurs échangeront pour réfléchir ensemble sur ses écrits.

Notre avis : Après un début de carrière flamboyant au cinéma, la comédienne Adèle Haenel s'épanouit désormais sur les planches, notamment aux côtés de Gisèle Vienne. Cet automne, elle s'essaiera pour la première fois à la mise en scène en partant du texte La Pensée straight (1992) de Monique Wittig, figure du féminisme lesbien. Un spectacle annoncé entre performance et musique à découvrir dans le cadre du Festiv·iel de la Croix-Rousse, à la programmation passionnante et engagée.

Hamza

(Rap)

Figure de proue du rap belge, Hamza revient à Lyon, deux ans après son dernier passage, l'occasion de découvrir sur scène des morceaux issus de ses derniers projets tels que Mania, sorti en juin dernier.

Notre avis : Après le triomphe de Sincèrement, Hamza était très attendu. Idéalement lancé par un premier single redoutable (Kykydebondy), son album Mania n'a pas déçu. Entre instincts mélodiques fulgurants et flows constamment inventifs, il abolit la frontière entre rap et RnB pour imposer des sonorités uniques. À coups de samples pointus (de Saleka Shyamalan à la japonaise Vision) et de collaborations audacieuses (Byron Messia, Rema), le prodige belge achève de perfectionner une recette alliant jouissance musicale et émotion brute.

Waly Dia

(Humour & Café Théâtre)

Dans Une heure à tuer. Pendant cette heure (et demie) qu'il cherche à tuer, Waly Dia livre son regard sur les absurdités et les sujets clivants de notre époque, encore plus politique et rebelle qu’a son habitude.

Notre avis : Observateur affûté, Waly Dia jongle entre provocation et malice avec un humour sans concession. Ex-chroniqueur chez Charline Vanhoenacker sur France Inter, il fait son retour sur scène avec son spectacle Une heure à tuer coécrit avec l'humoriste Mickaël Quiroga, démontrant sa capacité à enchaîner les punchlines acérées avec un débit mitraillette qui ne laisse rien ni personne indemne.

Artagora : De l'enfant dieu à l'enfant roi, de Greuze à Banksy

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet tournera autour des artistes Jean-Baptiste Greuze et Banksy, représentant tous deux des enfants dans leurs œuvres à des époques très différentes.

Comment allons-nous ? Rhône-Alpes

(Sciences et Histoire)

En 2050, notre civilisation sera majoritairement urbanisée, représentant près de 6, 7 milliards de personnes. Cette exposition propose de se poser des questions à propos de la vivabilité de nos villes à court, moyen et long terme à travers différents médiums : rétrospectives historiques, interviews de personnalités locales, enquête de terrain, diagnostic sensible et projets inspirants.

Les pieds nus dans la neige

(Théâtre)

Texte de Cyril Etesse. Le Président de la République, Louis de Salluste, voit sa côte de popularité baisser à un niveau record ; pour reconquérir l'électorat, il fait appel à Adrien Gensac, un jeune conseiller en communication. Face à ce conseiller charismatique de plus en plus populaire, le Président va devoir affronter de nombreuses situations pittoresques.

Emmanuel Van der Auwera

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 20 septembre de 15h à 20h. À travers ses Vidéosculptures et ses dispositifs filmiques, Emmanuel Van der Auwera explore les mécanismes de production et de circulation des images ainsi que la représentation d’événements médiatiques ou historiques à l’ère de la post-vérité et de l’intelligence artificielle.

Notre avis : Ni fiction ni reportage, les espaces opérationnels conçus par Emmanuel Van der Auwera sont contaminés par les logiques de flux, rumeurs et croyances. Ses dispositifs filmiques et vidéographiques ne cherchent pas à délivrer un message, mais fabriquent des zones d'incertitude où l'image, épuisée, se retourne contre elle-même. Plus que suivre le chemin d'une dénonciation, l'artiste semble opter pour une perturbation dans la monstration médiatique, qu'il s'agisse d'un fait divers ou de l'anonymat menaçant des réseaux sociaux.

Serge Poujon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 2 octobre de 17h à 20h. Première depuis trente ans, cette nouvelle exposition de l'artiste Serge Poujon, disparu en 2014, proposera une sélection de ses œuvres à l'ambiance onirique crées à la mine de plomb et au crayon de couleur.

Fanny Pocholle

(Humour & Café Théâtre)

Dans « Comment bien réussir son burn out ? » Pour son troisième spectacle, Fanny Pocholle passe au crible tout ce qui fait les petites joies et les petits tracas du monde du travail.

Airt de famille

(Design & Architecture)

Le programme d’incubation omart remet le couvert pour une quatrième édition de son exposition artistique d’économie circulaire participative, en permettant à ses artistes de recycler des objets donnés par le public en œuvres d'art, qui seront remises à leurs propriétaires une fois l'évènement terminé. Cette année, le festival investit le quartier de Perrache, en s'installant sur ses toits et au centre d'échanges.

Madame Fraize

(Humour & Café Théâtre)

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

Process Comedy

(Théâtre)

De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.

Junior Ballet de l'Opéra national de Paris

(Danse)

Chorégraphies de George Balanchine, Maurice Béjart, Anabelle López Ochoa et José Martinez, 1h45, dès 12 ans. En 2024, l’Opéra national de Paris lançait son Junior Ballet, une pépinière de jeunes danseurs internationaux de 18 à 25 ans. Cette année, ils interprèteront Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Anabelle López Ochoa et Mi favorita de José Martinez.

Notre avis : Certains se plaignent parfois de ne pas pouvoir voir, à Lyon, de la danse "classique", hormis dans le cadre de superproductions souvent coûteuses. Les vingt-quatre jeunes danseurs du Junior Ballet de l'Opéra de Paris viendront les combler cette année avec une affiche 100% néoclassique : Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Annabelle López Ochoa qui fait tourbillonner les interprètes en jupes roses sur une musique de Schubert, Mi Favorita de José Martinez rendant hommage à Marius Petipa et Fred Astaire.

Gojira

(Rock & Pop)

Venus tout droit des Landes, les cinq membres de Gojira ont tracé leur route pendant leurs 29 ans d'existence, grâce à des riffs puissants mêlés à des rythmes complexes et des textes profondément engagés sur l’environnement et l’humanité.

Notre avis : Depuis la parution de From Mars to Sirius en 2008, Gojira s'est affirmé comme l'une des figures majeures du metal contemporain. D'abord forgée dans un death technique et implacable, la formation landaise a su élaborer au fil des ans une grammaire propre, faite de grondements telluriques, de ferveur vocale et d'une écriture introspective et intense. À la veille d'un nouvel album annoncé pour l'an prochain, le public est convié à renouer avec cet univers où se conjuguent écologie militante et appel à la résilience, retrouvant la puissance fédératrice d'un monument vivant du metal français.

Dakeez

(Rap)

Anciennement champion de France de hip-hop, le Lyonnais Dakeez s'est lancé l'année dernière dans la musique avec son EP Oneira. À la croisée du RnB, du trapsoul et des influences hip-hop, le voici sur la scène de la Marquise.

Notre avis : Quadruple champion de France de hip-hop, champion d'Europe de street dance... Le Lyonnais Dakeez arrive dans la musique fort de talents déjà reconnus. Il insuffle une irrésistible fraîcheur au RnB hexagonal en assumant des références anglo-saxonnes (The Weeknd et Partynextdoor pour les plus connues) dopées par de puissantes nappes électroniques. Surtout, à la faveur de singles comme SHINE ou SUPERSTAR, il dégage une aisance contagieuse derrière le micro : les gimmicks et les mélodies accrochent tandis que la sensation d'une couleur sonore inexplorée en France afflue.

La Barbichette Cabaret

(Spectacles Divers)

Dans la lignée des Madame Arthur ou Le Secret, Monsieur K. orchestre un joyeux chaos où le public devient complice et glisse, l’air de rien, des réflexions tendres et piquantes sur notre société dans son cabaret sensuel, joyeusement irrévérencieux, où se mélangent poésie, satire et musique live.

Square festival

(Musique Electronique)

Après treize ans d'existence, le Sucre lance son propre festival de musiques électroniques, le Square festival, afin de créer un nouveau terrain de jeu pour les artistes où se mêleront musiques, rencontres et énergies créatives pendant six jours. Détails à venir.

Visite de l'exposition Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Visites)

Les Archives municipales de Lyon organisent, tout au long de la durée de leur exposition rendant hommage au dessinateur lyonnais Dubouillon, des visites afin de mieux comprendre son œuvre à travers les 250 pièces exposées.

Plateau Stand up Comedy

(Humour & Café Théâtre)

Tous les mardis, l'Espace Gerson invite une sélection de standuppers pour découvrir des nouveautés, que ce soient des extraits de spectacle ou des tests de nouveaux sketches.

Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Peinture & Dessin)

Les Archives municipales de Lyon rendent hommage au dessinateur lyonnais Alain Bouillon, dit Dubouillon, à travers une exposition présentant plus de 250 de ses œuvres, parmi lesquelles figurent ses premiers dessins publiés en 1966 dans Paris Match.

Images de ville

(Photographie)

En collaboration avec le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, les Archives municipales de Lyon proposent une exposition commune pour partager les ressentis des villes que nous arpentons, entre textes d'Annie Ernaux et clichés d'étudiants en master de photographie à l’université Lumière Lyon 2.

Artagora : Vallotton, un nabi pas comme les autres

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le peintre Félix Vallotton, représentant du mouvement nabi, créé en marge de la peinture académique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Jean-Luc Navette

(Art graphique)

Vernissage le 19 septembre à 18h. Pour fêter les vingt ans du Marché Gare, la salle invite à nouveau l'artiste lyonnais Jean-Luc Navette pour réaliser une fresque murale afin de remplacer celle détruite au moment de la rénovation du bâtiment. Et pour célébrer le renouvellement de cette collaboration, le Marché Gare accueillera également une exposition de son travail, nourri par une imagerie issue de l'histoire des États-Unis au détour de la révolution industrielle.

Notre avis : Dix ans après une première fresque - aujourd'hui disparue - le Marché Gare renouvelle l'expérience en conviant à nouveau Jean-Luc Navette afin d'investir ses espaces intérieurs. Sur une paroi, surgit désormais le visage sans regard d'une femme, effigie spectrale arrachée aux canons glacés de l'american way of life des années 50. Pour accompagner le dévoilement de cette œuvre, d'autres murs du Marché Gare accueillent The most beautiful song, une exposition d'une trentaine de pièces de Navette : illustrations, pochettes d'albums et inédits.

Raphaël Emine

(Sculpture)

Vernissage le 19 septembre à 18h30. En mêlant des techniques anciennes et d’autres, plus récentes, Raphaël Emine modèle des architectures aux formes complexes conçues pour abriter le développement d’êtres vivants des insectes aux champignons en passant par les plantes ou les bactéries. Une fois introduits, ces éléments se développent et prolongent l’œuvre par leur progression dans les cavités, autour et sur la surface des céramiques imaginées par l’artiste.

Notre avis : Entre dessin algorithmique, impression 3D et modelage traditionnel, Raphaël Emine façonne des écrins où la céramique se confronte au vivant. À travers des architectures cristallisant la jonction parfaite entre anthropique et zooïque, entre l'artefact humain et la fabrication animale, ses habitats désagrègent la hiérarchie pour activer une porosité entre les deux régimes. L'œuvre devient un lieu vivant, résultat d'une technique hybride pouvant s'installer dans le rassurant cadre d'un espace d'art ou dans un organique terrain naturel, à la fois projet sculptural et protocole écologique.

L'amour et la mer

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.

Alain Pouillet

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre à partir de 18h. Il y a cinquante ans, Alain Pouillet créait sa première œuvre. Un demi-siècle plus tard, la galerie Françoise Besson organise une exposition pour fêter cet anniversaire, entre peinture, gravure, et dessin.

Christian Lhopital

(Peinture & Dessin)

Sans être une rétrospective, cette nouvelle exposition de Christian Lhopital propose un dialogue entre dessins et gravures réalisés au cours des cinq dernières années, reflet de l’agitation et de l’inquiétude propres à sa pratique et inscrite dans la lignée de la collaboration instaurée entre celui-ci et l'URDLA en 1983.

Notre avis : La traversée de l'exposition de Christian Lhopital s'amorce comme une déambulation dans un théâtre flottant, où les figures s'approchent sans jamais se résoudre à se manifester. Ni stables ni fugitives, elles habitent l'interstice où l'image résiste à sa propre clôture. Dissolvant toute polarité entre apparition et disparition, elles évoluent dans un champ d'indétermination, suggérant leur existence dans des volutes impalpables ou au gré des remous d'un maelstrom graphitique. Ainsi, les marges vides qui ponctuent murs et papiers instaurent un régime de possibles refuges.

Hideko Hattori Souchon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 28 novembre de 18h à 21h. Spécialisée dans les représentations florales, Hideko Hattori Souchon ne part pas à la recherche d’une forme préconçue, mais la trouve au fil de la création en s'inspirant de la nature.

30 ans d'Autour de l'Image

(Peinture & Dessin)

Pour marquer trois décennies d'existence, la galerie Autour de l’Image organise une exposition rassemblant 32 artistes proposant tous des œuvres en format 30×30 cm disponibles à l'achat. Et dès qu'elles seront achetées, elles seront remplacées par d'autres, rendant l'exposition vivante et différente à chaque visite.

Prune Nourry

(Sculpture)

Pour ce projet inédit, Prune Nourry propose une exposition sensible où chaque œuvre est à apprivoiser par le toucher. En 2016, à l’annonce de son cancer du sein, la sculpteure prend conscience de l’importance vitale, pour elle, du toucher, menacé par les effets secondaires de la chimiothérapie. De cette expérience fondatrice naîtront plusieurs œuvres explorant le corps, la guérison et le rituel, qui seront exposées à la Fondation Bullukian.

Notre avis : Blancheur éclatante, puis noir saturé : la traversée s'orchestre comme une partition qui s'use au toucher. Ici, les œuvres ne se contemplent pas à distance mais se frottent à la peau, dans une proximité troublante. Chaque volume, chaque surface, devient un seuil incertain entre l'intime et le rituel, entre le soin et la perte. Fragments dispersés, gestes suspendus, voix muette de la matière, les œuvres de Prune Nourry construisent un labyrinthe sensoriel, où le verbe et la vue s'émancipent de leur performativité afin de céder la place à l'haptique, brisant la distance.

Lucas Hueso

(Humour & Café Théâtre)

En pleine création de son prochain spectacle, Lucas Hueso monte sur la scène des Tontons Flingueurs pour peaufiner ses derniers sketches.

Le Petit Coiffeur

(Théâtre)

Écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, chorégraphie de Florentine Houdiniere, 1h10. Inspirée par la célèbre photo de Robert Capa, « La tondue de Chartres », cette pièce vise à imaginer la vie du coiffeur qui a rasé la tête de cette femme.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.

Briller et protéger

(Sciences et Histoire)

Rétrospective sur l'évolution des casques des sapeurs-pompiers grâce à la collection de 323 pièces du Musée des sapeurs-pompiers de Lyon, composée de modèles français et étrangers remontant jusqu'au 18e siècle et permettant de comparer les pistes d'évolution étudiées dans différents endroits du globe.

La véritable fausse histoire de Jack l'Éventreur

(Théâtre)

Texte de Nicolas Delahaye, mise en scène de Titouan Bodin et Nicolas Delahaye, 1h20, dès 12 ans. Jack l'Éventreur, le célèbre tueur au couteau, a enfin été identifié ! Le nouveau chef de Scotland Yard, Macnaghten, revient sur le succès de son enquête avec le journaliste Andrew Long, dans un huis-clos absurde rythmé au piano live.

Histoires personnelles / Réalités politiques

(Art contemporain et numérique)

Conçue comme un dialogue entre les musées d'art contemporain de Lyon et Belgrade, cette nouvelle double exposition propose un accès à la création contemporaine de Serbie et d'ex-Yougoslavie, dont les œuvres restent encore très peu présentes dans les collections publiques françaises afin d'explorer le rôle que joue l'art dans la compréhension des changements politiques, sociaux et culturels d'une époque.

Notre avis : Avec une centaine d'œuvres réparties sur les deux premiers niveaux du musée, Histoires personnelles / Réalités politiques met en résonance les collections d'art contemporain de Lyon et de Belgrade. L'exposition, s'articulant autour des tensions entre l'intime et le collectif, le vécu individuel et l'histoire partagée, dresse à la fois un tableau du passé récent des deux pays ainsi que des volontés politiques inscrites au sein des collections. Les œuvres, lieux de réverbération de réalités historiques, s'interrogent sur le concept même de relation, dans une inédite interaction.

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Art contemporain et numérique)

Pour la première fois en France, le Musée d'art contemporain de Lyon propose de découvrir les œuvres des artistes Rajni Perera et Marigold Santos, deux figures prolifiques de la scène artistique canadienne toutes deux marquées dès l'enfance par l'expérience de l'immigration. Pensée en duo, cette exposition évoque leurs expériences personnelles et les recherches sur leurs héritages culturels respectifs en réunissant des peintures, dessins et sculptures réalisés par les artistes entre 2019 et 2024, ainsi que des œuvres collaboratives.

Notre avis : Incarnation de la connivence entre deux artistes liées par une histoire personnelle et familiale traversée d'échos diasporiques, l'exposition s'ouvre avec Artifact, vaste frise en noir et blanc dont les dix mètres condensent une mémoire fragmentée. Des strates de fusain et d'encre, ponctuées de résonances et de vides, convoquent à la fois les savoirs ancestraux ainsi que les traces d'une histoire coloniale marquée par la dispersion. En contrepoint, l'œuvre éponyme de 2023 cristallise l'étincelle initiale.

Artagora : Musée des Offices, gloire de Florence

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le Musée des Offices de Florence, rassemblant la collection existante la plus complète d'œuvres de Raphaël et de Botticelli, ainsi que les principales du Caravage, de Dürer, de Rubens et de Léonard de Vinci.

Majorettes

(Danse)

De Mickaël Phelippeau, par la compagnie Bi-Portrait, 1h, dès 12 ans. Mickaël Phelippeau invite sur scène les Major’s Girls, une troupe de femmes d’une soixantaine d’années, pour un hommage vivant aux majorettes qui l’ont fasciné enfant. À travers leurs récits, leurs gestes et leur énergie, le chorégraphe célèbre l’amitié, l’effort, la fierté d’être ensemble, loin des clichés.

Notre avis : Quand un chorégraphe (Mickaël Phelippeau) adepte des portraits de groupe s'intéresse à un club de majorettes (les Major's Girls) dont la plupart des membres ne sont plus très jeunes, ça donne un spectacle d'une grande émotion et d'une immense vitalité. Entre moments de pure démonstration d'un art souvent vu comme désuet voire ringard et d'autres de confessions touchantes ou drôles, Majorettes est une sorte de parenthèse hors du temps emplie de générosité.

Paysages immuables ? 5 ans d'observation photographique dans la vallée de la chimie

(Sciences et Histoire)

Co-créée par le CAUE Rhône Métropole et la Documentation régionale de la bibliothèque municipale de Lyon, la nouvelle exposition de la bibliothèque de la Part-dieu propose une observation de l'évolution des paysages de la vallée de la chimie depuis 2018.

Notre avis : Témoignage du projet quinquennal conduit par l'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la chimie du CAUE Rhône Métropole, l'exposition s'inscrit dans un faisceau de temporalités qui façonnent le territoire. Par un protocole de reprise systématique des mêmes points de vue, les images laissent apparaître des transformations discrètes : prolifération des infrastructures, fragmentation des espaces naturels, tentatives parfois fragiles de renaturation. Le paysage de la vallée de la chimie se révèle ainsi comme un espace d'ajustement permanent.

Josèfa Ntjam

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 2 octobre à 18h30. Trois figures résistantes africaines, Marthe Ekemeyong Moumié, Élisabeth Djouka et Mafory Bangoura, prennent la forme d'avatars, Persona, Marthe et Saturna, pour partager les connaissances du réseau des mémoires noires, des lignées matriarcales, des identités queer et des histoires occultées, mêlées aux cosmogonies dogons, fang, bassa ainsi qu'aux mythes diasporiques nés dans l’exil.

Notre avis : À Villeurbanne et à la Part-Dieu, Josèfa Ntjam construit des environnements saturés où se heurtent héritages occultés, fragments technologiques et voix multiples. S'opposant à la narration linéaire, son œuvre incarne une traversée discontinue, où archives, sons et formes composites s'entrechoquent pour produire des images neuves. L'installation présentée à la Biennale de Venise explorait déjà des profondeurs imaginaires pour faire surgir d'autres cosmologies. Entre laboratoire plastique et champ de résistance, Ntjam détourne matériaux et outils pour composer un langage ouvert.

Sophia Aram

(Humour & Café Théâtre)

Dans Le monde d’après. Pour son cinquième spectacle, Sophia Aram a choisi de s’amuser avec les folies de notre époque, sans filtre mais pas sans conviction, aussi ferme dans ses motifs d’indignation que drôle dans sa manière de les mettre en scène.

Notre avis : Revoilà Sophia Aram, humoriste estampillée France Inter qui tourne en ce moment avec "Le Monde d'après", un cinquième spectacle qui déplore l'état de la société française d'aujourd'hui. Un one-woman-show en forme de longue chronique d'actualité qui se voudrait au-dessus de la mêlée et du camp d'où elle vient : la gauche. Mais une longue chronique dont ne ressort qu'une triste amertume et pas mal d'obsessions de droite. Ainsi qu'un fataliste "c'était mieux avant" qui, une fois les applaudissements terminés, nous fait penser que Sophia Aram, c'était en effet mieux avant.

Bovary Madame

(Théâtre)

D'après Gustave Flaubert, mise en scène de Christophe Honoré, 2h45, dès 15 ans. Sur la scène du théâtre, Christophe Honoré mêle le cirque et le cinéma pour donner corps aux Mœurs de province décrites par Flaubert, et réinterprète l'histoire d'Emma Bovar, coincée dans une petite ville de province et son mariage sans éclat, qui ne renonce pourtant pas à ses aspirations romantiques.

Notre avis : Le cinéaste Christophe Honoré aime les auteurs et les autrices, surtout quand il les amène au théâtre. Lui qui, en tant que metteur en scène, a déjà approché le courant du Nouveau Roman, le monument Marcel Proust ou encore certaines figures littéraires tragiquement mortes du sida, revisitera, dans son prochain spectacle et avec des interprètes fidèles (dont Ludivine Sagnier), le mythique Madame Bovary de Flaubert. Création mi-septembre en Suisse avant une tournée en France.

Mirage

(Danse)

Chorégraphie de Damien Jalet, 1h, dès 14 ans. Pour la première fois, le public lyonnais aura l'occasion de découvrir le Ballet du Grand Théâtre de Genève à travers une création cosignée par le chorégraphe Damien Jalet et le sculpteur-scénographe Kohei Nawa, quatrième volet de leur collaboration mettant en scène une nouvelle confrontation entre l’homme et la matière.

Notre avis : Attention, choc plastique et visuel ! S'inspirant du phénomène des mirages et de la Fata morgana, ces illusions d'optique liées à des conditions météorologiques spécifiques, le chorégraphe Damien Jalet et l'artiste visuel Kohei Nawa plongent 17 interprètes du Ballet de Genève dans une sorte de désert métaphorique. Des interprètes aux corps maquillés et transformés en figures fantasmatiques ou spectrales qui errent dans ce désert, à la recherche d'eux-mêmes à travers moult métamorphoses.

Annette

(Théâtre)

Mise en scène de Clémentine Colpin, 1h50, dès 13 ans. Il y a huit ans, la metteuse en scène belge Clémentine Colpin fait la connaissance d’Annette, deux fois plus âgée qu'elle. Cela bouleverse son rapport au monde : indomptable, emplie d’un insatiable désir de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles de femme, mère, secrétaire, épouse… dans lesquels elle était enfermée pour se réinventer sans cesse. Sur scène, elle rejoue sa vie et se raconte à cœur ouvert, sans tabou, de son enfance dans les années 1950 à sa mort rêvée.

Notre avis : Il faudrait ne rien dire de cette création qui a fait - à juste titre - l'évènement dans le Off d'Avignon cet été, si ce n'est que la créatrice Clémentine Colpin a collaboré déjà avec les hétéroclites et talentueux Christiane Jatahy, Robert Cantarella, Jaco Van Dormael et qu'elle a été formée en Belgique et en Suisse. Elle a décidé de construire son spectacle autour de la septuagénaire Annette et la place au centre de la scène alors qu'elle n'est pas comédienne. Autour d'elle, une jeune troupe d'interprètes fait revivre celles et ceux qu'elle a côtoyés.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Numéro deux

(Théâtre)

D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.

Notre avis : C'est l'histoire d'un gamin qui a failli jouer Harry Potter au cinéma, sauf qu'il a été doublé dans la dernière ligne droite par Daniel Radcliffe. Ce Numéro deux doit donc regarder la réussite du numéro un de loin. Adapté par Léonard Prain et mis en scène par Sophie Accard, le roman fictionnel de David Foenkinos prend vie dans un spectacle efficace et captivant qui rencontre un succès mérité depuis sa création en début d'année à Paris dans le théâtre privé.

Goupil et Kosmao

(Théâtre)

D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.

Notre avis : Grand nom de la magie contemporaine, Étienne Saglio a conçu, avec Goupil et Kosmao (soit le nom de l'assistant renard et celui du magicien), une petite forme cabaret de 30 minutes destinée au jeune public (à partir de 5 ans) d'une inventivité et d'une intelligence folles. Ici, l'humour est le moteur du récit, porté par ce duo involontairement comique qui fait littéralement s'esclaffer les enfants. Et les plus grands.

Béatrice Balcou

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 14 novembre à 18h. Pour son exposition personnelle à La BF15, Béatrice Balcou invite aux coulisses d'une observation attentive des différents modes de monstration et de manipulation des œuvres, en parlant de leurs vies, leurs relations, les dangers auxquels elles font face et les processus de restauration qu'elles vivent.

Nos matins intérieurs

(Théâtre)

Mise en scène de Nicolas Mathis, écrit par Julien Clément, 1h05, dès 10 ans. Cette année, le Quatuor Debussy partagera la scène avec le collectif Petit Travers, pour un spectacle tout en équilibres et en suspensions ; imaginée comme un grand jeu de construction, la scène est constituée de grands cubes dessinant autant de paysages qu’ils offrent de situations de jeu, dix jongleurs et jongleuses accordent leurs rythmes et leurs gestes dans des tableaux d’unisson, alors que les membres du quatuor jouent les maîtres du temps, imposant les vitesses, les cassures et les durées.

Artagora : Brâncuși, polir le vivant

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le designer et sculpteur roumain Constantin Brâncuși, considéré l'un des plus influents du début du XXe siècle grâce à son travail surréaliste et minimaliste.

La Machine de Turing

(Théâtre)

De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat.  Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.

Notre avis : En ayant porté au plateau l'histoire du mathématicien et cryptologue britannique Alan Turing, dont les travaux permirent d'accélérer considérablement la chute de l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, le metteur en scène, comédien et auteur Benoit Solès a livré un spectacle passionnant sur cette figure oubliée des livres d'histoire, notamment du fait de son homosexualité. Un spectacle autant pour la mémoire que pour le plaisir du jeu, qui connaît un succès dingue (et mérité) depuis sa création en 2018.

Une pièce sous influence

(Théâtre)

Texte de Martin Legros, mise en scène de Sophie Lebrun et Martin Legros, 1h35. Deux couples rentrent du carnaval et se font face le temps d’une nuit. Anna, déguisée en mariée zombie annonce à son mari qu’elle a invité les acheteurs de leur maison à venir boire un verre alors qu’ils les détestent… Au milieu des confettis, commence alors une nuit de confessions et de révélations entre ces deux couples que tout oppose.

Notre avis : Une mariée dans une robe ensanglantée et un homme dans une parure de chevalier : voici Anna et Mathias tels qu'ils apparaissent d'entrée de jeu de ces 95 minutes toutes aussi tristes que drôles. Le couple a perdu son enfant il y a trois ans et s'apprête à vendre sa maison-mausolée à un autre couple qui débarque sur scène. Entre Ibsen et Lars Norén, la troupe du collectif caennais La Cohue sait parfaitement varier l'intensité des émotions pour absorber dans un sens de la fête indéniable les ressentis les plus sombres.

La guerre n'a pas un visage de femme

(Théâtre)

D'après Svetlana Alexievitch, mise en scène de Julie Deliquet, 2h30. Après Welfare, Julie Deliquet poursuit son travail documentaire en adaptant cette fois-ci le premier livre de la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch sur les 800 000 femmes mobilisées dans la Grande Guerre patriotique, largement invisibilisées jusqu'en 1985 et la sortie de son essai, résultat de sept ans de travail.

Notre avis : Quand nous nous asseyons, elles sont déjà là, dans leur appartement communautaire. Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015, les a rencontrées individuellement et a fait de leur récit son premier ouvrage, censuré, au mitan des années 80. Julie Deliquet prend le relais pour sortir de l'ombre ces femmes ukrainiennes, biélorusses, russes qui ont combattu avec les armes de l'armée de l'URSS après la rupture du pacte germano-soviétique en 1941. Un grand spectacle d'une des meilleures metteuses en scène actuelles, déjà bluffante avec Welfare ou 8 heures ne font pas un jour récemment.

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Pierre-Emmanuel Barré revient sur les planches avec un nouveau spectacle, toujours à la frontière de la critique sociale et de l’humour noir, porté par un ton corrosif repoussant les limites du politiquement correct.

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Toujours armé de son style à la frontière de la critique sociale et de l’humour, Pierre-Emmanuel Barré est de retour sur scène avec un nouveau spectacle pour souligner les absurdités du monde contemporain.

Notre avis : En 2031, Pierre-Emmanuel Barré, chantre français de l'humour noir, vulgaire et politique, sera has-been prophétise-t-il lui-même. Alors il livrera un spectacle, titré Come-back, pour revenir coûte que coûte sur le devant de la scène. C'est ce spectacle en forme de dystopie que PEB parfait depuis des mois en tournée. Au vu des précédentes propositions de celui qui se qualifiait dans un ancien titre de « sale con », nous irons découvrir celle-ci avec curiosité.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

Madame Fraize

(Humour & Café Théâtre)

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

Camille Chamoux

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.

Notre avis : Ça va ça va, assure l'actrice et humoriste Camille Chamoux dans un quatrième seule-en-scène autocentré pour la bonne cause : celle de faire rire de son quotidien de « quadra occidentale » pour « collectivement oublier qu'on va tous crever comme des merdes ». Où il est question de santé mentale et physique, de mort, du couple, des gosses ou encore des groupes WhatsApp. Rien de très original, certes, mais on ne peut plus efficace.

William Bouguereau et les lyonnais

(Peinture & Dessin)

À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, la Tomaselli Collection rend hommage à William Bouguereau à travers une exposition qui explorera ses relations avec les artistes lyonnais. Grâce à de nombreux prêts, l’exposition dévoilera des études peintes, des dessins préparatoires et des esquisses inédites retraçant l’ensemble de sa carrière, oubliée du grand public.

Notre avis : Défini par Charles Vendryes comme « l'un des plus renommés et des plus habiles représentants de l'école idéaliste », William Bouguereau incarne cette figure d'artiste célébré de son vivant, mais tombé dans l'ombre après sa disparition. Si près de 90 % de son œuvre a gagné les États-Unis, sa redécouverte tardive a nourri bien des regrets, partiellement apaisés par l'ouverture d'une salle au musée d'Orsay en 2010. L'exposition offre l'occasion d'explorer des pièces méconnues, des études préparatoires rarement montrées, et de mesurer son écho dans la production lyonnaise de ses contemporains.

Les Misérables

(Spectacles Divers)

De Victor Hugo, ms Ladislas Chollat. Comédie musicale

Le bruit des arbres qui tombent

(Théâtre)

Mise en scène de Nathalie Béasse, 1h30, dès 15 ans. Sur le plateau, une bâche devient mer ou ciel, les corps dansent et racontent quand les mots échouent : quatre membres d’une même famille s’essaient à tenir debout, au bord de leurs failles. Entre chutes, élans, souvenirs et silences, tout se mêle et la nature s’infiltre, discrète et insistante.

Notre avis : À la fois plasticienne et comédienne, Nathalie Béasse revient avec un spectacle de 2017 où, comme souvent dans son travail, des personnages sont de passage, un peu égarés. Ils racontent leurs états, leurs rencontres quand ils ne dansent pas ensemble l'espace de quelques instants. Les corps, enrobés dans des costumes très élégants et soignés, apportent une légèreté souvent contradictoire avec ce bruit des arbres qui tombent. La grande classe.

Contre-nature

(Danse)

Chorégraphie de Rachid Ouramdane, 1h, dès 10 ans. Pour continuer d’explorer le mouvement aérien, déjà abordé dans ses précédentes créations Sfumato et Corps extrêmes, Rachid Ouramdane met en scène dix interprètes dans une atmosphère brumeuse, où leurs gestes esquissent des ralentis et des accélérations, à travers des corps à corps et chutes amorties. 

Notre avis : Après sa collaboration avec les circassiens de la Compagnie XY, le chorégraphe Rachid Ouramdane poursuit son exploration du geste et des mouvements aériens. Onze interprètes aux formations différentes occupent dans Contre-nature une scène nue, sculptée par les lumières et augmentée parfois d'images projetées dans la brume. Au-delà du mouvement, le chorégraphe évoque ici le passage du temps, le rapport des vivants aux absents, le vide et le plein, la complexité qui compose un corps et une psyché...

Étretat, par-delà les falaises. Courbet, Monet, Matisse

(Peinture & Dessin)

Découvert dans les années 1820 par les artistes romantiques, la côte d'Étretat, avec ses falaises et ses portes taillées dans la craie, a été la source d'inspiration de nombreux peintres comme Claude Monet, Henri Matisse ou Gustave Courbet. Aujourd'hui fragilisé à cause du surtourisme, ce site est mis à l'honneur dans la nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts.

Notre avis : Retraçant la construction du mythe d'Étretat, village de pêcheurs de la côte d'Albâtre devenu au XIXᵉ siècle un haut lieu artistique, l'exposition conçue en collaboration avec le Städel Museum de Francfort-sur-le-Main, s'annonce comme un des événements majeurs de la fin de l'année. Les falaises se dressant face à la mer incarnent non pas un motif, mais l'aiguillon d'une réflexion picturale, photographique et littéraire où la lutte avec le visible se renouvelle et se dramatise.

Blanche-Neige, histoire d'un prince

(Théâtre)

Écrit par Marie Dilasser, mise en scène de Michel Raskine, 1h, dès 8 ans. Le couple princier bat de l’aile, le royaume est dévasté, la biodiversité en danger à force de fêtes et de guerres. Ces héros mélancoliques et joyeux clopent, chantent, se disputent et divaguent en tricotant. En un tourbillon burlesque, le spectacle plonge dans un récit moderne interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme et l’environnement.

Notre avis : Une histoire très connue comme on ne nous l'a jamais racontée : avec Blanche-Neige, histoire d'un prince, l'autrice Marie Dilasser a livré un texte bourré d'intelligence et d'humour (Blanche-Neige rêve par exemple d'une aventure avec sa copine Peau d'âne) qui nous transporte des années après le fameux baiser. Le metteur en scène Michel Raskine en a fait un excellent spectacle pour tous (petits et grands) dans la droite lignée d'un théâtre généreux et inventif. On adore.

Eva Rami

(Humour & Café Théâtre)

Dans Va aimer !. Dans son troisième seule-en-scène, Eva Rami incarne à nouveau une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes gravitant autour de l’héroïne Elsa. À la manière d’un chœur, ces femmes vont accompagner l’héroïne dans son cheminement vers la libération, avec humour et tendresse.

Notre avis : Brillant geste autofictionnel, Va aimer ! d'Eva Rami est un seule-en-scène (le meilleur de 2024 selon les Molières !) dans lequel le double de la comédienne et autrice s'empare de la scène autant pour se livrer, se pacifier, se réparer, que pour alerter, bouleverser, transmettre.... La force du spectacle vivant, tout simplement.

Numéro deux

(Théâtre)

D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.

Notre avis : C'est l'histoire d'un gamin qui a failli jouer Harry Potter au cinéma, sauf qu'il a été doublé dans la dernière ligne droite par Daniel Radcliffe. Ce Numéro deux doit donc regarder la réussite du numéro un de loin. Adapté par Léonard Prain et mis en scène par Sophie Accard, le roman fictionnel de David Foenkinos prend vie dans un spectacle efficace et captivant qui rencontre un succès mérité depuis sa création en début d'année à Paris dans le théâtre privé.

Le Cercle des poètes disparus

(Théâtre)

Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.

Notre avis : Quand un film culte passe à la scène sans autre but que de raconter une fois de plus l'histoire, la circonspection peut-être de mise : que va apporter cette nouvelle version ? Dans le cas du Cercle des poètes disparus, film de Peter Weir sorti en 1989 avec Robin Williams dans le rôle d'un professeur de littérature tout sauf conventionnel, la réponse est : une savoureuse vivification ! Ce récit d'émancipation prend vie et corps sur le plateau avec justesse, grâce notamment à Stéphane Freiss dans le rôle-titre et à tout une série de jeunes comédiens épatants de fougue en guise d'élèves. Rien de révolutionnaire, certes, mais quel plaisir communicatif.

Bun Hay Mean

(Humour & Café Théâtre)

Dans Kill Bun. Avec ce cinquième spectacle, Bun Hay Mean revient sur la période difficile qu'il a connu l'année dernière, avec un point d'honneur à parler de la santé mentale, mais sans oublier le piquant et l'absurde qui font sa renommée.

Artagora : Giacometti, la vision déchaînée

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le sculpteur et peintre suisse Alberto Giacometti, dont le travail a été influencé par le cubisme, le surréalisme et les questions philosophiques sur la condition humaine.

Karim Duval

(Humour & Café Théâtre)

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et son sens de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

Absalon Absalon !

(Théâtre)

D’après William Faulkner, mise en scène de Séverine Chavrier, 5h15. Dans le Sud des États-Unis post-guerre de Sécession, Thomas Sutpen, un homme blanc rongé par la rancœur bâtit, à partir d’une unique pièce d’or, un domaine monumental qu’il baptise de son nom, Sutpen’s Hundred. Pour fonder sa dynastie, au sang le plus pur, il multiplie les épouses et les enfants dans un délire d’engendrement, mais échoue, dans l’inceste et le fratricide.

Notre avis : Après avoir présenté son excellent Ils nous ont oubliés en 2023 au TNP, Séverine Chavrier revient avec son intense adaptation de 5h du roman culte de William Faulkner qu'elle a créée au festival d'Avignon 2024. Sur le plateau, elle a tout mis : la maison et la voiture de Thomas Sutpen, cet enfant des basses couches de la société qui veut fonder un empire de plantations, mais aussi la moiteur du Mississipi et l'Amérique de la guerre de Sécession, la ségrégation et l'inceste. L'acteur Laurent Papot impressionne, le spectacle nous happe, quitte à parfois ne pas être complètement saisissable.

Process Comedy

(Théâtre)

De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.

Zaï zaï zaï zaï

(Théâtre)

D’après Fabcaro, mise en scène de Paul Moulin, 1h. Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, mais il ne la trouve pas. La caissière appelle la sécurité et Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un. Installés autour d’une grande table équipée de micros, une bande d’acteurs s’amuse comme des gosses à raconter cette histoire complètement déjantée, en faisant les voix et les bruitages.

Romancero queer

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Virginie Despentes, 1h40, dès 15 ans. Après Woke, sa première expérience de mise en scène, Virginie Despentes est de retour avec Romancero Queer, qui se déroule dans les loges d’un théâtre public où huit acteurs sont rassemblés pour l’adaptation d’une pièce. La banalité de la tyrannie du metteur en scène les exaspère, puis les révolte et les soude.

Notre avis : Événement : l'autrice culte Virginie Despentes débarque cette saison à Lyon (à la Croix-Rousse, forcément) avec sa deuxième pièce qu'elle met en scène : Romancero queer. Un spectacle vivifiant et joyeusement imparfait, dans la lignée de ses réflexions et de ses combats (sa première pièce, écrite à huit mains, revendiquait fièrement le titre Woke), avec pour point de départ narratif le monde du théâtre et une histoire de metteur en scène problématique. Très métathéâtral.

Prendre soin

(Théâtre)

Texte et mise en scène d'Alexander Zeldin, 1h30. Au cœur de la nuit, dans une boucherie industrielle, cinq agents de ménage se rencontrent pour la première fois. Au moment de leurs pauses, ils bavardent, dans une scénographie d’une grande sobriété donnant toute la place aux acteurs et actrices.

Notre avis : Dans cette saison dense, on ose affirmer que c'est le spectacle que nous attendons le plus. Il y a quelques années, Alexandre Zeldin nous avait fait chavirer avec Love tant il aimait ses personnages plus qu'il ne collait sur eux un discours, intensément politique. Avec le théâtre, il rendait leur humanité à des allocataires en mal de logement gérés par les services sociaux anglais. Avec Prendre soin, autre volet de sa trilogie sur les inégalités, le Britannique s'attache aux travailleurs précaires, celles et ceux compressés par le programme économique à la tâche dit « Zero hour ».

La prochaine fois que tu mordras la poussière

(Théâtre)

D’après Panayotis Pascot, mise en scène de Paul Pascot. Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, un père apparaît et disparaît. Des deux, on ne sait pas qui sera le prochain à mordre la poussière.

Notre avis : Du roman à succès La Prochaine fois que tu mordras la poussière de son frère Panayotis Pascot, le metteur en scène Paul Pascot a sorti des passages saillants sur le rapport compliqué du jeune humoriste à son père. Dans une scénographie polymorphe, il a placé son comédien principal (Vassili Schneider à la création, Roméo Mariani pour la tournée) au centre de l'attention, le père (Yann Pradal) étant une présence presque fantomatique habilement convoquée, pour un spectacle subtil et émouvant.

(É)mouvoir

(Théâtre)

Mise en scène de Claire Petit et Sylvain Desplagnes, 30 min, dès 6 mois. À l’intérieur même d’un décor de forêt doux et enveloppant, les tout-petits pourront se déplacer, toucher, observer, écouter. Accompagnés par une marionnettiste, ils partiront à l'aventure au contact de la nature mouvante.

Notre avis : Régulièrement des compagnies s'attèlent à s'adresser aux bébés avec des moyens restreints, tant l'économie du théâtre jeune public est précaire. Voici que Claire Petit et Sylvain Desplagnes s'offrent les moyens d'une scénographie immersive pour les tout-petits dès 6 mois. De petites boules orange évoluent dans un monde ouaté blanc-crème et des végétaux s'animent, sortant des limbes ou tombant du ciel. De quoi faire ses premiers pas au théâtre avec une grande délicatesse.

Big Mother

(Théâtre)

Par la compagnie Mélody Mourey. Alors qu’un scandale éclabousse le Président des États-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d’audience d’un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon, mort quatre ans plus tôt. Son enquête croise celle de son équipe, et la petite cellule du New York Investigation se retrouve confrontée à un programme de manipulation de masse d’une ampleur inédite.

Notre avis : Nom bankable du théâtre privé français, Mélody Mourey a créé il y a deux ans un nouveau hit à succès. Soit une sorte de thriller dans le milieu journalistique états-unien, efficace dans sa narration et ses rebondissements (il est question d'un mort qui réapparaît subitement) et au plus près des enjeux démocratiques contemporains - le titre de la pièce est évidemment une référence à George Orwell. Voilà qui fait le job, même si c'est parfois aux forceps et à gros traits.

La vie secrète des vieux

(Théâtre)

Mise en scène de Mohamed El Khatib, 1h10, dès 15 ans. Après ses précédents succès au Théâtre de la Croix-Rousse, Mohamed El Khatib est de retour en invitant des femmes et des hommes âgés de 75 à 102 ans pour partager leurs histoires de coeur. Dans cette performance drôle et touchante, ces anciens évoquent avec sincérité leurs aventures sentimentales et intimes, passées ou présentes.

Notre avis : Raconter La Vie secrète des vieux, et notamment leur rapport au désir, avec sur le plateau des « vrais vieux », c'est ce qu'a entrepris le metteur en scène et auteur Mohamed El Khatib, grande figure d'un théâtre documentaire enrichi par la fiction. Le résultat est à la fois touchant, drôle, politique et, surtout, empreint de la fragilité et de la mélancolie de la fin de vie, l'une des interprètes amateurs étant décédée depuis la création en 2024.

Sous les fleurs

(Danse)

Chorégraphie de Thomas Lebrun, 1h15, dès 14 ans. Dans ce nouveau projet, Thomas Lebrun met en scène cinq interprètes afin de rendre hommage aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Habillés de robes traditionnelles aux motifs fleuris, ils racontent la rencontre du chorégraphe avec ces « hommes au cœur de femme » de la ville de Juchitán de Zaragoza.

Notre avis : Chorégraphe depuis 2001, directeur du CCN de Tours depuis 2012, Thomas Lebrun est une figure maintenant très connue de la danse contemporaine française. L'auteur d'Itinéraire d'un danseur grassouillet se penche souvent sur des sujets politiques et sociaux actuels, à travers des pièces mêlant humour et émotion. Créée en 2023, Sous les fleurs s'intéresse aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Cinq danseurs portant les robes traditionnelles aux motifs fleuris racontent en mouvements la vie de ces hommes bousculant les normes de la virilité et de la binarité.

Goupil et Kosmao

(Théâtre)

D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.

Notre avis : Grand nom de la magie contemporaine, Étienne Saglio a conçu, avec Goupil et Kosmao (soit le nom de l'assistant renard et celui du magicien), une petite forme cabaret de 30 minutes destinée au jeune public (à partir de 5 ans) d'une inventivité et d'une intelligence folles. Ici, l'humour est le moteur du récit, porté par ce duo involontairement comique qui fait littéralement s'esclaffer les enfants. Et les plus grands.

Laurent Ballesta

(Photographie)

En Méditerranée, au large du cap Corse, des centaines de cercles identiques s’étendent sur une grande plaine de sable à 120 mètres de fond. Un phénomène naturel qui a piqué la curiosité du plongeur-photographe Laurent Ballesta et qui a réuni une équipe entre 2021 et 2024 pour tenter de l'expliquer, et découvrir en même temps un paysage unique et des espèces jamais observées à cette profondeur.

L'Abolition des privilèges

(Théâtre)

D’après Bertrand Guillot, mise en scène d'Hugues Duchêne, 1h15. Après avoir parlé de la politique actuelle, Hugues Duchêne plonge au cœur de la nuit du 4 août 1789, lorsque des jeunes députés sont venus à Versailles pour abolir les privilèges des bien-nés, un moment fondateur de la nation française.

Notre avis : De ce moment fondateur qu'est la fameuse nuit du 4 août 1789 ayant permis L'Abolition des privilèges, le metteur en scène Hugues Duchêne a fait un spectacle survolté pour un comédien. Un pan de l'histoire française réanimé façon one-man-show, Maxime Pambet changeant de rôle en quelques secondes pour enflammer un discours, rejouer un affrontement, délivrer une anecdote... Captivant.

Le mystère des anneaux

(Sciences et Histoire)

Au large du Cap Corse, plus de 1 400 anneaux formés par des algues calcaires constituent un ensemble unique au monde et abritent une grande biodiversité. À travers une quarantaine de photos et d'un film d’une dizaine de minutes, l’exposition relate les missions menées par le photographe Laurent Ballesta et une équipe de scientifiques entre 2021 et 2024, tout en racontant les techniques de plongée utilisées.

Les gros patinent bien

(Théâtre)

De Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, 1h20, dès 10 ans. Comme des Laurel et Hardy des temps modernes, un homme en costume trois pièces passe tout le spectacle assis, tandis qu’un autre, en maillot de bain, s’agite autour de lui, brandissant des centaines de cartons racontant un voyage imaginaire à travers le monde. Il fait ainsi défiler des paysages, des personnages et même des animaux croisés au cours de cette drôle d’épopée. 

Notre avis : Un gros homme, statique sur scène, se lance dans un impressionnant voyage grâce à un maigre acolyte qui matérialise avec des cartons tout un tas d'accessoires, de paysages, de compagnons de route... Signé Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois, Les Gros patinent bien, cabaret de carton est un bijou burlesque au succès phénoménal mérité depuis sa création en 2020. Interview de Pierre Guillois à lire sur notre site (« faire marrer les gens, c'est notre travail ! » nous dit-il).

Louis Cattelat

(Humour & Café Théâtre)

Dans Arecibo. Avec cynisme et humour noir, Louis Cattelat évoque dans son premier spectacle plusieurs anecdotes, que ce soit des histoires de famille, de colonies de vacances ou de coiffeur, à qui il n'arrive pas à dire qu'il trouve sa coupe laide.

Notre avis : Dans la catégorie jeunes talents à suivre, on peut assurément citer l'humoriste Louis Cattelat. Arecibo, son premier spectacle affûté comme un scalpel est un concentré d'humour d'observation et vannes mordantes, il dissèque les travers de ses contemporains avec une verve aussi stoïque que percutante.

Moguiz

(Humour & Café Théâtre)

Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.

Notre avis : Véritable sensation du web avec ses petites pastilles à perruques volontairement mal fagotées, Moguiz, plus d'un million de followers sur Instagram, est monté sur scène en début d'année dans un spectacle baptisé Coucou dont les premiers mois de représentations parisiennes ont affiché complet en un rien de temps. Le résultat est bancal, parfois hilarant, parfois poussif, mais en plein dans le style atypique de ce comique qui cherche davantage l'univers que la vanne pour la vanne.

Nôt

(Danse)

Chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, 1h, dès 14 ans. Entre profusion d’histoires et de détails, alliance des contraires et exploration de la figure du mal, la nouvelle création de la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas s'inspire des Mille et Une Nuits pour mettre en scène le duel entre la réalité et le désir, l’amour et la guerre, le grotesque et le sublime ainsi que l’aliénation et la liberté.

Notre avis : Habituée de la Maison de la danse, Marlene Monteiro Freitas y revient auréolée de sa nouvelle notoriété depuis qu'elle a créé Nôt dans la cour d'honneur du Palais des Papes du festival d'Avignon cet été. La Capverdienne met au cœur de Nôt (nuit en portugais) une attachante galerie de personnages peu raccord avec les normes : ça grommelle plus que ça ne parle, quand l'un articule dans un micro, la sono est coupée. Un autre se balade nu dans le public et étire le temps jusqu'à l'agacement de certains et une des danseuses, amputée des jambes, donne la réplique à ses acolytes.

Artagora : Faites entrer l'accusé, l'artiste devant la justice

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera l'art produit dans les tribunaux.

Bérengère Krief

(Humour & Café Théâtre)

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

Artagora : Giovanni Bellini, les madonnes sensibles

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le peintre italien Giovanni Bellini, considéré comme le précurseur de l'école vénitienne, marquant la rupture définitive avec le style gothique prédominant à l'époque.

Senflix

(Impro)

Inspirés par les plateformes de streaming, deux comédiens créent en direct les programmes dont ils ont toujours rêvé.

Haroun

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bonjour quand même. Après avoir connu un énorme succès sur les plateformes de streaming, Haroun monte sur les planches avec un spectacle au ton mordant et engagé, décortiquant l'actualité avec un humour fin et percutant.

Notre avis : Depuis quelques mois, l'humoriste pince-sans-rire réapparaît sur la toile. Après deux ans d'absence, voilà que son précédent spectacle Seuls est désormais disponible en streaming, ainsi que des vidéos satiriques et autobiographiques, La vie d'artiste. Une série qui annonce la couleur : Haroun n'a rien perdu de son autodérision, de sa méchanceté jouissive même. On attend donc impatiemment sa nouvelle création Bonjour quand même ; on espère l'y entendre évoquer l'actualité politique nationale et internationale, avec son habituel mordant, sa drôlerie et sa férocité.

Marius

(Théâtre)

D'après Marcel Pagnol, mise en scène de Joël Pommerat, 1h20, dès 12 ans. Les affaires du café‑boulangerie de César vont plutôt mal, les clients se font rares et son fils Marius n’a guère envie de reprendre le commerce. Partagé entre son envie de prendre le large et son amour pour Fanny, une amie d’enfance, le jeune homme se demande s'il faut tout quitter au risque de tout perdre, ou rester et honorer son devoir de fils.

Notre avis : Joël Pommerat revient à Lyon avec Marius, adaptation du texte de Marcel Pagnol portée par des interprètes professionnels et d'anciens détenus rencontrés lors d'ateliers en prison. En artisan précis du théâtre, il a dirigé ce petit groupe hétéroclite avec finesse, respectant la nature de chacun, pour composer un spectacle à plusieurs niveaux de lecture qui se déploie magistralement et avec fragilité. À noter que Pommerat sera également au TNP fin novembre avec son nouveau conte Les Petites Filles modernes.

Artagora : Gaudí, le sacre de la modernité

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera l'architecte espagnol Antoni Gaudí, principal représentant du modernisme catalan.

Process Comedy

(Théâtre)

De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Zombis, aux origines

(Sciences et Histoire)

Connus sous leur forme développée par le cinéma et la pop-culture, les zombies (ou zombis) tiennent leurs origines de la culture vaudou d'Haïti, où ils sont des criminels non repentis jugés à une fin pire que la mort. Cette exposition vise à retracer l'évolution des zombies jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : Au musée des Confluences, le zombi réacquiert son épaisseur historique. Né dans le contexte de la traite et du marronnage, il dit la dépossession du corps, la servitude imposée, mais aussi la résistance des imaginaires. L'exposition instaure une dialectique entre objets rituels, récits haïtiens et images contemporaines, montrant la circulation de cette figure entre croyance, folklore et pop culture mondialisée. Ce détour par Haïti et ses héritages permet un déplacement de notre regard : ce que l'on croyait n'être qu'un monstre de série B révèle une mémoire politique et spirituelle.

Tienstiens

(Art graphique)

À l'occasion de la sortie de son nouvel album Koko n'aime pas le capitalisme à la plage, la librairie La BD organise une exposition de plusieurs planches originales de Théo Hernandez, alias Tienstiens.

Complexe comedy club

(Humour & Café Théâtre)

Pour sa nouvelle saison, le comedy club du Complexe café-théâtre revient avec quatre artistes différents chaque soir, qui se succèderont sur scène. Au programme, humour décalé, observation sarcastique de la vie quotidienne et réflexions profondes habilement déguisées en punchlines.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.