Personne n'est ensemble sauf moi

(Théâtre)

Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans. Aldric, Oussama, Clarisse et Léa sortent tout juste de l’adolescence, avec pour point commun un handicap invisible. Avec poésie et humour, ils racontent sur scène leurs différences, leurs doutes, leurs rêves et leur quotidien, entre vie étudiante, amicale et familiale, entretiens d’embauche et premiers emplois lorsque l'on est autiste Asperger.

Notre avis : Quelle belle surprise que ce spectacle titré avec une phrase prononcée par un jeune autiste rencontré dans le cadre d'ateliers menés par la compagnie Amonine. L'autrice et metteuse en scène Clea Petrolesi a ainsi conçu un spectacle centré sur de jeunes adultes en situation de handicap peu visible et donc incompris par celles et ceux que la société appelle les valides. Proche du théâtre documentaire, le résultat, qui questionne finement l'idée de normalité, est à la fois bouleversant et très drôle. Énorme coup de cœur, qui repasse à Lyon dans le cadre du festival Fassil de l'Insa.

La gouineraie

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Sandra Calderan et Rébecca Chaillon, 1h30, dès 15 ans. En couple à la scène comme à la vie, Sandra Calderan et Rébecca Chaillon proposent, dans cette performance joyeuse et intime, de déconstruire, disséquer et analyser ce que veut dire « faire famille », en s'interrogeant chacune sur sa famille héritée et sa famille choisie tout en s'appuyant sur leur culture des séries télévisées pour en remanier les codes.

La même chose mais pas tout à fait pareille

(Théâtre)

Texte et mise en scène d'Anne-Sophie Turion, 1h30, dès 14 ans. Conçu comme une expérience ludique, ce spectacle transforme le public en moteur de l’action, en donnant à chaque spectateur·ice une partition secrète guidant de petites actions presque invisibles mais pleines de sens, pour explorer de nouvelles façons d’être avec les autres.

Alexandre Kominek

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bâtard sensible. Venu tout droit de Suisse, Alexandre Kominek monte sur les planches de la Bourse du Travail pour y jouer son dernier spectacle, vitrine de son style mêlant sarcasme et une honnêteté désarmante, qu'il utilise pour aborder des thèmes comme les relations humaines, l'absurdité du quotidien, et sa propre introspection.

La fin du présent

(Théâtre)

D'après Maurice Maeterlinck, mise en scène de Julien Dubuc, 1h45, dès 14 ans. Combinant les pièces Intérieur, L’Intruse et Les Sept Princesses de Maurice Maeterlinck, cette pièce emporte le public dans trois voyages scéniques qui explorent la fragilité de nos existences et notre rapport collectif à la mort, è travers les histoires d'un jardin où l’indécision suspend le temps, d'un salon où une famille impuissante assiste aux visions étranges d’une aïeule aveugle et d'un royaume onirique, incarnation d’une jeunesse égarée.

Lotfi Abdelli

(Humour & Café Théâtre)

Dans Je suis bien chez vous. Après plus de vingt ans à faire carrière en Tunisie, Lotfi Abdelli débarque en France avec son regard inventif dépoussiérant le stand-up, soutenu par une grande présence scénique.

Commencer à exister

(Cirque)

De David Gauchard, Stefan Kinsman et Martin Palisse, 1h15, dès 12 ans. Sur scène, Martin Palisse et Stefan Kinsman mêlent cirque, théâtre et récit intime pour interroger les héritages familiaux et culturels qui nous traversent, en mêlant acrobaties et récits personnels dans une écriture scénique vibrante qui explore les tensions, les non-dits et la tendresse qui façonnent nos histoires familiales.

tamUjUntU

(Danse)

De Paulo Azevedo et Via Katlehong, 1h10, dès 10 ans. Entre danses contestataires (pantsula et gumboots), tap dance et step, Paulo Azevedo et Via Katlehong célèbrent l’amitié au-delà des frontières et l'ouverture à l’autre.

Andromaque

(Théâtre)

D'après Jean Racine, mise en scène de Stéphane Braunschweig, 1h55. Dans son interprétation de la pièce de Racine, Stéphane Braunschweig choisit de montrer à quel point les massacres de la guerre influent sur les êtres, et à quel point cela peut être l’une des clés de compréhension de leur folie amoureuse et de leurs crimes.

Fanny Pocholle

(Humour & Café Théâtre)

Dans « Comment bien réussir son burn out ? » Pour son troisième spectacle, Fanny Pocholle passe au crible tout ce qui fait les petites joies et les petits tracas du monde du travail.

L'Art d'avoir toujours raison

(Théâtre)

texte Logan De Carvalho et Sébastien Valignat, mise en scène Sébastien Valignat

Notre avis : Un spectacle en forme de (fausse) conférence de deux (faux) scientifiques sous-titré « méthode simple, rapide et infaillible pour remporter une élection », telle est l'aventure dans laquelle s'est lancé le metteur en scène et auteur Sébastien Valignat (compagnie Cassandre) avec son coauteur Logan De Carvalho. En découle une proposition solide sur ses assises (des chiffres, des démonstrations, des exemples...) sans se priver de pas mal d'humour pour, en gros, dénoncer les failles de nos démocraties libérales. Diablement efficace.

Thérèse et Isabelle

(Théâtre)

D'après Violette Leduc, mise en scène de Marie Fortuit, 1h30. À l'origine censurée lors de sa publication en 1966, l'histoire de Violette Leduc, inspirée de son amour de trois jours et trois nuits avec une camarade de classe, la voici désormais en version intégrale, décrivant avec simplicité et limpidité les sentiments, l’intensité de l’amour physique, la naissance du désir, mais aussi la honte de la classe sociale de l'autrice, pauvre, bâtarde et mal‑aimée, face à Isabelle, l’élève brillante et bien habillée.

Salauds d'pauvres

(Théâtre)

Texte de Jean-Claude Bolle-Reddat, mise en scène de Christine Brotons, par le Théâtre du Grabuge. Composé de chansons, de textes et d’images d’actualité en forme de collage instinctif, ce spectacle porte la voix « des petits, des obscurs, des sans-grades » à travers des chansons du passé toujours d'actualité.

Lucas Hueso

(Humour & Café Théâtre)

En pleine création de son prochain spectacle, Lucas Hueso monte sur la scène des Tontons Flingueurs pour peaufiner ses derniers sketches.

La Machine de Turing

(Théâtre)

De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat.  Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.

Notre avis : En ayant porté au plateau l'histoire du mathématicien et cryptologue britannique Alan Turing, dont les travaux permirent d'accélérer considérablement la chute de l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, le metteur en scène, comédien et auteur Benoit Solès a livré un spectacle passionnant sur cette figure oubliée des livres d'histoire, notamment du fait de son homosexualité. Un spectacle autant pour la mémoire que pour le plaisir du jeu, qui connaît un succès dingue (et mérité) depuis sa création en 2018, repris à Lyon sur une longue période avec un casting local.

Le Père Noël est une ordure !

(Théâtre)

D'après le Splendid, 1h25. Un soir de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l’association SOS Détresse Amitié, deux bénévoles, Pierre et Thérèse, sont perturbés par l’arrivée de personnages marginaux et farfelus provoquant des catastrophes en chaîne.

Senflix

(Impro)

Inspirés par les plateformes de streaming, deux comédiens créent en direct les programmes dont ils ont toujours rêvé.

Complexe comedy club

(Humour & Café Théâtre)

Pour sa nouvelle saison, le comedy club du Complexe café-théâtre revient avec quatre artistes différents chaque soir, qui se succèderont sur scène. Au programme, humour décalé, observation sarcastique de la vie quotidienne et réflexions profondes habilement déguisées en punchlines.