Bleed from Within + After the Burial + Great American Ghost

(Rock & Pop)

Trois ans après leur dernier passage à Lyon, les Écossais de Bleed from Within reviennent sur la scène de la Rayonne, sept mois après la sortie de leur dernier album Zenith. Ce soir-là, ils seront accompagnés d'After the Burial et Great American Ghost, pour une soirée 100 % metalcore.

Notre avis : À La Rayonne, l'automne s'ouvrira sous un ciel saturé de guitares et de cris. Bleed from Within élève un metal moderne qui conjugue précision tranchante et élan dramatique, où la rage se mêle à une tension presque orchestrale. À leurs côtés, After the Burial prolonge cette architecture sonore avec ses entrelacs djent : rythmes disloqués, guitares démultipliées, mécanique pulsante comme un organisme instable. Sans oublier Great American Ghost, qui transforme chaque morceau en manifeste, criant à la face des injustices.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine.

Ukandanz

(Rock & Pop)

Avec un mélange de rock garage et du jazz libertaire nourri aux pulsations des musiques traditionnelles éthiopiennes, Ukandanz pousse le répertoire traditionnel et ses polyrythmies dans leurs retranchements, et les entraîne dans des dérapages contrôlés au contact du rock progressif, du punk ou de l'expérimental.

Nova Twins + HotWax

(Rock & Pop)

Entre punk-grime, grunk, grop et grip-hop, les deux moitiés de Nova Twins proposent un rock alternatif audacieux qui les place sur la scène en tant qu'outsiders avec une forte énergie. Elles seront accompagnées ce soir-là par le trio HotWax, six mois après la sortie de leur premier album Hot Shock.

Elvin Brandhi + Lès Modernos

(Jazz)

Parolière improvisatrice et productrice originaire du Pays de Galles, Elvin Brandhi crée des rythmes aberrants à partir d’enregistrements de terrain, de bandes magnétiques, de vinyles, d’instruments et de voix. Sur scène, elle sera précédée de Lès Modernos, énième projet solo de Loïc Ponceau qui sera présenté en exclusivité mondiale. Après les concerts, une table ronde organisée par le Périscope et Musique Journal sera tenue autour de l'engagement politique des corps, de la fête et des collectifs.

Natalie Bergman + Elise Bourn

(Soul & Funk)

Trois mois après la sortie de son second album My Home Is Not In This World, Natalie Bergman s'invite au Marché Gare pour faire découvrir au public lyonnais sa voix limpide et rétro, portée par des arrangements sixties et des mélodies liquoreuses. Elle sera accompagnée d'Elise Bourn et sa folk organique portés par des influences sixties  et seventies.

Bernard Lavilliers

(Chanson)

Deux ans après la sortie de son l'album Métamorphose,  Bernard Lavilliers offre une relecture créative de quatorze de ses chansons. Dans ces nouvelles versions symphoniques arrangées par le compositeur Cyrille Aufort, les couleurs du tango argentin, du funaná cap-verdien ou du flamenco résonnent avec le swing orchestral.

Notre avis : L'année dernière, la publication de « Métamorphose » avait fait brèche dans nos cœurs. Le choix de revisiter symphoniquement treize perles choisies de son répertoire cinquantenaire et d'enrichir cette collection d'un inédit, « La Bandiera Rossa », hommage à l'ami Reggiani, apparaissait comme un défi cinématographique parfaitement réussi. Pendant deux soirées à l'Auditorium, le Stéphanois retrouvera l'Orchestre national de Lyon sous la houlette de Bastien Stil.

Mars red sky + Witch club Satan

(Rock & Pop)

Entre stoner psychédélique et black metal, cette soirée à l'Épicerie Moderne réunit d'une part les Bordelais de Mars red sky, qui entrelacent leur rythmique complexe avec le lyrisme de la littérature de science-fiction, et de l'autre les Norvégiennes de Witch club Satan, proposant un son avant-gardiste inspiré de la première phase expérimentale et punk de la scène black metal de leur pays.

Notre avis : À Feyzin, l'Épicerie moderne accueille une nuit où l'inframonde sonore et le suprasensible s'unissent dans un choc d'étincelles incandescentes. Le trio bordelais, qui façonne inlassablement une matière sonore puissamment stoner, a déjà offert jusqu'ici cinq chapitres d'une œuvre sévère et solennelle, où l'épique psychédélique convoque autant l'imaginaire onirique que la sensualité charnelle. L'écoute de l'univers sonore de Mars Red Sky s'apparente à une traversée où lourdeur tellurique et élévation mystique se rejoignent dans une transe minérale et lumineuse, aux côtés de Witch Club Satan.

Stéphane Petrier + Nico Sarro

(Rock & Pop)

Après quarante ans de vie commune avec son groupe, le Voyage de Noz, Stéphane Petrier s'est offert un album solo, L'homme coupé en deux, qu'il viendra présenter sur la scène du Transbordeur. À cette occasion, il sera accompagné de Nico Sarro, ovni de la scène rock française avec son timbre de voix original, un rock intense et des textes à fleur de peau.

Tepih

(Jazz)

Né de la collaboration entre l’association suisse Bruit et l’association slovène Zavod Sploh, le projet Tepih réunit quatre musiciens expérimentés autour d’une instrumentation originale : vielle à roue, électronique, contrebasse et accordéon. Ensemble, ils développent une approche électroacoustique singulière s'appuyant sur la richesse des timbres, des matières sonores inattendues, des structures ouvertes et un jeu d’interactions fines où l'écoute collective guide l'évolution des pièces.

Naoko Sakata

(Classique et Lyrique)

Entre classique, pop et jazz, la pianiste japonaise Naoko Sakata développe un art de l’improvisation où l’instinct musical rejoint l’impulsion mystique, comme une fusion de Keith Jarrett, Sun Ra et Hania Rani. Deux ans après son dernier album, la voici sur la scène de la Chapelle de la Trinité.

Queen Omega & The Royal Souls + Marmaï + Red Rockers x Vesper T

(Reggae)

Soirée sous le signe du reggae à la Marquise avec l'artiste trinidadienne Queen Omega, accompagnée de son groupe les Royal Souls, le groupe Marmaï originaire de Lyon et le crew Red Rockers, qui montera sur scène avec Vesper T pour une petite touche de dub.

L'héritage Goldman 2

(Chanson)

Dans cette nouvelle tournée dédiée à la personnalité préférée des Français depuis presque quinze ans, ses plus grands succès côtoieront ceux qu'il a écrits pour d'autres grandes voix de la chanson française telles que Céline Dion, Johnny Hallyday, Patricia Kaas, Khaled et Florent Pagny.

Atone + Mezinc + Space Dolphin

(Musique Electronique)

Avec ses synthétiseurs modulaires, Atone propose une musique aux textures électroniques qui s’entremêlent au son d’une batterie. Il sera accompagné ce soir-là de Mézinc, l’alter égo électronique du musicien et producteur lyonnais Quentin Audemard et du duo trompette-trombonne Space Dolphin.

Jeffrey Lewis & The Voltage

(Rock & Pop)

Six mois après la sortie de leur dernier album The EVEN MORE Freewheelin' Jeffrey Lewis, le quatuor new-yorkais débarque au Sonic pour une démonstration de leur rock indie teinté de folk.

Sioule + Cam&Leon

(Soul & Funk)

À la confluence des musiques traditionnelles d’Auvergne et du funk psychédélique des années 1970, Sioule cultive des expérimentations à base de traditions locales où le rapport à la danse est crucial dans leur processus créatif. Ils seront accompagnés de Cam&Leon dans un registre similaire, passant d’une mazurka néo-folk à une bourrée auvergnate.

Penelope Trappes

(Rock & Pop)

Quelques mois après la sortie de son cinquième album A Requiem, l’Australienne Penelope Trappes, désormais expatriée en Grande-Bretagne, tente l'aventure lyonnaise et monte sur la scène du Sonic pour partager des extraits de sa discographie mélancolique aux teintes sépia, composée de nappes de synthés vaporeuses et de chants fantomatiques.

Notre avis : Le dernier opus de la musicienne australienne, A requiem n'est pas seulement un disque : c'est l'accomplissement d'un parcours, dénué d'artifice. Les nappes nuancées et impalpables traversent le corps, comme si ce dernier était voué à son tour à évoluer vers l'immatériel. L'univers sonore de Penelope Trappes, autrice d'une discographie resplendissante dans sa noirceur, semble fait de la même étoffe que les rêves confus. Des processions en clair-obscur s'y déploient, où ombres et lumières coexistent sans s'annuler, dans un espace où la synthèse des contraires fonde leur possibilité d'existence.

Ziak + Damn Low

(Rap)

Arrivé sur scène en 2020, Ziak est de retour cette année avec un troisième projet, Essonne History X. Le voici au Transbordeur, accompagné du producteur Damn Low et son univers réaliste et anticonformiste.

LYL Radio X Bœuf & Brocoli

(Musique Electronique)

Les collectifs lyonnais LYL Radio et Bœuf & Brocoli s'associent pour une soirée au Transbordeur présentant quatre artistes gravitant autour du new hip-hop et de la dub : Brodinski, Warzou, Renoiterrible et Jonathan pour cinq heures de musique non-stop dédiées aux métissages de culture club.

Mini club X Red Bull

(Musique Electronique)

Nouveau Mini club au Sucre, cette fois-ci en partenariat avec Red Bull Studio, qui a décidé de devenir mobile et de s'installer à Lyon. Ce soir-là, le Sucre accueillera la collision entre footwork, trap et grime du kenyan Slickback, les beats mutants de Flore, sans oublier Flower B et sa bass music.

Shovel dance collective

(Jazz)

Unis par une passion pour le folk traditionnel des îles britanniques, les neuf musiciens du Shovel dance chantent la voix des opprimés à travers le temps à travers une symphonie de banjos, de harpes, de flûtes, de trombones et de violons soufflant une énergie apaisante et explorant les relations entre la musique folklorique, la culture queer, le combat féministe et l’histoire de la classe ouvrière.

This is Hit Machine 90-2000

(Musique Electronique)

Le Petit Salon organise un voyage dans le temps direction le tournant du millénaire, avec No2t et Vyktor Nova qui mixeront de la dance, de la pop, du rock, de la techno et du RnB 90-2000 dans la grande salle, alors que dans la petite salle Terror Mike se focalisera sur du hip-hop et du RnB old school.

Concert du CNSMD

(Classique et Lyrique)

L'Opéra de Lyon accueille un concert du CNSMD de Lyon, qui interprètera ce soir-là la Tour de Carmen et La Habanera de Georges Bizet et la Petite suite de Claude Debussy.

Faun + Ye Banished Privateers + Pettersson & Fredriksson

(Rock & Pop)

Peu de temps après l'arrivée de l'automne, la Rayonne se met à l'heure médiévale avec une soirée en triptyque rassemblant les Allemands de Faun et leur folk metal, les Suédois de Ye Banished Privateers et leur interprétation du folk irlandais, ainsi que le duo Pettersson & Fredriksson, toujours dans la folk.

Notre avis : Après une saison marquée par les passages envoûtants de Wardruna et Heilung, porteurs des vents glacés et fascinants venus du Nord ayant balayé notre région, c'est au tour de Faun de nous rendre visite en ce début d'automne, refermant ainsi le cercle sacré. Fort d'une discographie où se mêlent sonorités médiévales, accents néofolk et atmosphères féeriques, le collectif mené par Oliver S. Tyr vient de dévoiler Hex, son douzième album studio, inspiré par les héroïnes et les forces féminines qui traversent les traditions, qui transforme ses concerts en véritables rituels communautaires.

Avatar en ciné-concert

(Ciné Concert)

Direction musicale de Benjamin Pope, par le Sinfonia Pop Orchestra, 3h. Pour la première fois en France, la version ciné-concert du blockbuster de James Cameron propose de redécouvrir, plus de dix ans après sa sortie, la bande originale de James Horner revisitée en direct par 150 musiciens et chanteurs 

Mahler, Symphonie n° 6

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h30. Nouvelle représentation d'une symphonie de Gustav Mahler à l'Auditorium de Lyon, cette fois-ci la sixième, dite tragique, sorte de frise chronologique retraçant sa vie, enchaînant les moments de triomphe avec d'Autres, plus sombres.

Notre avis : L'Orchestre National de Lyon poursuit ses pérégrinations parmi le paysage symphonique de Mahler avec la 6e Symphonie dite "Tragique". Tragique car largement autobiographique et évoquant les aspects sombres de la vie et l'angoisse de la mort. Composée en 1903 et 1904, cette œuvre, au final XXL (entre 30 et 40 minutes !), est en elle-même un monde, spectacle autant visuel (pour suivre des yeux les subtilités de la composition) que musical.

The Midnight + Pale blue eyes

(Rock & Pop)

Inspirés de Bruce Springsteen, The Police ou encore AC/DC, les deux membres de The Midnight proposent, dans leur musique, une ambiance eighties mêlant synthwave, rock et pop, avec un dernier album sorti en 2022. Pour ce Concert au Transbordeur, ils partageront l'affiche avec le trio Pale blue eyes, qui mélange des influences post-punk, shoegaze et krautrock pour un résultat nostalgique et optimiste.

EXT.24

(Musique Electronique)

Le collectif EXT est de retour au Sucre, cette fois-ci en format 24h conviant les DJs Ams, Bambounou, Fjaak, Jonny Rock, limbic sis, Karissa, Minna-no-kimochi et P errine, sans oublier Binary Digit et Saku Sahara Vitess, qui réaliseront tous deux des sets live.

Russian Village Boys + Lethyx Nekuia + Ephesis + Neokhin + Fafast + Aurélie Czaja + Hazer

(Musique Electronique)

Russian Village Boys, Lethyx Nekuia, Ephesis, Neokhin et Fafast viennent envahir la grande salle du Petit Salon pour la faire trembler à coups de hard bass, hard trance et hard techno, tandis qu'Aurélie Czaja et Hazer organiseront une contre-soirée techno et hard techno dans sa petite salle.

Lingus + Chromozone 51 + Pamplemousse Bancal

(Rock & Pop)

Le trio lyonnais Lingus célèbre la sortie de leur nouvel EP La Fenêtre, nouveau condensé d'électro-pop expérimentale teintée de rock. À cette occasion, ils seront rejoints par Chromozone 51 et Pamplemousse Bancal pour rester dans l'expérimentation jusqu'au bout.

El Conjunto del Valletuerto

(Sono Mondiale)

Dans leur musique, El Conjunto del Valletuerto font revivre avec énergie et authenticité l’héritage des Juglares colombiens et des orchestres de musique tropicale des années 1960 et 1970, cumbias, paseaitos, vallenatos et guarachas en tête.

Scylla + Furax Barbarossa

(Rap)

Le temps d'une soirée, le Transbordeur vibrera au son des voix puissantes et des plumes aiguisées du Bruxellois Scylla et du Toulousain Furax Barbarosa. Deux styles singuliers, deux parcours uniques, mais une connexion évidente depuis des années.

Notre avis : La collaboration entre Scylla et Furax Barbarossa a atteint son point d'acmé avec Portes du désert, leur premier album commun. Complémentaires, leurs flows rivalisent de précision et d'excellence pour servir une écriture engagée, entre maîtrise d'images fortes et poésie sans romantisme. Les deux hommes honorent un rap mature et exigeant qui préfère prendre son temps que courir après l'époque. Ils célèbrent un héritage, l'envie sincère de le perpétuer et d'apporter modestement leur pierre à l'édifice. Un grand disque et un classique en puissance.

Obsession

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Simon-Pierre Bestion, 1h45. Simon-Pierre Bestion et son ensemble vocal et instrumental La Tempête explorent l’expérience de la répétition, le tout dans une scénographie célébrant les métiers d’art eux aussi répétitifs que sont le tissage, la broderie ou la dentelle. Au programme, des airs d'Arvo Pärt, Philip Glass et Jehan Alain.

Notre avis : À l'Auditorium de Lyon, Simon-Pierre Bestion et son ensemble La Tempête abordent avec Obsession la répétition comme principe générateur, à la fois force hypnotique et vecteur de mémoire. Les architectures spirituelles d'Arvo Pärt (Miserere, Triodion) ouvrent sur un espace de résonances intérieures, où le silence devient matière. En contraste, le minimalisme propulsif de Philip Glass (1000 Airplanes on the Roof) impose une tension cinématographique, quand les Trois Danses de Jehan Alain, magnifiées par l'orchestration, réaffirment une pulsation à la fois introspective et liturgique.

Gogol Bordello + Split Dogs

(Rock & Pop)

Fondé en 1999 par Eugene Hütz, Gogol Bordello est une joyeuse camaraderie de huit personnes s'amusant à mêler les traditions orientales, occidentales et latines. La première partie du concert sera assurée par Split Dogs, leurs riffs ravageurs et leurs paroles contagieuses, le tout porté par une énergie incendiaire sur scène.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine. Cette fois-ci, c'est au tour des DJs Eniram, Kitts, SIbel et Sofiasca.

Lila Ehjä + Foncedalle

(Rock & Pop)

Armée de sa guitare, son synthétiseur et son looper, Lila Ehjä déploie une musique tantôt mystérieuse, tantôt électrique, inspirée du post punk, de la cold wave, du shoegaze et des musiques industrielles. La première partie sera assurée par le trio amplifié Foncedalle, proposant un rock gavé aux machines, à la transe électronique et aux envolées mélodiques. Les concerts seront précédés par une table ronde animée par Rémi Lafitte autour de la question « C’est quoi l’indé ? » pour le lancement du fanzine Futur Parlé.

Rossini / Boccherini

(Classique et Lyrique)

Par les musiciens de l’Orchestre National de Lyon, 1h10. Dans le dictionnaire historique des musiciens, on peut lire que les adagios de Boccherini « donnent l’idée de la musique des anges ». Pour tester cette théorie, l'Orchestre National de Lyon interprètera son Quintette à cordes en mi majeur, accompagné des Sonate à quatre n° 5 et n° 6 de Rossini.

Laura Krieg + Eddie Dark + Douce Angoisse

(Musique Electronique)

Soirée sous le signe de la coldwave avec la Canadienne Laura Krieg, qui reprend dans son dernier album les codes du minimal synth des années 1980, Eddie Dark, l'alter-ego du créateur multi‑média Nikolas Petsitis et sa musique mêlant froideur gothique, funk menaçant et post‑punk nocturne, ainsi que Douce Angoissee et sa poésie noire sur fond de beats secs.

McLusky + Quai Bondy

(Rock & Pop)

D'abord actifs entre 1999 et 2005 avant de se séparer jusqu'en 2014, les Gallois de McLusky montent sur la scène du Marché Gare accompagnés des Lyonnais de Quai Bondy, pour une soirée entre noise, post-pink et rock indie.

Notre avis : Vingt ans après avoir balafré les prémices du millénaire grâce à des riffs abrasifs et de saillies acides, le trio gallois a récemment retrouvé le chemin du studio, livrant au monde son nouvel arsenal sonore. The world is still here and so are we n'a rien d'un exercice nostalgique : le disque choisit la charge frontale, violente et percutante, conjuguant aphorismes dadaïstes et satire politique. Si les slogans d'Andy Falkous demeurent irréductibles, la basse de Damien Sayell et la batterie de Jack Egglestone, habitées par la nécessité, martèlent de nouvelles voies saturées de bruit.

Yugen Blakrok

(Rap)

En ouverture du Jarring Fest' 2025, Yugen Blakrok montera sur la scène de l'Alliance Française de Lyon, entre live brut, poésie engagée et sonorités hybrides portées par l’énergie de Kanif the Jhatmaster et les riffs de Jordi Busque Hernandez pour un voyage entre punk, hip-hop déstructuré et rock subsaharien.

Keziah Jones

(Soul & Funk)

Depuis son enfance à Lagos au Nigeria, Keziah Jonesa toujours perçu la musique comme une joie, un partage et un symbole de liberté. Aujourd'hui musicien engagé, il s'est inspiré des chœurs traditionnels écoutés par son père et des artistes préférés de ses sœurs pour créer un nouveau genre musical : le blufunk.

Abdou / Gouband / Warelis

(Jazz)

Après un premier album solo salué par la presse internationale, Sakina Abdou s'est entourée pour son second de la pianiste polonaise Marta Warelis et du batteur français Toma Gouband afin de sortir Hammer, Roll and Leaf en novembre 2024. Sur scène comme sur disque, le trio offre une musique libre, jouant avec la dilution des thèmes et abordant l’idée d’un jeu collectif comme un fil tendu qui lie, étire et contient de multiples histoires.

Gaspar Claus

(Classique et Lyrique)

Avec un dispositif inventif et organique, augmentant les potentialités expressives de son instrument, le violoncelliste Gaspar Claus est de retour dans un solo spécialement conçu pour la scène, sans boucles ni sons préenregistrés.

Ben LaMar Gay ensemble

(Jazz)

Depuis plus d'une décennie, Ben LaMar Gay forge un langage musical personnel, inclassable et profondément poétique à travers une musique dite « pan-américaine » mêlant jazz, hip-hop, spoken word, sons électroniques et rythmes afro-brésiliens et racontant le monde à travers une esthétique libre et engagée.

Midi de l'Audi #1

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Jennifer Gilbert, 1h. L'Auditorium de Lyon offre la possibilité de déjeuner en musique en proposant une parenthèse musicale avec un concert présenté. Au programme, la Suite Holberg de Grieg et les Rounds de David Diamond.

Concert pour les étudiants

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Jennifer Gilbert, par l'Orchestre national de Lyon, 1h20. Comme chaque année depuis trente ans, l'Auditorium de Lyon organise son concert gratuit pour les étudiants. Au programme, Grieg, Diamond et Beethoven en présence de la violoniste Jennifer Gilbert.

Chicharron + Menu Del Dia

(Jazz)

Dans le cadre du festival Un Doua de Jazz, le Toï Toï accueille les groupes Chicharron, véritable fusion de chicha péruvienne des années 1960, de rock progressif des années 1970 et de musiques afro-péruviennes, ainsi que Menu Del Dia, trio de latin jazz entre percussions cubaines et groove de funk.

Counting Crows

(Rock & Pop)

Depuis plus de trente ans, le groupe californien Counting Crows propose un rock'n'roll teinté de soul et de folk. Après une pause de sept ans, le groupe est revenu sur la scène en 2021 avec un huitième album,  Butter Miracle, Suite One, et les voici au Transbordeur, à la rencontre de leur public lyonnais.

Transcendia #5

(Musique Electronique)

Cinquième édition des soirées Transcendia, qui célèbrent l'union créative des collectifs lyonnais Everybody Trance et parisien Hors-Sol, avec à l'affiche Hewan, Aman, Subsism et Vardae pour une soirée entre trance, dub, techno et drum'n'bass.

Techno body music

(Musique Electronique)

Les soirées Techno body music sont de retour au Sucre pour une troisième édition avec, à l'affiche, les DJs Samantha Togni et Lewis G Burto, deux icônes de la scène queer techno européenne, accompagnés des DJs résidents du collectif David Asko et Seduce Me, le tout accompagné de performances de la part de Eloa Elfenwore, Fiona Cab,  Guillotiere, KrisssMara et Moncieur Lucifer & the Kitten.

Wet Enough!? + Moustik Haterz

(Jazz)

Traversées par des ambiances club, les mélodies de Wet Enough!? s’aventurent dans des poussées pulsatives hypnotiques, illustrant un jazz irrigué de funk, de musique électronique, de hip-hop, de house et de disco. Ce soir-là, le groupe partagera la scène avec les Moustik Haterz et leurs reprises de jazz hybride s’inspirant des musiques balkaniques, orientales, afro et hip-hop.

23:59

(Musique Electronique)

Le collectif 23:59 débarque au Petit Salon pour une nouvelle soirée au lineup composé des DJs Betïses, Grand V, Eargasm God et DJ Guestlist dans la grande salle et Charles da Moss, Pvug et Soraä dans la petite salle.

Griffure Paratonnerre

(Chanson)

Le duo Griffure s'élargit en quintette à cordes augmenté d’un dispositif électroacoustique oscillant entre improvisation, écriture et textes. Composé d'Amaryllis Billet, Léonore Grollemund, Chloé Jullian, Alix Gauthier et Léa Yèche, la nouvelle formation débarque à l'amphithéâtre de l'Opéra de Lyon pour livrer un spectacle électrique aux chansons sensibles.

Djeuhdjoah + Lieutenant Nicholson

(Reggae)

Six ans après leur dernier album Aimez ces airs, Djeuhdjoah et Lieutenant Nicholson sont de retour avec un nouveau projet intitulé 2+. À cette occasion, les voici sur la scène de la Marquise, pour une soirée entre afrobeat et reggae !

Re.Source

(Musique Electronique)

Les murs de la Rayonne vont trembler avec cette nouvelle soirée du collectif Re.Source, qui s'y invitera avec un lineup tekno et acid brut composé des DJs Chôkô, Enko, Infrakontrol, Baarek, Gs.Esk et Sagan.

El Besta

(Sono Mondiale)

En live, le quatuor El Besta réincarne les grands noms et rythmes du raï en chantant l’agonie amoureuse, les interdits, la trahison, la fatalité, la passion ou même l’ennui, et revisitent les classiques sans jamais les trahir.

Bal Populaire du Spleen

(Musique Electronique)

Cet automne, trois projets lyonnais se réunissent sous l'égide du spleen, du dark et de la fête : Citron Sucré et des kicks techno portant des basses caverneuses, Folloï, entre poésie criarde et punk édulcoré, et Yann Ponthus avec sa musique sombre et cinématographique.

LGMX + Daida + Ima:r + M. Bass

(Jazz)

Le temps d'une soirée, le Transbordeur s'évade de son registre habituel et accueille une soirée 100 % jazz à l'occasion du festival Un Doua de Jazz. À l'affiche, LGMX et leur réécriture brassband d'un répertoire house et techno, la formation Daida menée par Vincent Tortiller distillant un jazz électrique, sans oublier les DJs Ima:r et M. Bass pour un set à quatre mains.

Dub Echo #50

(Reggae)

Dub Echo célèbre sa cinquantième édition au Transbordeur, et à cette occasion seront conviés O.B.F Soundsystem, qui accompagne l'évènement depuis ses débuts, ainsi que les Dub-Stuy de Brooklyn, qui pointent rarement le bout de leur nez en dehors de leur studio. Du côté du Club Transbo, Nora Sigue (ex Myako) et Dub-4 s'occuperont de mettre l'ambiance.

Club

(Musique Electronique)

Nouvelle soirée club au Sucre, imprégnée de sonorités du monde entier avec des sets de Quantic, aujourd’hui installé à New York après avoir passé quelques années sur la côte pacifique colombienne, accompagné de Balam, musicien, producteur, promoteur et DJ de Buenos Aires, ainsi que la lyonnaise Pechko pour compléter ce plateau.

Grieg / Beethoven

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Jennifer Gilbert, 1h10. Sous la direction de la violoniste Jennifer Gilbert, l’Orchestre national de Lyon célèbre le rythme de la Renaissance à l’Amérique moderne avec, au programme, Grieg, Diamond et Beethoven.

This is house

(Clubbing)

Soirée 100 % house au Petit Salon où les DJs Tam.K et Lydia Scarfo prendront d'assaut la grande salle pour un set house, tandis que Dsprnc, Lörr et Vtek investiront la petite salle avec leur techno.

Eurodance XXL

(Musique Electronique)

Les soirées Eurodance XXL marquent leur grand retour à la Rayonne ! Au menu de ces retrouvailles : les DJs Zorza, Aurélie Czaja, Jkrb et Boots Frequencies pour remixer les hits incontournables des années 1990 à 2010 à la sauce hardtechno.

Demi-Portion + Daymen

(Rap)

Plus d'un an après la sortie de son dernier album,  Poids plume, Demi-Portion monte sur la scène du Marché Gare accompagné du groupe Daymen, qui s’affranchit des styles avec des textes engagés et des rythmiques organiques.

Dystinct

(Rock & Pop)

Figure de proue du raï moderne, Dystinct propose un style hybride mêlant pop urbaine, sonorités orientales et afrobeat, le tout portant des paroles mélangeant le néerlandais, l'anglais, le français et le dialecte marocain.

S. society

(Musique Electronique)

Nouvelle édition de S.society, cette fois-ci orchestrée par le DJ britannique Luke Slater, occupé depuis plus de trente ans à retourner les dancefloors du monde entier. À cette occasion, il a convié Grace Dahl, capitaine du label SDT Recording, ainsi que le Lyonnais Zimer.

Billie Marten

(Rock & Pop)

Avec son cinquième album Dog Eared sorti en juillet dernier, Billie Marten marque une rupture dans sa discographie en abordant des thématiques plus sombres comme les addictions et les névroses, mais toujours accompagnées de mélodies envoûtantes, qu'Elle partagera sur la scène de l'Épicerie Moderne.

Le château hanté - entre traditions russes et polonaises

(Classique et Lyrique)

Les artistes des Chœurs de l’Opéra de Lyon se réunissent pour donner à entendre des œuvres de traditions polonaises et de musique orthodoxe russe. Au programme : Stanisław Moniuszko, Frédéric Chopin et Stanisław Niewiadomski.

Fredz

(Rock & Pop)

Originaire de Montréal, Fredz concocte une fusion des genres dans sa musique, avec des influences venant du rap à la pop en passant par la trap et la soul pour évoquer le quotidien et la métamorphose.

Piaf ! Le spectacle

(Chanson)

Conçu comme un hommage à l'illustre chanteuse Édith Piaf,  Piaf ! Le spectacle propose un voyage à travers sa vie et ses chansons, oscillant entre ses chansons préférées avec une sensibilité contemporaine permettant de redécouvrir ses classiques.

Joseph Allred + Raoul Eden

(Rock & Pop)

Soirée sous le signe du American Primitive, un genre musical de guitare joué au doigt développé à la fin des années 1950, avec Joseph Allred et Raoul Eden, entre Amérique et Massif Central.

God is an astronaut + Jo Quail

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de son dernier album Embers, le trio irlandais de post-rock atmosphérique God is an astronaut arrive sur la scène de la Rayonne. La Londonienne Jo Quail s'occupera de la première partie avec son post-metal agrémenté de son violoncelle.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine.

The Bridge #2.13

(Jazz)

Depuis 2013, le réseau transatlantique The Bridge vise à allier les forces des scènes de jazz de France et des États-Unis. Cette fois-ci, Lenard Simpson, Jeff Albert, Paul Wacrenier, Christian Dillingham et Nicolas Pointard exploreront les relations qui se nouent à travers le son.

Roman Borisov

(Classique et Lyrique)

Figure montante de la nouvelle génération, Roman Borisov prend d'assaut la scène de l'Auditorium de Lyon pour un récital varié conviant à tour de rôle Seeger, Schumann, Beethoven et Rachmaninov.

Yannick Jacquet

(Chanson)

Entre l’introspection lyrique de Leonard Cohen, la mélancolie de Vincent Delerm et la rythmique de Mathieu Boogaerts, le violoncelliste Yannick Jacquet propose un déjeuner concert à la MJC du Vieux-Lyon, en partenariat avec le Marché Gare.

Pink turns blue + Rank

(Rock & Pop)

Entre noise et post-punk, les murs du Rock n'eat trembleront sous les guitares saturées des Allemands de Pink turns blue, pionniers du rock gothique, et des Lyonnais de Rank, inspirés de la musique des années 1970 et 1980.

Notre avis : Depuis plus de trente ans, Pink turns blue prouve que le post-punk n'est pas une relique mais un langage vivant, capable d'aiguiser la perception et d'ébranler l'affect. Son dernier disque Black swan allonge la trajectoire : il submerge, faisant cohabiter ombre et éclat. Sur scène, la gravité devient de ce fait intensité palpable : guitares tranchantes, rythmiques implacables, voix éruptive. Mic Jogwer en constellation avec Paul Richter et Luca Sammuri pulvérisent toute normativité, visant une pure dramaturgie électrique.

Tangerine Dream

(Rock & Pop)

Plus de quatre mois après la fin du festival, Nuits Sonores investit le Sucre en invitant le groupe Tangerine Dream, actif depuis près de six décennies et auteur d'une centaine d'albums studio. Ce concert traversera toute la discographie du groupe pendant plus de trois heures.

Notre avis : Une décennie après la disparition d'Edgar Froese - dont l'intuition demeure constitutive du projet - Tangerine Dream prolonge les célébrations pour le cinquantenaire de Phaedra, œuvre charnière à même de basculer l'imaginaire électronique. Thorsten Quaeschning, Hoshiko Yamane et Paul Frick déploient aujourd'hui un langage organique où le motif répétitif devient principe vital, presque respiratoire. L'expérience du live n'est ni commémoration figée ni nostalgie, mais s'approche d'un geste archétypal : revisiter la mémoire en la projetant vers d'autres horizons.

Jeune Mort + Zinée + Surprise

(Rap)

Soirée en triptyque à la Machinerie, avec Jeune Mort et ses textes sincères et bouleversants, Zinée et ses mélodies mélancoliques ainsi que Surprise et son univers entre insolence et sensibilité.

Notre avis : Depuis Angèle et Pomme, Surprise se raconte avec une insolence sans filtre et une absence d'inhibition. Elle nous plonge, éperdument et frénétiquement, dans l'esprit d'une jeune femme d'aujourd'hui confrontée à d'incessantes injonctions. Ses textes crus et viscéraux bousculent des productions planantes pour mieux affirmer un précieux désir d'indépendance et de liberté. Si y'a un monde, son dernier EP en date, s'impose comme l'exécution la plus aboutie d'une proposition au confluent du rap post-SoundCloud et de la nouvelle pop.

Indochine

(Rock & Pop)

Le groupe de Nicola Sirkis est de retour dans le cadre d'une nouvelle tournée,  Arena Tour, sillonnant les routes de France, l'occasion de revivre les plus grands succès du quintet.

La jeune fille et la mort

(Classique et Lyrique)

Les musiciens et musiciennes de l'Orchestre national de Lyon se retrouvent pour interpréter le Quatuor à cordes n° 15 de Mozart et le Quatuor à cordes n° 14 de Schubert.

Notre avis : La jeune fille et la mort est l'une des œuvres les plus connues de Schubert et, à nos oreilles, l'une des plus poignantes. À partir d'un lied composé sept ans plus tôt, ce quatorzième quatuor à cordes n'est ni plus ni moins qu'une lutte (dont l'issue est connue) entre la vie et la mort. Lors de son écriture, Schubert a vingt-sept ans, il se sait condamné par une syphilis, et intensifie d'autant plus sa créativité. Le programme des musiciens de l'ONL sera complété par le 15ᵉ quatuor à cordes de Mozart.

Paradise Lost + Messa + Lacrimas Profundere

(Rock & Pop)

Plongée au cœur des ténèbres du Metal gothique et du Doom contemporain à la Rayonne, avec Paradise Lost, Messa et Lacrimas Profundere, trois groupes représentant trois époques différentes du genre pour un voyage sonore intense, mélancolique et émotionnel.

Notre avis : Monument incontesté du metal sombre, le groupe anglais continue d'imposer une maîtrise inébranlable. Si la période plus électronique appartient au passé, Paradise lost a su en tirer des leçons pour explorer sans s'égarer, retrouvant peu à peu la ferveur de ses origines. Depuis Medusa en 2017, le quintet d'Halifax livre des albums massifs, fusions de doom et de gothique, capables d'écraser par leur densité tout en émouvant par des passages plus lyriques et chargés d'intensité. Leur dix-septième opus, Ascension, s'inscrit dans cette continuité, entre lourdeur et élégance mélancolique.

The young gods

(Rock & Pop)

Actifs depuis 1985, les membres de The Young Gods ont sorti en juin dernier leur treizième album,  Appear Disappear. Parcouru par les échos des désobéissances civiles, toujours entre rock psychédélique et musique électronique avec une touche de post-punk, ce nouvel opus de leur discographie sera le centre de ce prochain concert au Transbordeur.

The Necks

(Jazz)

Entre improvisation et dialogues entre instruments, les Australiens de The Necks créent une forme d'exploration musicale à mi-chemin entre jazz et musique de chambre invitant le public à l’abandon total.

Notre avis : Depuis 1987, le trio australien explore les confins du sonore comme d'autres sondent un territoire, en bâtissant chaque rencontre sur un fil ténu, comme une intuition partagée qui se déploie jusqu'à faire naître l'inattendu. Chez eux, l'instant devient matière, le temps s'infléchit, s'abandonne à de lentes mutations. Les motifs surgissent, se dissipent, reviennent, et c'est dans ce flux organique qu'apparaît la sensation d'assister à une pensée collective en train de se révéler. Ni jazz au sens strict, ni musique de chambre, leur art convoque le mystère.

Kae Tempest + Jacob Alon

(Rap)

De retour depuis juillet avec son dernier album Self Titled, Kae Tempest propose un projet intime composé de douze titres écrits à la première personne pour se reconnecter à ses racines hip hop tout en rendant un hommage subtil à la pop contemporaine. La première partie sera assurée par l'Écossais Jacob Alon, entre Jeff Buckley et Rufus Wainwright.

Notre avis : Kae Tempest livre une œuvre conjuguant densité poétique et pulsations minimales, révélant une tension rare entre dépouillement et intensité. Artiste qui refuse depuis toujours de séparer corps et mots, intime et politique, musique et poésie, Kae Tempest sait faire résonner chaque vers, porté par une scansion presque oraculaire, dans un espace où la fragilité s'inscrit comme puissance critique. Les blessures sociales et intimes s'entrelacent dans ses lettres d'amour, devenant instrument de dévoilement. De ce fait, l'exploration de son identité nouvelle dévient une carte sensible du monde.

Brìghde Chaimbeul

(Jazz)

Armée de sa petite cornemuse, l'Écossaise Brìghde Chaimbeul produit des mélodies mystiques et hypnotiques, créant ainsi de nouvelles définitions transformées du folk écossais au XXIe siècle.

Notre avis : Dans les bras de Brìghde Chaimbeul, un instrument ancestral devient vecteur de contemporanéité radicale : transposant la brume des Highlands en transe chromatique pendant ses live, la musicienne écossaise transforme les smallpipes en véritable matrice créative. Les nappes sonores se font ainsi spirales vertigineuses ourdies de vibrations, traçant des parcours où la tradition et l'expérimentation ne font plus qu'un, montrant à la fois l'inépuisable modernité du folklore et la richesse d'une contemporanéité explorative.

Boris Godounov

(Classique et Lyrique)

D'après Alexandre Pouchkine et Modeste Moussorgski, direction musicale de Vitali Alekseenok, mise en scène de Vasily Barkhatov, 2h45. Ce récit de Pouchkine met en scène un drame intime, celui du dirigeant Boris Godounov, en se demandant comment le pouvoir peut transformer l’humain, le tout porté par une musique aux couleurs chatoyantes et pleine de contrastes.

Notre avis : Créé en 1869, adapté d'une pièce d'Alexandre Pouchkine, l'opéra de Modeste Moussorgski Boris Godounov est un drame à la fois psychologique et politique, explorant les ressorts et les travers du pouvoir. Musicalement, il est aussi une plongée dans la culture slave et ses musiques traditionnelles. Dirigé par Vitali Alekseenok, sa mise en scène sera assurée par son compatriote russe Vasily Barkhatov qui voit dans cette œuvre une désillusion du politique et « l'histoire d'une société indifférente à sa destinée et désengagée de ses enjeux politiques ».

Wet Leg

(Rock & Pop)

Après le succès de leur premier album, le quintet Wet Leg est de retour depuis juillet dernier avec Moisturizer, son second projet, un album de chansons d’amour frénétiques et de ruptures cinglantes, plus percutant et mélodique. 

Notre avis : Après un premier disque jubilatoire porté par les tubes entêtants On chaise longue et Too late now, et traversé de courants languides et âpres, le duo Rhian Teasdale et Hester Chambers était attendu à l'épreuve du feu avec son deuxième album. Force est de constater que le "sophomore album syndrome" n'a aucunement atteint le duo, devenu entre-temps un quintet. Sur Moisturizer, on découvre des chansons radieuses teintées d'une légère mélancolie, portées par une écriture affûtée et une sobriété implacable. Convoquant aussi bien l'univers post-punk que celui de la pop indé.

Sunn O)))

(Jazz)

Depuis 1999, le duo Sunn O))) explore les limites du son en fusionnant metal, drone, jazz, minimalisme et composition contemporaine. Entre expériences sonores extrêmes et collaborations, leurs albums sont fidèles à une esthétique du volume et de la lenteur, tout en restant ouverts à l’expérimentation. Cette fois-ci, le duo se produira en tant que Shoshin Duo.

Notre avis : Six ans après son premier passage en terre lyonnaise, la conspiration bourdonnante de Stephen O'Malley et Greg Anderson est de retour dans une configuration plus brute et essentielle : le Shoshin duo. Sans artifices, juste deux guitares, un mur d'amplis et l'art de sculpter le temps par des nappes de saturation. Inscrite dans la nouvelle programmation annuelle des concerts spéciaux de Nuits sonores, la soirée s'annonce comme une descente sépulcrale et rituelle dans l'abîme sonore dont seulement les visionnaires occultes originaires de Seattle possèdent le secret.

Patrick Watson

(Rock & Pop)

Connu pour son titre Je te laisserai des mots, le Québécois Patrick Watson monte sur la scène du Transbordeur, armé de son piano, afin d'interpréter ses ballades mêlant sons organiques et textures électroniques.

Notre avis : Les compositions du musicien québécois semblent jaillir d'un lieu de mémoire niché quelque part dans l'imaginaire, plus que dans la réalité immédiate du présent. Son timbre, voilé d'une nostalgie réparatrice, s'entrelace aux cordes vibrantes d'une musique où se rencontrent Beatles et Satie, donnant naissance à des idylles sonores minimalistes et orchestrales. Son nouvel opus, Uh oh - à paraître fin septembre - prolonge cette exploration des territoires de la mélancolie atmosphérique. Conçu comme une œuvre collaborative, le disque confirme Patrick Watson dans son rôle d'artisan sonore.

Tuerie

(Rap)

Cinq mois après son dernier album Les amants terribles, Tuerie monte sur la scène du Marché Gare afin de partager ses dernières créations, plus introspectives sur son histoire et celle de sa famille.

Notre avis : Dans un geste entier et sincère, Tuerie propose un rap chanté, nourri d'un référentiel puisant dans les standards de la soul, du jazz et du gospel. Les Amants terribles, son très réussi premier album, frappe par sa manière de transformer ces influences en un tout hybride et cohérent. Cette base musicale sophistiquée s'entrechoque avec un récit intime et organique où ses confidences dépouillées prennent l'envergure d'une symphonie. Quelque part entre la nonchalance des débuts de Doc Gyneco et la grâce de John Legend, un artiste captivant se dévoile.

Mario Canonge trio

(Jazz)

Le pianiste martiniquais Mario Canonge, accompagné du bassiste Michel Alibo et du batteur Arnaud Dolmen, monte sur les planches du Hot Club, deux ans après la sortie de leur dernier album éponyme revisitant ses compositions passées et actuelles.

Notre avis : Au Hot club, le pianiste martiniquais Mario Canonge convie le trio auquel on doit le splendide disque éponyme de 2023, traversée à la fois enivrante et subtile de sa carrière. Conçu comme une suite de chroniques insulaires, l'album se déploie tel un joyeux entrelacs à trois : on y suit le parcours d'un piano habité par le lyrisme caribéen, les lignes érudites de la contrebasse de Michel Alibo et les vibrations incandescentes de la batterie d'Arnaud Dolmen. Ensemble, ils détissent la matière sonore pour en faire surgir une conversation où affleurent biguine, gwoka et résonances contemporaines.

She past away

(Musique Electronique)

Combinaison de guitare post-punk et de poésie minimaliste en turc, She past away revient sur scène avec sa darkwave revisitée des années 1980, comme une explosion d’anxiété sentimentale sortie directement d'un esprit à la fois nihiliste et émerveillé remettant en question les tabous et l’existence.

Notre avis : En vingt ans d'existence, le duo turc n'a publié que trois albums, par minimalisme radical. Cette économie s'incarne dans des structures répétitives et synthétiques, où s'inscrivent des paroles évoquant le partage de l'aliénation : une communion sans véritable communication, portée par un univers sonore qui frôle le rituel hypnotique. Cette posture nihiliste trouve un spectral écho dans leur dernier clip, İnziva, hommage aux films expressionnistes allemands muets, où angoisse et cauchemar se conjuguent sur des riffs post-punk eighties et un lyrisme glacial.

Lady Gaga

(Rock & Pop)

Lady Gaga entame une nouvelle tournée cette année, quelques mois après la sortie de son septième album, Mayhem, qui marque un retour aux racines pop pour la chanteuse. Le Mayhem Ball passera par Lyon avant de monter à Paris, la première occasion pour les Lyonnais d'aller voir la Mother Monster depuis quinze ans.

Ballaké Sissoko et Piers Faccini

(Sono Mondiale)

Après 25 ans de collaboration musicale, Ballaké Sissoko et Piers Faccini ont finalement sorti leur premier album commun, intitulé Our Calling, puisant dans les héritages croisés des îles britanniques et les traditions mandingues pour créer un répertoire et un langage musical communs.

Notre avis : L'amitié et la collaboration entre les deux musiciens ne cessent de s'alimenter depuis un quart de siècle, donnant vie à des formes toujours inscrites dans une délicatesse venue d'un lieu et d'un temps lointains. Mais la magie que la voix et la guitare de l'artiste pluridisciplinaire anglo-italien, alliées à la kora du virtuose malien, se situe dans la capacité d'ouvrir le temps pour encourager la migration des sons et des cultures. Avec Our calling, Sissoko et Faccini offrent une rare œuvre de grâce ineffable, dont la transposition scénique ne pourra que faire résonner l'intensité tranquille.

Nej'

(Rap)

Dans le cadre de son Irréel tour, dérivé de son album SOS IV, Nej' monte sur la scène de la LDLC Arena pour partager ses chansons avec son public lyonnais.

Notre avis : La relative discrétion de Nej tranche avec son statut de tête d'affiche. Depuis près de dix ans, elle cultive un R'n'B à la française, dans la tradition des années 2000 (Wallen, Amel Bent). Elle s'approprie le genre en le revisitant à l'aune de sonorités et mélodies empreintes de ses origines orientales, mêlées à des productions très modernes aux beats proches du rap. Entre introspections sentimentales et refrains entêtants, elle signe des tubes d'une efficacité incontestable, de l'incontournable et international Paro aux récents Ensay ou Blessure.

Journées du piano

(Classique et Lyrique)

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

Puggy

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de leur dernier EP Radio Kitchen, le trio belge Puggy débarque au Transbordeur pour montrer leurs nouveaux morceaux.

Hamza

(Rap)

Figure de proue du rap belge, Hamza revient à Lyon, deux ans après son dernier passage, l'occasion de découvrir sur scène des morceaux issus de ses derniers projets tels que Mania, sorti en juin dernier.

Notre avis : Après le triomphe de Sincèrement, Hamza était très attendu. Idéalement lancé par un premier single redoutable (Kykydebondy), son album Mania n'a pas déçu. Entre instincts mélodiques fulgurants et flows constamment inventifs, il abolit la frontière entre rap et RnB pour imposer des sonorités uniques. À coups de samples pointus (de Saleka Shyamalan à la japonaise Vision) et de collaborations audacieuses (Byron Messia, Rema), le prodige belge achève de perfectionner une recette alliant jouissance musicale et émotion brute.

Gojira

(Rock & Pop)

Venus tout droit des Landes, les cinq membres de Gojira ont tracé leur route pendant leurs 29 ans d'existence, grâce à des riffs puissants mêlés à des rythmes complexes et des textes profondément engagés sur l’environnement et l’humanité.

Notre avis : Depuis la parution de From Mars to Sirius en 2008, Gojira s'est affirmé comme l'une des figures majeures du metal contemporain. D'abord forgée dans un death technique et implacable, la formation landaise a su élaborer au fil des ans une grammaire propre, faite de grondements telluriques, de ferveur vocale et d'une écriture introspective et intense. À la veille d'un nouvel album annoncé pour l'an prochain, le public est convié à renouer avec cet univers où se conjuguent écologie militante et appel à la résilience, retrouvant la puissance fédératrice d'un monument vivant du metal français.

Dakeez

(Rap)

Anciennement champion de France de hip-hop, le Lyonnais Dakeez s'est lancé l'année dernière dans la musique avec son EP Oneira. À la croisée du RnB, du trapsoul et des influences hip-hop, le voici sur la scène de la Marquise.

Notre avis : Quadruple champion de France de hip-hop, champion d'Europe de street dance... Le Lyonnais Dakeez arrive dans la musique fort de talents déjà reconnus. Il insuffle une irrésistible fraîcheur au RnB hexagonal en assumant des références anglo-saxonnes (The Weeknd et Partynextdoor pour les plus connues) dopées par de puissantes nappes électroniques. Surtout, à la faveur de singles comme SHINE ou SUPERSTAR, il dégage une aisance contagieuse derrière le micro : les gimmicks et les mélodies accrochent tandis que la sensation d'une couleur sonore inexplorée en France afflue.

Square festival

(Musique Electronique)

Après treize ans d'existence, le Sucre lance son propre festival de musiques électroniques, le Square festival, afin de créer un nouveau terrain de jeu pour les artistes où se mêleront musiques, rencontres et énergies créatives pendant six jours. Détails à venir.

L'amour et la mer

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.