Villeurbanne à tous les étages

(Sciences et Histoire)

À travers une scénographie qui immerge dans un logement, cette exposition propose de ressentir « l’habiter » en milieu urbain et à explorer autrement l'environnement quotidien à partir d’une présentation de plusieurs types d’immeubles et de témoignages d'habitants pour interroger sur les nouveaux enjeux des politiques publiques en matière d’habitat collectif.

Anne-Marie Jaccottet

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 12 septembre de 18 à 21h. À travers ses dessins et aquarelles basés sur le monde végétal, Anne-Marie Jaccottet se consacre à la transmission d'une vision picturale qui se veut hors du temps et des modes pour être au plus proche de l'humain, bien qu'il en soit absent.

Notre avis : À la Galerie Jean-Louis Mandon, les œuvres d'Anne-Marie Jaccottet se présentent comme autant de fragments suspendus, où l'immédiateté du motif glisse vers une expérience plus intérieure. Fruits posés, végétaux ou horizons esquissés ne valent pas pour eux-mêmes mais comme points de vibration : ce qui se joue, c'est la circulation de la lumière, la persistance de la couleur dans le regard. Chaque feuille affirme une modestie volontaire, mais cette discrétion même ouvre un espace mental, un champ de résonances où l'intime dialogue avec l'universel.

Tales Frey

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 5 septembre à partir de 18h. Vivant entre le Portugal et le Brésil, Tales Frey postule que nos corps et nos manières de les recouvrir de textiles ne sont que le produit de répétitions inconscientes de normes esthétiques et comportementales. En habillant et déshabillant son corps de multiples vêtements, il combat ces schémas et promeut la liberté.

Vues d'artistes

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 5 septembre à 19h30. Pour l'édition 2025 de l’exposition de rentrée du Centre Culturel de Champvillard, des artistes amateurs et professionnels locaux se sont penchés sur le thème de « voyages en paysages ».

Bertrand Stofleth et Geoffroy Mathieu

(Photographie)

Projet photographique collaboratif incluant artistes, marcheurs, habitants et chercheurs, Paysages Usagés documente l'évolution du territoire métropolitain marseillais, à travers des installations photographiques, un diaporama, un documentaire et des interviews pour mieux comprendre les pressions anthropiques qui façonnent nos paysages.

Alexandre Bagdassarian

(Photographie)

Vernissage le 2 octobre à 18h30. Deux jours par semaine pendant huit mois, le photographe Alexandre Bagdassarian s'est rendu dans une prison pour mineurs afin de montrer leur quotidien et ouvrir la parole sur leur expérience ainsi que leurs histoires.

L'art de la fleur à Lyon

(Peinture & Dessin)

Dans cette nouvelle exposition, la Tomaselli Collection rend hommage à l'art lyonnais mettant en scène des fleurs, des soieries aux motifs floraux aux planches de la Classe de la Fleur de l’École des Beaux-Arts.

Notre avis : La Tomaselli collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, focalisant l'attention sur la "Classe de la fleur" de l'École des Beaux-Arts de notre ville, véritable foyer de dessinateurs de motifs végétaux d'étoffes de la Fabrique lyonnaise. Une traversée bucolique d'une déclinaison somptueuse de la nature morte, lieu pictural empreint de symbolisme, de puissance de vie ainsi que de révolution formelle.

Beatrice Wolff

(Art contemporain et numérique)

La galerie Imag'In accueille une exposition de l'artiste contemporaine Beatrice Wolff, originaire du nord de la France, qui puise dans ses souvenirs de voyage entre l'Asie et l'Amérique latine, auxquels elle rajoute ses sensations et ses ressentis par des couleurs et des textures.

Lyon art paper

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 8 octobre de 18h à 21h. Onzième édition du festival de dessin contemporain Lyon Art Paper, qui investira cette année pour la première fois trois lieux en même temps : le Palais de Bondy, le Parc LPA Saint-Antoine et l’ENSBA. Ce nouveau volume mettra à l’honneur la plasticienne et autrice Géraldine Kosiak, qui invitera à ses côtés la peintre Élisabeth Weill-Lambert.

Thomas Mann - Étapes de la vie d'un bourgeois cosmopolite

(Photographie)

Vernissage le 22 septembre. À l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, cette exposition propose d'entrevoir la vie et le travail de l'écrivain allemand Thomas Man à travers une sélection de photos provenant des collections des Archives Thomas Mann de l'Université ETH Zurich racontant sa famille, ses lieux de vie et son entourage.

Catherine Mainguy

(Peinture & Dessin)

Vernissage les 10 et 11 septembre à partir de 18h. Catherine Mainguy est de retour sur les murs de sa galerie, avec une exposition de tableaux représentant des paysages qui lui sont venus des couleurs du ciel et de la terre. Comme un carnet de voyage intérieur, cette exposition offre un regard sur les instants vécus lors du processus de création.

Notre avis : Catherine Mainguy dépose l'encre comme un souffle fragile et sensible, qui cisèle la surface du papier d'une délicatesse presque imperceptible. Ce tracé aérien laisse soudain place à une rupture douce - un sillon, une faille, parfois un passage lumineux qui fend l'étendue, ouvrant l'horizon. Chemin suspendu entre ciel et matière, cette fêlure devient métaphore : blessure poétique ou espoir prochain. Là où le regard cherche sens, l'encre, dans son grain velours, incarne la promesse d'un ailleurs incertain.

Jo Lewis

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 11 septembre. Bercée depuis l'enfance par l'eau, Jo Lewis la considère comme un milieu naturel à respecter et avec lequel dialoguer pour accueillir toutes les sensations qu'elle peut offrir. Pleinement imprégnée par ces moments de dialogue, ses œuvres sur papier incarnent ces expériences relevant à la fois de l’intime et du jeu, révélant une tension entre mouvement et stabilité.

Notre avis : Chez Jo Lewis, les nuances se déposent avec la légèreté d'une surface liquide au repos, où chaque transparence dialogue avec la suivante. Ici, l'emphase laisse la place à un équilibre délicat, proche de la suspension. L'aquatique n'est pas un motif mais un climat, une élégance fluide qui invite le regard à se laisser porter par la lenteur d'un courant invisible.

Céline Pasteur

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 16 octobre à partir de 18h30. La nouvelle exposition de Céline Pasteur questionne notre lien au vivant ; observer, ressentir, lui appartenir.. Entre beauté fragile et empreintes de vanité, ses peintures laissent affleurer un souffle d’espoir, un appel à ne pas rompre le lien.

Zaitsev

(Street Art)

Vernissage le 19 septembre à 19h. Au-delà de l’énergie du trait et des superpositions de couleurs, une forme d’humanité se dégage des œuvres de Zaitsev, réalisées au pochoir, une technique qu'il a maîtrisée après une dizaine d'années de pratique.

Corps à Corps

(Photographie)

Vernissage le 16 septembre à 18h30. Plongée au cœur du spectacle Boxe Boxe Brasil, cette exposition dévoile l’envers et l’endroit du spectacle : entre énergie brute de la scène et instants suspendus des coulisses. Des répétitions intimes aux lumières du plateau, les clichés retracent cette belle aventure née de la rencontre de Mourad Merzouki avec de jeunes danseurs cariocas.

Didascalies, le corps à la frontière

(Photographie)

Vernissage le 16 septembre à 18h30. Au cours d’une série d’ateliers, les soignant.es et patient.es de l’Unité pour malades difficiles du Centre hospitalier du Vinatier ont appréhendé la scène dans ses différents aspects : jeux corporels, danse, expression. Dans le cadre de ses restitutions Éclats d’art, la Ferme du Vinatier invite à découvrir ce projet via une exposition photo.

Héloïse Bonin

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre de 18h à 20h30. Dans un monde où l’encre devient un souffle et où chaque trait est un fragment de forêt ou un vestige de pierre, Héloïse Bonin révèle la poésie silencieuse du vivant dans l’interstice entre geste et matière.

Notre avis : Chez Héloïse Bonin, le papier devient une peau sensible où s'inscrivent les traces du monde naturel. L'artiste capte l'empreinte directe des pierres, des écorces et des feuilles, pour faire résonner la mémoire de la matière. Les noirs profonds de l'encre dialoguent avec la fragilité des transparences, dessinant une cartographie intime des forces vitales. Dans les séries Mémoire d'arbre et Dentelle de feuille, chaque empreinte se fait à la fois fossile et apparition, fragment et constellation. Cette œuvre, presque organique, laisse surgir une méditation sensible sur ce qui demeure.

Jean-Luc Garcette

(Photographie)

La galerie Imag'in accueille le photographe lyonnais Jean-Luc Garcette pour une exposition de ses portraits inspirés par le photographe américain Steve McCurry.

Sensible

(Sculpture)

Vernissage le 16 octobre à partir de 18h. Réunissant les photographies de la plasticienne Rieja Van Aart, les céramiques de Zélie Rouby et les peintures de Jean-Marc Paubel (qui présentera son travail de recherche autour de la couleur), cette nouvelle exposition collective de la Petite Galerie vise à explorer le thème de la sensibilité sous tous les angles.

Laurence Causse-Parsley

(Art graphique)

Résultant de la rencontre avec l’univers contemporain des étoffes précieuses de la maison d’édition de textiles Âmes Sœurs, cette exposition propose une sélection de créations hybrides alliant la soie à de grands aplats colorés et texturés.

Entre rave et réalité

(Sciences et Histoire)

La Bibliothèque de la Part-Dieu remonte le temps jusqu'aux années 1990, lorsque les musiques électroniques et le mouvement rave sont arrivées à Lyon, avant d'être réprimées par les autorités. À travers des centaines de flyers et d'autres objets, elle propose de découvrir l'émergence de cette culture et son évolution jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : La Bibliothèque municipale de Lyon, précieuse archive de la mémoire citadine, rend hommage aux prodromes et à l'essor des évènements consacrés la scène électro à Lyon et ses environs. Entre clandestinité, extase et révolution sonore, les raves des années 90 ont cristallisé le désir d'un nouveau mouvement ardent et radical, et dont les effets sont visibles encore aujourd'hui grâce à la richesse d'événements, clubs, labels, DJs et disquaires répandant la passion pour une culture veinée d'hybridation.

Romain Coppin

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Pour créer ses œuvres, qui s’articulent autour du mobilier et du design en général, Romain Coppin utilise spontanément ce qui se trouve dans son environnement immédiat, que ce soit du carton, du ruban adhésif ou des chutes de matériaux divers, ce qui fait naître chaque création du chaos laissé par la précédente, à mi-chemin entre la sculpture fonctionnelle et l’objet sculptural.

Notre avis : Chez Romain Coppin, la forme n'advient qu'au prix de son effritement. Si la commissaire Marian Arbre insiste à juste titre sur « la tension permanente entre la structure et sa ruine » qui traverse l'ensemble, chaque pièce articule une hypothèse d'équilibre plutôt qu'une certitude. Ce travail, nourri de restes et de rémanences, met en crise la distinction entre le construit et le détruit, rappelant que l'art n'est pas refuge mais clairvoyance : lucidité inquiète face à l'impermanence, où le visible ne cesse de vaciller entre apparition et disparition.

Kan/Dmv

(Street Art)

Composées de points, pixels, trames ou QR codes dégoulinants, les œuvres de Kan, du collectif Da Mental Vaporz (DMV), offrent des portraits qui oscillent entre abstraction et figuration. Cette exposition retrace l'histoire de son travail, de ses débuts en 2000 à aujourd'hui.

Nouvel accrochage de la collection Artissima

(Peinture & Dessin)

Chaque année, la galerie Artissima accroche environ 200 œuvres issues de la collection privée de François et Michelle Philippon, des collectionneurs actifs depuis plus de 40 ans. Pour 2025, la galerie privée fait toujours honneur à la peinture et à la sculpture, avec des œuvres de Jeanne Vicérial, Olga Grotova, Alioune Diagne, Milene Sanchez, Marc Desgrandchamps, Giulia Andreani, Eugène Leroy, Vladimir Skoda et bien d'autres.

Notre avis : Le quatrième accrochage de la collection prend place sans ostentation, dans un espace qui ne cherche ni à imposer un parcours ni à produire un discours, laissant coexister les œuvres selon des liens formels et latents. Dès l'entrée, le ton est donné par des pièces qui interrogent la mémoire - visages brouillés chez Giulia Andreani, surfaces grises et fragiles chez Jean-Marc Cerino. Plus loin, le travail de M'barka Amor déplace cette question vers la fiction sociale, et Desgrandchamps, Sanchez, Leroy, Muholi, Namoda, Skoda, Penone et McCollum travaillent la figuration, la perception, l'absence.

Les trésors méconnus de Viollet-le-Duc

(Sciences et Histoire)

Le Musée de Fourvière met en lumière un aspect méconnu de l’œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc, architecte restaurateur du XIXe siècle. En plus de restaurer les édifices religieux, il s’attachait également à recréer leur mobilier dans un style cohérent avec l’architecture d’origine. Cette exposition présentera une sélection de mobilier d’église, d'orfèvreries, de reliquaires, de vases sacrés et de luminaires reconstitués par Viollet-le-Duc.

Notre avis : L'exposition dévoile une facette peu étudiée de l'œuvre de l'architecte et théoricien parisien : la conception d'objets liturgiques, où la rigueur du dessin rejoint l'exigence symbolique. Plutôt que de restaurer uniquement les édifices, Viollet-le-Duc entreprit d'en reconstituer l'univers cultuel dans son entier, usant de la même logique structurante que pour ses architectures. À travers calices, reliquaires ou aiguières se manifeste une pensée de l'ensemble, où chaque pièce dialogue avec l'espace sacré qui l'accueille.

Laure Kan, Zoé Pignolet et Amandine Montazeau

(Art graphique)

Entre céramique, broderie et illustration, cette nouvelle exposition en triptyque de la galerie Imag'in convie trois artistes inspirées de la nature et exerçant dans des domaines différents.

Husz, haunt, hôtes

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Construit dans le cadre de la parution de l'ouvrage La BF15 2025-2015, le projet Husz, haunt, hôtes du duo Blankett. composé de Juliette George et Rodrigue de Ferluc, prend pour point de départ les boîtes de bouquinistes jalonnant les quais de Saône, mises en dialogue avec une gravure de Mathieu Husz datant de 1499 et mettant en scène les différentes étapes d’impression d’un livre.

Notre avis : Blankett, le duo formé par Juliette George et Rodrigue de Ferluc, célèbre les 30 ans de la BF15 avec un dispositif activant une mise en résonance entre archive et présent. Une gravure de 1499 montrant un atelier d'imprimeur lyonnais - où les squelettes de la danse macabre se glissent parmi les artisans - dialogue ici avec l'histoire des bouquinistes du quai de la Pêcherie. La proximité de l'espace d'art avec les boîtes qui ponctuent les bordures de la Saône devient l'occasion d'interroger la transmission et la survivance des savoirs.

Jean-Philippe Bui-van

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 10 octobre de 18 à 21h. Entre frondaisons, toits, pastorales, sanctuaires et passerelles, l’œuvre de Jean Philippe Bui-Van porte sur l’exploitation d’une forme ou d’un motif existant sous tous ses aspects, peinte de manière brute à l'encre et à la gouache.

Jean-Raymond Meunier

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 10 octobre à partir de 18h. Dans ses œuvres, Jean-Raymond Meunier utilise la terre, le bois flotté et la ferraille pour créer un univers insolite, racontant la vie avec humour et tendresse, sans oublier une pointe de dérision.

Farida Hamak

(Photographie)

Vernissage le 18 septembre. Pour célébrer la rentrée, la galerie Regard Sud accueille l'exposition Empreintes de la photographe Farida Hamak, un travail réalisé pendant trois années en Tunisie.

Notre avis : Avec Empreintes, Farida Hamak capte la Tunisie comme une suite de failles et de silences. Un hôtel éventré, un port déserté, des femmes entrevues à la lisière : l'histoire n'est jamais frontale, mais filtrée par les marges. Hamak déplace son regard hérité du photojournalisme vers une écriture méditative, où l'histoire collective se tisse dans les détails les plus simples. Ses photographies, troublées par le grain de l'image et rendant sensible l'épaisseur d'un territoire intime et politique, gardent en elle la poussière des lieux traversés, comme la trace indissociable d'un vécu commun.

Philippe Geluck

(Art graphique)

Vernissage le 4 octobre. Le célèbre Chat du dessinateur Philippe Geluck s'invite à la galerie Estades dans une exposition de plus de 300 m2 le représentant sous diverses formes, notamment la peinture, la sérigraphie et la sculpture.

Jan Kopp

(Art contemporain et numérique)

L'artiste visuel allemand Jan Kopp investit pendant deux mois le Living du musée d'art contemporain, accompagné de 374 dessins, 5 films d’animation et une création musicale afin de présenter le fruit d’une année de travail entre lui-même et un groupe de jeunes adultes accompagnés par l’association Adepape 69.

Gina Proenza

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 25 septembre à 18h. Composée à partir d’un ensemble de photographies de pains que l’artiste a enflammés puis lancés dans le ciel, la série Every entrance is an exit de l'artiste franco-colombienne Gina Proenza convoque l’héritage de l’art minimal et conceptuel, se laissent traverser par le changement et acceptent les variations, creusant ainsi toute forme de certitude quant au monde et à l’art.

Notre avis : Cet automne, la Salle de bains se mue en théâtre d'ombres et marionnettes, rassemblées à l'instar d'un conclave discret. Des figures animales, sorties d'armoires de compagnies ou de vitrines muséales, prennent place face au public. Le loup, figure menaçante et menacée, rencontre Guignol dans une arène mouvante qui rejoue la manière dont une société fabrique ses figures de peur ou de résistance. Ni conte ni leçon, Every entrance is an exit s'annonce comme un espace suspendu où des figures reléguées aux marges reviennent hanter le présent.

Comment allons-nous ? Rhône-Alpes

(Sciences et Histoire)

En 2050, notre civilisation sera majoritairement urbanisée, représentant près de 6, 7 milliards de personnes. Cette exposition propose de se poser des questions à propos de la vivabilité de nos villes à court, moyen et long terme à travers différents médiums : rétrospectives historiques, interviews de personnalités locales, enquête de terrain, diagnostic sensible et projets inspirants.

Emmanuel Van der Auwera

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 20 septembre de 15h à 20h. À travers ses Vidéosculptures et ses dispositifs filmiques, Emmanuel Van der Auwera explore les mécanismes de production et de circulation des images ainsi que la représentation d’événements médiatiques ou historiques à l’ère de la post-vérité et de l’intelligence artificielle.

Notre avis : Ni fiction ni reportage, les espaces opérationnels conçus par Emmanuel Van der Auwera sont contaminés par les logiques de flux, rumeurs et croyances. Ses dispositifs filmiques et vidéographiques ne cherchent pas à délivrer un message, mais fabriquent des zones d'incertitude où l'image, épuisée, se retourne contre elle-même. Plus que suivre le chemin d'une dénonciation, l'artiste semble opter pour une perturbation dans la monstration médiatique, qu'il s'agisse d'un fait divers ou de l'anonymat menaçant des réseaux sociaux.

Serge Poujon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 2 octobre de 17h à 20h. Première depuis trente ans, cette nouvelle exposition de l'artiste Serge Poujon, disparu en 2014, proposera une sélection de ses œuvres à l'ambiance onirique crées à la mine de plomb et au crayon de couleur.

Airt de famille

(Design & Architecture)

Le programme d’incubation omart remet le couvert pour une quatrième édition de son exposition artistique d’économie circulaire participative, en permettant à ses artistes de recycler des objets donnés par le public en œuvres d'art, qui seront remises à leurs propriétaires une fois l'évènement terminé. Cette année, le festival investit le quartier de Perrache, en s'installant sur ses toits et au centre d'échanges.

Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Peinture & Dessin)

Les Archives municipales de Lyon rendent hommage au dessinateur lyonnais Alain Bouillon, dit Dubouillon, à travers une exposition présentant plus de 250 de ses œuvres, parmi lesquelles figurent ses premiers dessins publiés en 1966 dans Paris Match.

Images de ville

(Photographie)

En collaboration avec le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, les Archives municipales de Lyon proposent une exposition commune pour partager les ressentis des villes que nous arpentons, entre textes d'Annie Ernaux et clichés d'étudiants en master de photographie à l’université Lumière Lyon 2.

Raphaël Emine

(Sculpture)

Vernissage le 19 septembre à 18h30. En mêlant des techniques anciennes et d’autres, plus récentes, Raphaël Emine modèle des architectures aux formes complexes conçues pour abriter le développement d’êtres vivants des insectes aux champignons en passant par les plantes ou les bactéries. Une fois introduits, ces éléments se développent et prolongent l’œuvre par leur progression dans les cavités, autour et sur la surface des céramiques imaginées par l’artiste.

Notre avis : Entre dessin algorithmique, impression 3D et modelage traditionnel, Raphaël Emine façonne des écrins où la céramique se confronte au vivant. À travers des architectures cristallisant la jonction parfaite entre anthropique et zooïque, entre l'artefact humain et la fabrication animale, ses habitats désagrègent la hiérarchie pour activer une porosité entre les deux régimes. L'œuvre devient un lieu vivant, résultat d'une technique hybride pouvant s'installer dans le rassurant cadre d'un espace d'art ou dans un organique terrain naturel, à la fois projet sculptural et protocole écologique.

Alain Pouillet

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre à partir de 18h. Il y a cinquante ans, Alain Pouillet créait sa première œuvre. Un demi-siècle plus tard, la galerie Françoise Besson organise une exposition pour fêter cet anniversaire, entre peinture, gravure, et dessin.

Christian Lhopital

(Peinture & Dessin)

Sans être une rétrospective, cette nouvelle exposition de Christian Lhopital propose un dialogue entre dessins et gravures réalisés au cours des cinq dernières années, reflet de l’agitation et de l’inquiétude propres à sa pratique et inscrite dans la lignée de la collaboration instaurée entre celui-ci et l'URDLA en 1983.

Hideko Hattori Souchon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 28 novembre de 18h à 21h. Spécialisée dans les représentations florales, Hideko Hattori Souchon ne part pas à la recherche d’une forme préconçue, mais la trouve au fil de la création en s'inspirant de la nature.

30 ans d'Autour de l'Image

(Peinture & Dessin)

Pour marquer trois décennies d'existence, la galerie Autour de l’Image organise une exposition rassemblant 32 artistes proposant tous des œuvres en format 30×30 cm disponibles à l'achat. Et dès qu'elles seront achetées, elles seront remplacées par d'autres, rendant l'exposition vivante et différente à chaque visite.

Prune Nourry

(Sculpture)

Pour ce projet inédit, Prune Nourry propose une exposition sensible où chaque œuvre est à apprivoiser par le toucher. En 2016, à l’annonce de son cancer du sein, la sculpteure prend conscience de l’importance vitale, pour elle, du toucher, menacé par les effets secondaires de la chimiothérapie. De cette expérience fondatrice naîtront plusieurs œuvres explorant le corps, la guérison et le rituel, qui seront exposées à la Fondation Bullukian.

Notre avis : Blancheur éclatante, puis noir saturé : la traversée s'orchestre comme une partition qui s'use au toucher. Ici, les œuvres ne se contemplent pas à distance mais se frottent à la peau, dans une proximité troublante. Chaque volume, chaque surface, devient un seuil incertain entre l'intime et le rituel, entre le soin et la perte. Fragments dispersés, gestes suspendus, voix muette de la matière, les œuvres de Prune Nourry construisent un labyrinthe sensoriel, où le verbe et la vue s'émancipent de leur performativité afin de céder la place à l'haptique, brisant la distance.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.

Briller et protéger

(Sciences et Histoire)

Rétrospective sur l'évolution des casques des sapeurs-pompiers grâce à la collection de 323 pièces du Musée des sapeurs-pompiers de Lyon, composée de modèles français et étrangers remontant jusqu'au 18e siècle et permettant de comparer les pistes d'évolution étudiées dans différents endroits du globe.

Histoires personnelles / Réalités politiques

(Art contemporain et numérique)

Conçue comme un dialogue entre les musées d'art contemporain de Lyon et Belgrade, cette nouvelle double exposition propose un accès à la création contemporaine de Serbie et d'ex-Yougoslavie, dont les œuvres restent encore très peu présentes dans les collections publiques françaises afin d'explorer le rôle que joue l'art dans la compréhension des changements politiques, sociaux et culturels d'une époque.

Notre avis : Avec une centaine d'œuvres réparties sur les deux premiers niveaux du musée, Histoires personnelles / Réalités politiques met en résonance les collections d'art contemporain de Lyon et de Belgrade. L'exposition, s'articulant autour des tensions entre l'intime et le collectif, le vécu individuel et l'histoire partagée, dresse à la fois un tableau du passé récent des deux pays ainsi que des volontés politiques inscrites au sein des collections. Les œuvres, lieux de réverbération de réalités historiques, s'interrogent sur le concept même de relation, dans une inédite interaction.

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Art contemporain et numérique)

Pour la première fois en France, le Musée d'art contemporain de Lyon propose de découvrir les œuvres des artistes Rajni Perera et Marigold Santos, deux figures prolifiques de la scène artistique canadienne toutes deux marquées dès l'enfance par l'expérience de l'immigration. Pensée en duo, cette exposition évoque leurs expériences personnelles et les recherches sur leurs héritages culturels respectifs en réunissant des peintures, dessins et sculptures réalisés par les artistes entre 2019 et 2024, ainsi que des œuvres collaboratives.

Josèfa Ntjam

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 2 octobre à 18h30. Trois figures résistantes africaines, Marthe Ekemeyong Moumié, Élisabeth Djouka et Mafory Bangoura, prennent la forme d'avatars, Persona, Marthe et Saturna, pour partager les connaissances du réseau des mémoires noires, des lignées matriarcales, des identités queer et des histoires occultées, mêlées aux cosmogonies dogons, fang, bassa ainsi qu'aux mythes diasporiques nés dans l’exil.

Notre avis : À Villeurbanne et à la Part-Dieu, Josèfa Ntjam construit des environnements saturés où se heurtent héritages occultés, fragments technologiques et voix multiples. S'opposant à la narration linéaire, son œuvre incarne une traversée discontinue, où archives, sons et formes composites s'entrechoquent pour produire des images neuves. L'installation présentée à la Biennale de Venise explorait déjà des profondeurs imaginaires pour faire surgir d'autres cosmologies. Entre laboratoire plastique et champ de résistance, Ntjam détourne matériaux et outils pour composer un langage ouvert.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Béatrice Balcou

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 14 novembre à 18h. Pour son exposition personnelle à La BF15, Béatrice Balcou invite aux coulisses d'une observation attentive des différents modes de monstration et de manipulation des œuvres, en parlant de leurs vies, leurs relations, les dangers auxquels elles font face et les processus de restauration qu'elles vivent.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

William Bouguereau et les lyonnais

(Peinture & Dessin)

À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, la Tomaselli Collection rend hommage à William Bouguereau à travers une exposition qui explorera ses relations avec les artistes lyonnais. Grâce à de nombreux prêts, l’exposition dévoilera des études peintes, des dessins préparatoires et des esquisses inédites retraçant l’ensemble de sa carrière, oubliée du grand public.

Notre avis : Défini par Charles Vendryes comme « l'un des plus renommés et des plus habiles représentants de l'école idéaliste », William Bouguereau incarne cette figure d'artiste célébré de son vivant, mais tombé dans l'ombre après sa disparition. Si près de 90 % de son œuvre a gagné les États-Unis, sa redécouverte tardive a nourri bien des regrets, partiellement apaisés par l'ouverture d'une salle au musée d'Orsay en 2010. L'exposition offre l'occasion d'explorer des pièces méconnues, des études préparatoires rarement montrées, et de mesurer son écho dans la production lyonnaise de ses contemporains.

Étretat, par-delà les falaises. Courbet, Monet, Matisse

(Peinture & Dessin)

Découvert dans les années 1820 par les artistes romantiques, la côte d'Étretat, avec ses falaises et ses portes taillées dans la craie, a été la source d'inspiration de nombreux peintres comme Claude Monet, Henri Matisse ou Gustave Courbet. Aujourd'hui fragilisé à cause du surtourisme, ce site est mis à l'honneur dans la nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts.

Notre avis : Retraçant la construction du mythe d'Étretat, village de pêcheurs de la côte d'Albâtre devenu au XIXᵉ siècle un haut lieu artistique, l'exposition conçue en collaboration avec le Städel Museum de Francfort-sur-le-Main, s'annonce comme un des événements majeurs de la fin de l'année. Les falaises se dressant face à la mer incarnent non pas un motif, mais l'aiguillon d'une réflexion picturale, photographique et littéraire où la lutte avec le visible se renouvelle et se dramatise.

Laurent Ballesta

(Photographie)

En Méditerranée, au large du cap Corse, des centaines de cercles identiques s’étendent sur une grande plaine de sable à 120 mètres de fond. Un phénomène naturel qui a piqué la curiosité du plongeur-photographe Laurent Ballesta et qui a réuni une équipe entre 2021 et 2024 pour tenter de l'expliquer, et découvrir en même temps un paysage unique et des espèces jamais observées à cette profondeur.

Le mystère des anneaux

(Sciences et Histoire)

Au large du Cap Corse, plus de 1 400 anneaux formés par des algues calcaires constituent un ensemble unique au monde et abritent une grande biodiversité. À travers une quarantaine de photos et d'un film d’une dizaine de minutes, l’exposition relate les missions menées par le photographe Laurent Ballesta et une équipe de scientifiques entre 2021 et 2024, tout en racontant les techniques de plongée utilisées.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Zombis, aux origines

(Sciences et Histoire)

Connus sous leur forme développée par le cinéma et la pop-culture, les zombies (ou zombis) tiennent leurs origines de la culture vaudou d'Haïti, où ils sont des criminels non repentis jugés à une fin pire que la mort. Cette exposition vise à retracer l'évolution des zombies jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : Au musée des Confluences, le zombi réacquiert son épaisseur historique. Né dans le contexte de la traite et du marronnage, il dit la dépossession du corps, la servitude imposée, mais aussi la résistance des imaginaires. L'exposition instaure une dialectique entre objets rituels, récits haïtiens et images contemporaines, montrant la circulation de cette figure entre croyance, folklore et pop culture mondialisée. Ce détour par Haïti et ses héritages permet un déplacement de notre regard : ce que l'on croyait n'être qu'un monstre de série B révèle une mémoire politique et spirituelle.

Tienstiens

(Art graphique)

À l'occasion de la sortie de son nouvel album Koko n'aime pas le capitalisme à la plage, la librairie La BD organise une exposition de plusieurs planches originales de Théo Hernandez, alias Tienstiens.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.